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Samedi 18 juin 2022
El Buen Patron de Fernando Leon de Aranoa. Les Goûts et les couleurs de Michel Leclerc. Le Divorce de mes marrants de Romy Trajman et Anaïs Straumann-Lévy. Ventura Cavalo Dinheiro de Pedro CostaKate Millett. Pour une révolution queer et pacifiste de Marie-Hélène Dumas (éditions Libertalia).
Article mis en ligne le 18 juin 2022
dernière modification le 1er juillet 2022

par CP

El Buen Patron
Film de Fernando Leon de Aranoa (22 juin 2022)

Les Goûts et les couleurs
Film de Michel Leclerc (22 juin 2022)

Le Divorce de mes marrants
Film de Romy Trajman et Anaïs Straumann-Lévy (22 juin 2022)

Kate Millett. Pour une révolution queer et pacifiste
Marie-Hélène Dumas (éditions Libertalia)

Entretien avec l’autrice

Ventura
Cavalo Dinheiro

Film de Pedro Costa (actuellement au cinéma)

El Buen Patron
Film de Fernando Leon de Aranoa (22 juin 2022)

En prélude au film, une agression raciste dans le parc d’une ville de province menée par des jeunes à l’encontre d’immigrés. Générique.
Juan Blanco, héritier de la fabrique familiale de balances, a quelques difficultés à la maintenir à flot et doit tout tenter pour éviter la faillite. Or, il a l’espoir de remporter un prix censé honorer son entreprise, mais il n’est pas le seul en lice, et pour cela tout doit être parfait dans la boîte, malgré une compression du personnel qui se profile à moyen terme. Le discours paternaliste de Juan Blanco, qui présente ses employé.es comme sa grande grande famille, est rodé, mais tout ne se déroule pas comme il l’avait prévu. Ça coince en effet, parce qu’un employé licencié campe devant l’usine pour marquer son désaccord et cela fait tâche face à l’usine qui se veut modèle. S’ajoute à cela un contremaître, qui se plante dans les commandes parce que sa femme le trompe, et pour compléter le tableau des ennuis, arrive une jolie stagiaire qui n’a pas froid aux yeux et compte bien en profiter…

El Buen Patron est une belle démonstration de paternalisme, d’hypocrisie et de cynisme, un patron interprété par Javier Bardem étourdissant et faux cul à souhait, le bon patron quoi ! Dans l’attente de la commission qui doit déterminer si la boîte mérite ou non le prix, la tension monte… Le discours patronal sonne de plus en plus faux, le projet de compression du personnel — à contre cœur bien sûr, jure Juan Blanco —, la résistance du salarié viré qui fait venir ses gosses et exige qu’on le licencie publiquement, et qui, pour finir, installe des banderoles face à l’entrée de l’usine, et fait venir la presse pour l’interviewer.
Le bon patron réagit immédiatement en prévenant le directeur du journal qu’en cas de publication, il n’achètera plus d’encarts publicitaires dans celui-ci. Il use également de son influence auprès du préfet afin d’envoyer les flics pour dégager José, le protestataire, qui refuse toute négociation, mais voilà, c’est un terrain communal et on ne peut pas le chasser. Bref, ça l’a fout mal pour l’espoir de distinction de l’entreprise familiale. La semaine est émaillée de rebondissements, qui échappent au bon patron évidemment convaincu de tout contrôler à force de manipulations et de pressions, mais la femme du contremaître l’envoie balader en disant que sa vie privée ne le regarde pas et qu’elle a besoin de « prendre l’air » ! Le retard des commandes de matériel met en péril la chaîne de production et la livraison des commandes… En plus des banderoles, José clame des slogans par mégaphone pour, dit-il, sauvegarder sa dignité face à l’injustice…

Le bon patron exerce un droit de cuissage et saute la jolie stagiaire, ce qui lui semble normal si les jeunes filles sont consentantes, d’ailleurs il les appelle ses « filles » et les loge le temps du stage. Bref de mensonges en intimidations, la lutte des classes n’est pas d’actualité dans une entreprise où l’épée de Damoclès du licenciement plane sur toutes les têtes. On a donc une masse salariale sous influence, une presse régionale à la botte, une épouse ignorante des frasques de son mari qui tient une boutique de fringues… on se croirait au XIXe siècle et d’ailleurs il n’y a pas de syndicat. Et voilà que le prélude avec l’agression raciste va embrouiller la situation… Mais je n’en dirai pas plus.
Le cinéma espagnol, on le constate, est très fort dans ce type de films à l’humour corrosif : constat social pessimiste, perversité du système qui fait la part belle au 1 % de la population en virtuose sans état d’âme. Les 99 %, sont les « salauds de pauvres », et vive la compétition meurtrière ! Buen patron ou l’image de la domination au service du profit d’un seul. J’oubliais, la devise de la boîte est inscrite en gros sur les murs, bien qu’elle s‘estompe un peu : Force, Équilibre, Justice… qui dit mieux ?!
Buen patron de Fernando Leon de Aranoa a été récompensé par 6 Goyas, il est en salles le 22 juin.

Les Goûts et les couleurs
Film de Michel Leclerc (22 juin 2022)

Depuis le Nom des gens, Michel Leclerc fait un cinéma populaire qui, sans en avoir l’air, aborde des sujets de société, la diversité, la liberté d’expression, la création, les injustices… C’est le cas pour ce film qui sort sur les écrans le 22 juin. Une jeune chanteuse, Marcia, a le projet un peu fou d’enregistrer un album avec une star du rock des années 1970, qui vit terrée dans son appartement depuis qu’elle a abandonné la scène. Marcia adule la chanteuse depuis l’enfance et réussit à forcer la porte de son idole et même de la convaincre qu’un come back est possible. Elle travaille les arrangements, répète avec Daredjane, la portant littéralement par son enthousiasme. Mais voilà l’idole disparaît soudainement et Marcia, avec son agent, tente de prendre contact avec l’ayant droit de la chanteuse, un membre lointain de sa famille, qui ne l’a pas connue et n’a d’elle que des souvenirs de rupture familiale. Marcia n’a jamais pensé à officialiser son travail avec Daredjane, et n’a donc aucune preuve de droit sur leur collaboration. L’ayant droit, Anthony, placier sur un marché de banlieue, un peu beauf et brutal, n’a que faire de cet héritage qu’il rejette d’abord, mais revient sur sa décision lorsqu’il apprend la valeur de celui-ci, notamment en droits perçus chaque année.

Pour produire et sortir l’album en chantier, Marcia doit convaincre cet homme matcho et hors du circuit du disque que c’est aussi son travail, sa création qu’elle veut dédier à la chanteuse... Deux mondes vont s’affronter, deux conceptions du goût et de la valeur de la création, sa reconnaissance, et enfin de la production et de l’exploitation d’une œuvre. Car qui dit production signifie à terme profit et retombées de la communication. Déjà depuis le départ, il y a d’un côté Marcia, entière et passionnée par l’œuvre de Daredjane, incapable de faire des concessions, de l’autre un homme qui est un lointain parent, n’a aucun lien avec la disparue sinon par une hostilité marquée et, de surcroît, n’aime pas sa musique. La première rencontre fait des étincelles, et les deux protagonistes restent sur leur position. Une relation violente qui bloque tout d’abord les deux parties, mais de rebondissements en confrontations, les choses se délient…

Les Goûts et les couleurs est une entrée dans la production musicale et les spectacles, les styles et les pratiques, la réalisation de clips, l’utilisation de l’image en hologramme durant les concerts, et de ce point de vue, l’intérêt réside dans l’opposition de la création à la marchandisation de l’art. Et évidemment, pour finir, avec Michel Leclerc, il y a l’humour et l’émotion… Très belle interprétation de Judith Chemla, en rock star des seventies, de Rébecca Marder et de Félix Moati en lourdingue finalement pas si désagréable… Quant à la bande son, elle est formidable et la vie sur la péniche aussi !

Les Goûts et les couleurs de Michel Leclerc, le 22 juin au cinéma.

Le Divorce de mes marrants
Film de Romy Trajman et Anaïs Straumann-Lévy (22 juin 2022)

Premier film, première expérience cinématographique pour un long métrage qui se veut spontané, personnel et joue sur plusieurs genres.
Voix off : « je ne sais pas ce que c’est d’être une femme. Je sais que je suis la fille de ma mère. » Romy, c’est son nom de scène, a une relation fusionnelle avec sa mère, mais à 24 ans, elle se pose des questions sur le divorce de ses parents, et avec une amie à la caméra, décide de rendre une visite impromptue à son père. Une sorte de documentaire à la fois perso et musical puisque des chansons et des clips ponctuent ce documentaire familial, qui emprunte aussi au road movie.

Il est donc question de séparation, mais surtout de mémoire familiale puisque peu à peu s’ébauche l’attente de retracer l’histoire familiale, peut-être même de reconstruire un manque de l’enfance. C’est parfois décousu, mais voulu, comme si la caméra échappait aux co réalisatrices. Un fil d’Ariane se déroule au fur à mesure de l’émergence du récit familial, parsemé d’interludes musicaux. Il y a la grand-mère en maison spécialisée, son passé d’enfant cachée pendant la guerre ayant fait ressortir une déficience mentale, le grand-père mutique, après avoir été enfermé dans un camp nazi durant la Seconde Guerre mondiale… ça laisse des traces indélébiles. Enfin le père bipolaire et l’oncle handicapé… « Que vais-je faire de ces infos ? » se demande Romy au cours de l’enquête qu’elle mène et qui la perturbe. Pas facile de réaliser un film sur la famille. Il y a heureusement les chansons en live pour échapper à la narration familiale, la mettre à distance ; c’est une bonne idée pour créer des respirations, et des liens avec l’histoire. « Je souffre de non dits, de flous. Vous m’avez brouillé mon enfance » remarque Romy, coincée entre une mère hyper active et un père bipolaire qui, parfois, se met à peindre frénétiquement pour évacuer les souvenirs. Il dit à Romy qu’il a accepté de répondre à ses questions, mais uniquement pour elle.

Le film laisse une impression de notes ébauchées, non construites, une thérapie familiale pour transcender les traumas de l’enfance avec son frère Gary. Le Divorce des marrants, je ne sais pas si c’est le meilleur titre pour entrer dans le film, ça n’a rien de drôle finalement, c’est plutôt déconcertant. Divorce tout court est peut-être plus proche de la réalité, surtout après avoir vu la séquence de coupure du cordon familial.
Premier film où les réalisatrices tentent un autre langage sur l’intimité. Après le documentaire musical et familial, peut-être une suite à la recherche d’une comédie musicale ?
Le Divorce de mes marrants de Romy Trajman et Anaïs Straumann-Lévy au cinéma le 22 juin.

Kate Millett. Pour une révolution queer et pacifiste
Marie-Hélène Dumas (éditions Libertalia)

Entretien avec l’autrice

Écrivaine, artiste, cinéaste, Kate Millett est certainement est une des figures importantes au sein des mouvements radicaux états-uniens, elle est également une personnalité complexe, qui a refusé les étiquettes, et a souvent été critiquée, à la fois par les féministes hétérosexuelles pour s’être déclarée lesbienne, et par les homosexuelles, qui ont considéré tardif son coming out. Elle a été de tous les combats, avec les femmes et les minorités sexuelles, contre le racisme, contre la guerre, contre la prison et le livre de Marie-Hélène Dumas nous fait revivre les luttes qu’elle a accompagnées et soutenues.
Sa créativité, sa curiosité multiple, son énergie la rendent attachante, et si l’on peut la qualifier de « touche-à-tout », c’est certainement chez elle une qualité d’ouverture, une manière de lier tous ses engagements à un axe qui se résume à sa lutte contre le patriarcat, la domination, le pouvoir.

Son essai, Sexual Politics, paru en 1970 (en français, la Politique du mâle), est un ouvrage pionnier de théorie féministe. Le texte est en fait issu de sa thèse, c’est une étude étonnante de littérature comparée, d’histoire et d’analyse politique. À travers les textes choisis, elle dissèque littéralement le processus de la domination masculine, en y adjoignant son contexte historique et celui des luttes féministes, et en montrant avec finesse et ironie « comment certains auteurs considérés comme anticonventionnels ne font en réalité que renforcer les conventions patriarcales ».

À la rencontre de Kate Millett pourrait être le titre de cette biographie de Marie-Hélène Dumas par la proximité qu’elle crée avec l’activiste, la créatrice et la féministe. Elle souligne également l’apparente méconnaissance aujourd’hui de Kate Millett et du mouvement de libération des femmes. Les années 1980 et 1990 sont passées par là avec des formules telles que « post féminisme », histoire de brouiller les enjeux et les luttes essentielles du féminisme. Le changement des mentalités est loin d’être accompli et les acquis sont remis en question, sinon rognés comme on peut le constater partout dans le monde. Il est donc essentiel de repartir de bases radicales, et le livre de Marie-Hélène Dumas nous en offre une perspective avec ce récit de vie, de rencontres et de luttes.
Kate Millett, Pour une révolution queer et pacifiste de Marie-Hélène Dumas (éditions Libertalia)

Musiques illustrant l’entretien avec Marie-Hélène Dumas :
Nina Simone, Dont Let Me Be Misunderstood. Janis Joplin, Baby. Joan Baez, Daddy You been on my Mind. Boann, Wind and Rain. Pascale Olivier & Lawrence McGuire, How Dare They Call Me Insane. Sushila Raman, Woman. Tracy Chapman, Across The Lines.

Deux points sont évoqués dans cet entretien avec Marie-Hélène Dumas, sur lesquels il est intéressant d’apporter des précisions. Tout d’abord, The Feminine Mystique, essai de l’autrice états-unienne Betty Friedan, paru en français en 1964 sous le titre la Femme mystifiée. Cet essai, traduit en 13 langues, est considéré comme l’un des éléments déclencheurs de la deuxième vague féministe. Il dénonce la pression culturelle exercée par les psychologues, les magazines féminins et la publicité pour construire l’image factice de la ménagère épanouie des classes moyennes aux États-Unis.

Par rapport à l’enfermement, j’ai parlé d’un film documentaire égyptien. Il s’agit du film de Marianne Khoury, Zilal, co-réalisé avec Moustapha Hasnaoui, véritable enquête sur les conditions d’internement dans deux hôpitaux psychiatriques du Caire. Le documentaire a nécessité deux ans de rencontres, d’écoute et une année de montage. Selon la réalisatrice, c’est «  l’histoire de l’Égypte à travers les yeux de ces malades mentaux, ces parias de la vie. » Elle a rencontré des femmes, enfermées contre leur gré, pour des supposées déviances, un mal vivre, ou simplement par commodité par leur conjoint ou leur famille.
Marianne Khoury est réalisatrice, productrice et a présenté ses films sur les femmes dans les chroniques, notamment un film remarquable sur l’émergence du cinéma égyptien et de la place prépondérante des femmes dans les débuts du cinéma, son titre : Les Passionnées du cinéma.

Ventura
Cavalo Dinheiro

Film de Pedro Costa (actuellement au cinéma

J’aimerais commencer par une citation de Pedro Costa sur le cinéma qui sonne comme une profession de foi : « Pour réaliser un film, vous n’avez besoin ni d’une fortune, ni de gros camions, mais plutôt de patience, de temps, d’amour, d’observation et de quelques compétences techniques. Et du travail, du travail et encore du travail. Il faut passer du temps avec les gens, et refuser de transformer un tournage en cette sorte de raid militaire que le cinéma pratique aujourd’hui. Les équipes arrivent dans un lieu, le conquièrent, filment et s’enfuient. Ce n’est pas ainsi que procédaient les citoyens-photographes. Ils inventaient avec les gens qu’ils photographiaient les conditions d’une liberté qui n’a pas de prix. Il leur suffisait d’un laboratoire installé à l’arrière d’une camionnette, et une équipe de deux ou trois personnes, pour faire des films. Cela peut être repris aujourd’hui. »

Belle déclaration à propos du cinéma en général et de son cinéma en particulier, et c’est une belle manière de décrire l’histoire de Ventura, ce manœuvre cap-verdien retraité que Costa suit dans son errance dans Lisbonne, dans un autre Lisbonne. Et les souvenirs reviennent, la peur et la répression qu’il a vécu avec ses amis, ce qu’il a traversé pendant la Révolution de Œillets. Durant cette errance, il rencontre Vitalina qui lui conte son exil, son arrivée dans un quartier quasi clandestin et en ruines. L’exil et le sentiment d’être sans lieu, voilà ce qui dominent le vécu des personnages, mais rappelle Pedro Costa, c’est une vieille histoire, qui a commencé « il y a cinq cent ans, le Cap-Vert n’était qu’une page blanche, une sorte de laboratoire pour des expériences raciales. C’est là que le Créole cap-verdien fut inventé – un croisement de marins portugais et d’esclaves d’Afrique continentale. »
Aujourd’hui, la routine des immigrant.es se résume à se heurter à une administration, qui perdure dans ses pratiques, « emploie beaucoup de monde sans pour autant créer quoi que ce soit. Le système a simplement été inventé pour que Vitalina et Ventura ne puissent pas quitter la place qui leur a été assignée. Ils ne sont pas censés aller trop loin, ou avoir trop de rêves. » Vitalina et Ventura représentent ces exilé.es coincé.es entre un pays qui les exploite, ne les accepte pas vraiment et l’impossibilité de retourner au Cap-Vert.

Le cinéma de Pedro Costa est un cinéma d’auteur sans concession, âpre, qui filme les marginaux, les immigrés des quartiers populaires de Lisbonne, les invibilisé.es et les sans voix. Ses films sont à chaque fois un voyage à travers des vies, des endroits inimaginables, des rencontres avec des personnages ancrés dans la réalité et les conséquences de la colonisation et d’un système qui les exploite toujours.
Ventura. Cavalo Dinheiro de Pedro Costa est actuellement au cinéma.


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