Chroniques rebelles
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Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, ministre des libertés policières et Exposition-manifeste Mehdi Ben Barka
Samedi 3 février 2007
Article mis en ligne le 15 octobre 2008

par CP

Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, ministre des libertés policières
de Jean-Jacques Reboux (Après la lune)

Et

Exposition –Manifeste de 41 artistes
du 7 février au 4 mars

Sur la disparition de Mehdi Ben Barka
et les crimes d’État

Projection de J’ai vu tuer Ben Barka de Serge Le Péron

Vous avez certainement vu dans le métro, dans le RER ou ailleurs cette affiche avec des lettres et des mots éclatés : violence, injures, harcèlement, racket… et avec ce slogan, visiblement adressé aux « jeunes » : « La violence, si tu te tais elle te tue ».

La violence et les jeunes, dans la rue, les écoles, dans les banlieues… Les banlieues — ces zones abandonnées pour certaines d’entre elles — les banlieues comme si la violence n’existait que là !

Or, à la lecture de la Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, ministre des libertés policières de Jean-Jacques Reboux, on découvre encore une fois que la violence est aussi du côté des « gardiens de la paix » comme on dit, et cela dans le plus parfait arbitraire qui soit et avec la « bénédiction » de la hiérarchie policière et de l’État.

La lettre ouverte de Jean-Jacques Reboux est un cri d’alarme parce qu’on le sait bien, ce type de mésaventure peut arriver à chacun et chacune d’entre nous.

Ce petit livre soulève une foule de questions et offre aussi un glossaire « de la police, de ses coutumes, de son répertoire, et des différents moyens offerts par la société pour nous protéger des abus de certains de ses membres dévoyés ».

« La violence, si tu te tais elle te tue ».

Hé bien, vous vous en doutez, nous ne nous tairons pas sur les bavures, sur les abus de pouvoir et sur l’impunité des policiers.

« Qu’est-ce que ce pays où la police à tous les droits ! la France est-elle encore un pays de droit ? » Jean-Jacques Reboux, Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, ministre des libertés policières.

«  La violence, si tu te tais elle te tue ».

Je me souviens d’un samedi, en allant à Radio libertaire, j’ai été poussée par un policier en civil, arme à la main, qui a plaqué un type au sol et qui, en lui écrasant la tête contre le trottoir, hurlait : « Bouges pas ou je t’éclates la tête ! ».
Samedi après-midi, au milieu de passants, de gosses… Est-ce que cela la sécurité qu’on nous propose ?

« La violence, si tu te tais elle te tue ».

En deuxième heure des chroniques :

Exposition–Manifeste de 41 artistes du 7 février au 4 mars. Sur la disparition de Mehdi Ben Barka et les crimes d’État.

Vendredi 16 février à 19h 50, film suivi d’un débat centré sur le « Maroc et les Droits de l’Homme » :
présenté par Solange Barberousse (membre fondateur de M.V.J. : Mémoire-Vérité-Justice sur les assassinats politiques en France), avec les interventions de Saïd Smihi, (Co-réalisateur du film), de Saâd Ben Barka (Institut Mehdi Ben Barka), de Abderrahim Afarki ( ancien prisonnier politique et militant des Droits de l’homme au Maroc) et de François Della Sudda (Membre du comité central de la Ligue Française des Droits de l’Homme).

Le Mercredi 28 février à 19h 50, le film sera suivi d’un débat organisé par Le Monde Diplomatique et centré sur la « disparition de Ben Barka, les assassinats politiques : impunité des Etats et droit international »
présenté par René Gallissot (membre fondateur de M.V.J. : Mémoire-Vérité-Justice sur les assassinats politiques en France), avec les interventions de Serge le Péron ( Réalisateur du film), de Patrick Baudouin ( Président d’honneur de la F.I.D.H., avocat) et de Louis Joinet (Expert indépendant des Nations Unies, chargé de la rédaction du projet de convention contre les disparitions forcées).
L’ENTREPÔT : 7, rue Francis de Pressensé - 75014 Paris.
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