Chroniques rebelles
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Rendre possible l’impossible. Où il est question de pratique de l’utopie…
Samedi 6 juin 2009
Article mis en ligne le 6 juin 2009
dernière modification le 8 juin 2009

par CP

PROPOSITIONS SUR L’OPPORTUNITÉ DE FORUMS ÉCOLOGIQUES ET SOCIAUX DÉCENTRALISÉS ET ÉPHÉMÈRES

Les 19, 20, 21 juillet 2009

ET CECI CHAQUE ANNÉE PENDANT 10 ANS

SUR LES TERRASSES PRIVÉES,

SQUATTÉES OU PUBLIQUES DE BARCELONE,

DÉMONTRONS L’AUTONOMIE RÉELLE :

ÉNERGIES, MATIÈRES PREMIÈRES,

INFORMATION AUTONOMISANTE

FACE À LA CRISE ÉCONOMIQUE

CRÉONS L’URBARURALISME

« Il faut s’associer avec l’écosystème. Trois milliards d’individus sont stockés dans les villes et ça ne fait que continuer. »

« Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi… Et ça recommence : cinq jours de prostitution, deux jours de réanimation. »

« Le petit pouvoir que chacun et chacune a dans ses mains, il faut l’employer pour soi et pour la planète. La logique est développée contre l’espèce humaine, donc il faut faire un temps positif pour l’autonomie des individus. Là, nous sommes perdu-e-s. »

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Dans cet entretien, il sera question de pratique de l’utopie…

La crise financière serait-elle en train de signer la fin d’une civilisation : la civilisation marchande ?

Un premier Bio forum est organisé à Barcelone les 19, 20 et 21 juillet 2009.
Avec une intention : que la ville soit autre chose qu’un lieu de la marchandise. Et avec des « propositions sur l’opportunité de Forums écologiques et sociaux décentralisés et éphémères. Et ceci chaque année pendant 10 ans sur les terrasses privées, squattées ou publiques de Barcelone. Démontrons l’économie réelle [et donnons une] information autonomisante.
Face à la crise, créons l’urbaruralisme.
 »

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« Pourquoi cette interview ? Parce qu’en fait, dit Michel, le problème est de mener une réflexion sur les raisons qui nous ont amené là [— c’est-à-dire à la crise —] et pour pouvoir en sortir. Une réflexion qui nous ramène cent mille ans en arrière. [Car celle ou] celui qui voit le plus loin dans le passé, voit le plus loin dans l’avenir. Une étincelle peut enflammer la plaine. »

Il sera donc question de l’Antiquité grecque, des Cyniques, de Diogène, de Cratès, d’Hipparchia, des débuts du capitalisme…

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Si l’on revient à Diogène, qui n’avait pour toute possession que son manteau et une besace contenant le nécessaire de survie, il faut souligner qu’il refusa le système et pratiqua la philosophie de la révolte, morale et individuelle. De même Crates de Thèbes, son disciple, et la compagne de celui-ci, Hipparchia, qui vivaient dans la rue et faisaient l’amour aux yeux de tous.

« Je ne veux pas être l’esclave de l’esclave. On dirait aujourd’hui la prolétaire du prolétaire : métro, boulot, dodo, marmot ! » « Je n’ai rien à cacher. Avoir une vie privée, c’est être privée de vie. »

Hipparchia ne respectait aucune des règles sociales de pudeur et de réserve imposées aux femmes et quand Théodore l’Athée lui demanda : « Qui donc a laissé sa navette sur le métier ? », elle lui répondit : « C’est moi, Théodore, mais crois-tu que j’ai mal fait si j’ai employé à l’étude tout le temps que, de par mon sexe, il me fallait perdre au rouet ? » Liberté des femmes et rapports égalitaires… On est loin des conceptions à propos des femmes d’Aristote ou de Platon.

« Plus les femmes sont libres plus la société est libre. »

Les Cyniques contestaient les valeurs prônées par la cité comme la richesse, la renommée et la religion qui assujettissent l’être humain.

Donc celle ou « celui qui voit le plus loin dans le passé, voit le plus loin dans l’avenir. [Et] une étincelle peut enflammer la plaine. »

L’origine de la crise, les perspectives écologiques et sociales, des propositions… 19, 20 et 21 juillet 2009 à Barcelone : Premier bio forum ou comment se réapproprier les toits de la ville et comment faire revivre la nature en milieu urbain…

« Celui ou celle qui voit le plus loin dans le passé, voit le plus loin dans l’avenir. Une étincelle peut enflammer la plaine. »

Utilisation de l’urine… comme carburant.

« Deux siècles de communautés libres aux Etats-Unis »

Conférence de Ronald Creagh, le 11 juin, sur les communautés libres aux Etats-Unis, dans le cadre du cycle de l’université populaire de Saint Denis.

«  Les communautés aux Etats-Unis réunissent des gens volontairement pour changer la vie tout de suite sans attendre une révolution future. Ils vivent leur utopie sous une forme libertaire… »

Est-ce une tradition étatsunienne ?

« Il y a manifestement une tradition communautaire qui a pris des formes extrêmement variées. Les communautés libertaires étaient minoritaires et le sont encore. Il ne faut pas se faire d’illusions. Mais il y a des communautés libertaires en France et partout dans le monde. »

Ronald Creagh est l’auteur d’une Histoire de l’anarchisme aux Etats-Unis d’Amérique (1826-1886) (éditions de la pensée sauvage) et de L’Affaire Sacco et Vanzetti (éditions de Paris).

Son prochain livre, Utopies états-uniennes. Expériences libertaires aux Etats-Unis, est actuellement en préparation et sera publié par les éditions Agone à la rentrée 2009.

« Deux siècles de communautés libres aux Etats-Unis »

à la Bourse du Travail de Saint Denis
9-11 rue Génin Métro Porte de Paris (ligne 13)