Concert de Christiane Courvoisier
29 septembre prochain à 20h30 au
Théâtre Clavel
Réservations : 01 43 52 20 40
Memorias Rojas y Negras
Christiane Courvoisier chante et dit les
Mémoires en Rouge et noir. Espagne 1936/1939
Textes magnifiques et terribles… Textes de luttes accompagnés par l’accordéon de Michel Glasko…
Mémoires en rouge et noir. Espagne 1936/1939.
Mémoires à vif et bouleversantes qui, lorsque l’on écoute Christiane Courvoisier, font écho aujourd’hui au refus d’une société telle qu’on nous la construit pour un futur immédiat, et à la nécessité de résistance.
La crise n’est qu’à ses débuts et la peur, utilisée comme une arme contre la conscience et la subversion, adopte des formes diverses — boostées par la communication — dans la volonté de contrôle par un pouvoir dont le programme est la remise à plat des droits des individus.
Mémoires en rouge et noir : une voix vibrante —
celle de Christiane Courvoisier —, un accordéon
comme une seconde voix —, celui de Michel Glasko.
Des chants de révolte, des chants d’espoir,
des chants de luttes qui ont cette force de
la belle écriture et l’émotion d’une mémoire vive.
« Mère, ils disent que nous devons
Aller tuer ou mourir
Et ceux qui le disent […]
Sont déjà en train de nous tuer […]
Moi, soldat
Soldat contre mon frère
Soldat non »
Soldat : non ! La guerre : non !
Rappelons qu’il y a en permanence dans le monde une cinquantaine de conflits armés, de guerres dont les victimes sont majoritairement des civils. Des scénarios orchestrés pour tuer au nom du pouvoir, de la soi-disant « démocratie », ils sont allumés et entretenus par les complexes militaro-industriels… Une histoire de profit tout simplement et cyniquement.
Brouiller les pistes et utiliser la frayeur pour faire oublier l’essentiel — l’injustice sociale —, c’est une méthode connue. Prenons par exemple la crainte d’une « pandémie » dont on nous parle sans cesse actuellement. Elle efface les millions de morts dans le monde pour cause de manque de soins, par l’absence de structures hospitalières…
La misère tue partout et tout le temps !
Dans les pays que l’on dit « émergeants », l’Inde par exemple, des enfants meurent de malnutrition au pied des buildings high tech en construction.
Mémoires en rouge et noir…
Les dictateurs se ressemblent et les dictatures sont semblables, même si les formes gagnent en sophistication et en dissimulation. L’oppression demeure et pèse sur les populations.
Mémoires en rouge et noir… Un bel album qui donne à penser…
« Tout passe et tout demeure,
Mais notre lot est de passer,
Passer en traçant des chemins,
Des chemins sur la mer.
Jamais je n’ai cherché la gloire,
Ni laissé dans la mémoire
Des hommes ma chanson ;
J’aime les mondes subtils,
Légers et gracieux,
Comme des bulles de savon.
J’aime les voir se teinter
De soleil et d’écarlate, voler
Dans le ciel bleu, trembler
Subitement et se briser…
Jamais je n’ai cherché la gloire.
Voyageur, ce sont tes traces
Le chemin et rien de plus ;
Voyageur, il n’y a pas de chemin,
On fait son chemin en marchant. »
(extrait de Chansons d’Antonio Machado)
Nouvelles de Tunisie avec Luiza Toscane.
La Tunisie. Voilà une dictature qui a l’aval des grandes puissances malgré les violations à répétition des droits humains. Sur fond de tourisme de masse, le régime tunisien déploie des efforts de communication impressionnants et enferme à tour de bras.
Sous quel prétexte ? L’antiterrorisme bien sûr.
Et la période des élections arrivant, la répression gagne en brutalité. Il ne s’agit plus à présent de sauver les apparences puisque les puissances occidentales, et en particulier la France, soutiennent le régime de Ben Ali.
http://www.liberez-ahmed-eleuch.net/
tunisnews.net (arabe et français)
Taoufik Ben Brik :
Ben Ali candidat à sa succession : "il Divo"
« C’est fait. Sous l’insistance des composantes du peuple, Ben Ali a déposé le 26 août sa candidature à l’élection présidentielle de 2009. Suspense garanti.
Les Tunisiens, poussière d’individus, voient le monde tel qu’il est et disent : "Pourquoi ?". Seul le général Ben Ali, descendant direct d’Hannibal Barka, soixante quinze ans et soixante quinzième du nom, voit le monde tel qu’il pourrait être et dit : "Pourquoi pas ?"Est-ce que ce Général a dit ça, la nuit du 6 novembre 1987, cloîtré dans son cagibi, en fomentant son coup d’état médical contre Bourguiba ? Est-ce qu’il a dit ça, le 26 mai 2002, lorsqu’il a modifié la constitution et a dépecé ce qui reste de la république pour se maintenir au pouvoir jusqu’à la mort et instaurer sa Dictature 1ère en catimini ? Le pouvoir mort ou vif. »
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