Chroniques rebelles
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Le Droit à la mort de Claude Guillon (IMHO) et Morte ou vive... ? Vive la Commune ! Avec Emmanuel Gradt et Jean-René Jalenques
Samedi 17 avril 2à10
Article mis en ligne le 19 avril 2010

par CP

Le Droit à la mort

Suicide, mode d’emploi,

Ses lecteurs et ses juges

de Claude Guillon (IMHO)

Et

Morte ou vive... ?

Vive la Commune !

D’Emmanuel Gradt

Avec Jean-René Jalenques et Emmanuel Gradt.

Ils vont jouer le 24 avril à Jarnac, aux 2èmes Rencontres des Passions Politiques.

Et aussi à Aurillac du 18 au 21 août !

Le Droit à la mort

Suicide, mode d’emploi,

Ses lecteurs et ses juges

« Je me suiciderais parce que je suis libre. Et je ne considère pas la Liberté comme un vain mot ; je l’étends au contraire jusqu’au droit de m’ôter la vie si je la prévois à jamais malheureuse. » En écrivant ces mots en 1855, Ernest Cœurderoy, résume bien ce qui est tabou : le libre-arbitre.

En ce début de XXIe siècle, le tabou demeure et la sentence qui condamne l’acte de se donner la mort, si elle a perdu quelque peu de sa violence, n’en n’est pas moins restrictive et acharnée. L’idée du droit à la mort est décidément intolérable au regard des institutions.

De quoi se demander pourquoi ? Sans doute parce qu’en se suicidant, on échappe à l’État ? En tout cas, l’interdit montre une constance à se « recycler » et conserve le même objectif : le contrôle des personnes.
« Le suicide, et sa tentative, ne constitue pas une infraction, un crime, mais
on n’a pas le droit de le commettre. La raison en est que ce serait un abus du droit d’existence. Le suicide n’est pas de cette façon un des Droits
[de la personne]. » Bel exercice de manipulation !

Avec ce nouvel essai, Le Droit à la mort. Suicide, mode d’emploi, ses lecteurs et ses juges, Claude Guillon pose à nouveau la même question fondamentale, celle du droit de disposer de son corps et de sa vie.

Décider de mettre fin à son existence, quelles qu’en soient les raisons, c’est comme décider pour une femme d’avoir ou non un enfant. Dans les deux cas, il s’agit d’une liberté de choix, d’un droit que l’on s’octroie, mais qui semble encore inacceptable dans la société, notamment dans la société française, mais également ailleurs. La morale est décidément complexe en matière de vie et de mort. Complexe car ceux et celles qui jugent et déclarent la détenir — la morale — sont souvent les mêmes qui réprouvent le droit à la mort et le droit à l’avortement, c’est-à-dire dans les deux cas de disposer de son corps, mais qui se disent pour la peine de mort. Pour résumer : le choix de la mort, non, mais la punition par la mort, oui.

Dans le contexte de la crise actuelle, il est fort probable que la tendance conservatrice bien pensante domine les esprits et fasse pression sur les législateurs pour la régression des droits, dont celui au suicide. Histoire de mystifier un peu plus les données du mal vivre dans une société inégalitaire.

C’est pourquoi, « le combat pour le droit de chacun [et chacune] à décider de sa vie et de sa mort, dont l’affaire Suicide, mode d’emploi aura été une importante étape, [doit se poursuivre], malgré et contre les tentations autoritaires et moralisatrices des démocraties, et le retour des fanatismes religieux. »

Morte ou vive... ?

Vive la Commune !

D’Emmanuel Gradt

Avec Jean-René Jalenques et Emmanuel Gradt.

Un spectacle de rue ? Un spectacle épique, populaire et coopératif pour cinquante personnages, deux comédiens, un percussionniste et tous les spectateurs et spectatrices volontaires ! Un spectacle qui raconte l’histoire de Commune de Paris de 1871 : comment elle s’est préparée, comment elle a surgi, comment elle a vécu… Et comment elle a fini.

Morte ou vive... ? Vive la Commune !

L’histoire d’un partage, d’une aventure révolutionnaire, d’une utopie… Belle histoire de plus d’un siècle et toujours aussi vivante…

En forme de happening, d’animation interactive, deux comédiens narrateurs et un percussionniste entraînent tous les spectateurs volontaires à tenir une cinquantaine de rôles, d’Adolphe Thiers à Louise Michel, en passant par un Garde national ou un soldat Versaillais.

Morte ou vive... ? Vive la Commune !

C’est l’histoire d’un conflit opposant des classes sociales très cloisonnées ; il en raconte les mécanismes, qui se répètent de siècle en siècle ; c’est l’histoire d’une utopie sociale et politique aux résonances actuelles très fortes.