Chroniques rebelles
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Samedi 23 mai 2015
Vincennes affiche son cinéma. Mouvement féministe et création audiovisuelle 1970-1980 : Regards croisés France - Espagne. Festival ciné Palestine
Article mis en ligne le 24 mai 2015
dernière modification le 26 mai 2015

par CP

Du 8 au 20 juin à l’université Paris 8 :

Vincennes affiche son cinéma

et dans ce cadre, les 12 et 13 juin :

Mouvement féministe et création audiovisuelle 1970-1980

Regards croisés France - Espagne

Avec Hélène Fleckinger, historienne du cinéma

Et

Du 29 mai au 7 juin

FESTIVAL CINÉ PALESTINE

Vincennes affiche son cinéma du 8 au 20 juin à l’université Paris 8.
Des films rares, oubliés, qui nous replongent dans le foisonnement d’idées, de discussions, de perspectives, d’initiatives différentes, encouragées et animées par la collectivité universitaire de Vincennes. Un moment, une parenthèse dynamique, une expérience où tout le monde semblait pouvoir s’exprimer, les professeur-es, les étudiants et les étudiantes, bref l’auditoire, comme le montre le film Vingt scènes à Vincennes. Un film passionnant à découvrir ou à redécouvrir qui trace avec brio l’ambiance et les débats de l’époque.

Dans le cadre de Vincennes affiche son cinéma, est organisé les 12 et 13 juin un colloque : Mouvement féministe et création audiovisuelle 1970-1980. Regards croisés France – Espagne. Plusieurs émissions des chroniques rebelles ont déjà abordé la création audiovisuelle liée au mouvement féministe et son importance dès le début des années 1970, notamment autour des films de Carole Roussopoulos, cette fois-ci ce sera une découverte en parallèle de la création audiovisuelle de l’autre côté des Pyrénées ou le témoignage de ce qui s’y passe.

Des regards croisés d’autant plus intéressants qu’ils se situent dans une période cruciale pour la population espagnole, la fin de l’ère franquiste et sa déliquescence, marquée par l’accélération de la répression militaire et policière en même temps que l’afflux croissant d’un tourisme de masse international.

Dans ce contexte, et dans un moment d’éveil fulgurant du cinéma espagnol, qu’en était-il des mouvements féministes, de leurs luttes et de leur expression ? Et quels étaient les liens entre les mouvements féministes français et espagnols ? Sans évidemment oublier le rôle des femmes exilées depuis 1939, des générations qui ont suivi et de la lutte antifranquiste qui s’est poursuivie au delà des frontières. [1]

Et

FESTIVAL CINÉ PALESTINE

Du 29 mai au 7 juin

Premier festival entièrement dédié au cinéma palestinien

J’ai envie de dire enfin ! car le cinéma palestinien est riche en expressions cinématographiques sous toutes ses formes. Sa diversité dépasse de loin l’actualité bien que de nombreux films, documentaires, courts et longs métrages, soient ancrés dans le quotidien de l’occupation, de l’exil, de la recherche ardente de la paix et traitent des conséquences sociales et culturelles inéluctablement engendrées par une situation de discrimination et d’apartheid.

Le cinéma palestinien est aussi un vecteur impressionnant pour comprendre la situation, omniprésente médiatiquement, mais dont l’approche est généralement biaisée par l’abondance et la superficialité des informations. En effet, le cinéma palestinien donne l’écho réel d’une culture politisée, qui ne se prive nullement d’un esprit aigu de la critique, d’une ironie percutante et d’un humour spécifique à plusieurs niveaux.

Comme le souligne le comité de programmation du festival, celui-ci a fait « le pari de mettre un coup de projecteur sur une nouvelle génération de cinéastes palestinien-nes, sur la distribution de ce jeune cinéma, qui mériterait d’être perçu autant pour la richesse de ses contenus que pour sa supposée grille de lecture des réalités du Proche-Orient. » Il s’agissait donc de « varier les registres cinématographiques ».

De Fix me de Raed Andoni — dont le titre initial devait être le Regard du chameau — à la Belle promise de Suha Arraf — film profond sur la condition des femmes, sur la résistance, les non dits et les classes sociales de la société palestinienne —, on aura aussi la possibilité de voir une série de courts métrages, dont Condom Lead de Arab et Tarzan Nasser, deux fictions de Hany Abu Assad — Paradise now et Omar —, Les Chebabs de Yarmouk documentaire de Axel Salavatori-Sinz, en fait plus d’une vingtaine de films à découvrir en présence de réalisateurs, de réalisatrices, de producteurs et de productrices. Un beau programme projetés dans plusieurs lieux : Les Trois Luxembourg, au cinéma Luxembourg, à l’Université Paris 8 et au Cinéma le studio d’Aubervilliers. [2]

Présentation par Selma et Rawan du comité de programmation du festival.

https://www.facebook.com/FestivalCinePalestine

infos : contact@festvalpalestine.paris

billetterie :www.festivalpalestine.paris/billetterie