Chroniques rebelles
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Samedi 17 juin 2017
Le Chasseur d’histoires d’Eduardo Galeano (LUX). 2e festival du cinéma aborigène australien au cinéma des cinéastes.
Article mis en ligne le 21 juin 2017
dernière modification le 25 juin 2017

par CP

Rencontre autour de ce livre et de l’œuvre d’Eduardo Galeano le 24 mai. Avec Sarah Chaumette, Renaud Lambert, Paco Ignacio Taïbo II

2e festival du cinéma aborigène australien jusqu’au 18 juin au cinéma des cinéastes, avenue de Clichy.

Une fois de plus, Eduardo Galeano s’est engagé dans la jungle du monde pour y glaner des histoires, des visions de vie et d’humanité, pour un dernier livre. S’il a observé, toute sa vie, l’amplification des inégalités, de la violence et de l’injustice, il a également reconnu la résistance, les élans de solidarité et l’imagination. Avec tous ces récits en forme de saynètes, il raconte la vie que, malgré tout, il a aimée.

À l’occasion de la publication du Chasseur d’histoires,
dernier livre d’Eduardo Galeano,

les éditions LUX ont organisé une rencontre
autour de ce livre et de l’œuvre d’Eduardo Galeano, le 24 mai dernier.

La comédienne Sarah Chaumette lit des textes
de Galeano,

Renaud Lambert, rédacteur
au Monde Diplomatique, revient sur la perception à
l’international de l’Amérique latine et sur l’engagement de Galeano,
enfin, présenté par Alexandre Sanchez (éditions LUX),
Paco Ignacio Taibo II,militant mexicain et auteur de nombreux polars, raconte ce que lui inspire Eduardo Galeano : la subversion du monde.

2e festival du cinéma aborigène australien jusqu’au 18 juin au cinéma des cinéastes, avenue de Clichy.

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LESA HUMANITAT de Hector Faver (17 juin à 21h30)

Ce documentaire, projeté en avant-première mondiale, donne la parole et une visibilité aux victimes du franquisme, recueille leurs témoignages, et se fixe pour but d’en finir avec l’indifférence d’une grande partie de la société et de rétablir le droit à la mémoire et à la justice. C’est un travail documentaire très important sur les victimes du franquisme. Un débat suivra en présence du réalisateur, Hector Faver, et de Soledad Luque, fondatrice de l’association “Todos los niños robados son también mis niños”.

EL BAR (Pris au piège) de Álex de la Iglesia ( lundi 19 juin à 21h30).

9 heures du matin. Madrid. Dans un bar de quartier, plusieurs clients et clientes prennent leur café. C’est alors qu’un homme, qui vient de sortir, se fait assassiner sous leurs yeux.

Le nouveau film d’Alex de la Iglesia, El Bar ou Pris au piège, est un portrait, en huis clos, de la société. Portrait au vitriol, dont le réalisateur a le secret, qui met en scène des personnages confrontés à une situation extrême. Quelles sont alors les réactions ? Les masques tombent, les fantasmes prennent le dessus et la paranoïa, très entretenue par les médias domine. Une réussite totale côté angoisse. Un film sur l’indifférence et l’humanité.

QUE DIOS NOS PERDONE de Rodrigo Sorogoyen avant-première 20 juin à 21h30, sortie nationale le 9 août

Madrid, été 2011. La ville, en pleine crise économique, est confrontée à l’émergence du mouvement des indignés et à la visite imminente du Pape Benoît XVI. Dans ce contexte, on confie à deux flics une enquête sur un serial killer. Une enquête qu’ils doivent mener dans la plus grande discrétion... La question est finalement de savoir si les deux flics sont différents du criminel qu’ils poursuivent. Un thriller percutant.