Chroniques rebelles
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Samedi 26 septembre 2020
Chroniques syndicales et chroniques rebelles.
Article mis en ligne le 3 novembre 2020

par CP

Chroniques syndicales et chroniques rebelles

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Dans les chroniques syndicales et les chroniques rebelles de Radio Libertaire nous avons choisi aujourd’hui de vous parler de sorties musicales, concert enregistré, concert en direct — le 3 octobre — et concert en janvier 2021 — oui, on s’y prend à l’avance. Ce sera en effet les 150 ans de la Commune de Paris, et le temps des cerises, pas question d’oublier… parce que ça branle dans le manche…

Sur la musique de Jean-François Pauvros, Antonin Rayon et Mark Kerr, quelques mots à propos du Printemps de la psychiatrie :
En mai dernier, à la suite de l’enquête militante sur les logiciels de recueil de données en Psychiatrie, Gilles et Clément expliquaient dans les chroniques
Ce que signifiait l’Appel du Printemps de la Psychiatrie
L’Opération « déconnexion » : Halte au codage de soins
« Une grève des actes en psychiatrie serait un temps de possible invention du commun. La grève, ou plutôt les grèves, s’inscrivent dans une histoire sociale commune, elles sont la possibilité d’une rupture d’un sens qu’on nous impose et permettent l’élaboration en puissance du commun et du sens que l’on veut faire exister. […] En d’autres termes, se réapproprier la grève, c’est ne pas se laisser déposséder par la machine technocratique capitaliste et le lot de catastrophe sanitaire et climatique qu’elle va continuer à nous faire vivre... »

La mobilisation du collectif redémarre, elle est dans l’attente d’une réforme importante du financement de la psychiatrie que les autorités veulent mettre en place, il est donc nécessaire d’attendre pour en mesurer les conséquences. Les membres du collectif viendront en parler et expliquer les enjeux dans les émissions de Radio Libertaire.

Pour mémoire : Depuis une vingtaine d’années, les ordinateurs ont largement pris place dans le quotidien des soignant.es en psychiatrie. Cette place croissante des ordinateurs n’est pas issue de leur demande, et les conséquences du fichage ne sont évidemment pas pris en compte.
Durant les années 1980 déjà se met en route un vaste chantier de réformes pour rendre le système de la sécurité sociale compatible avec les attentes du capitalisme mondialisé. Les dirigeant.es ne vont plus parler de la richesse du service public, mais bien des dépenses qui en découlent. Grâce à la construction politique de la dette de l’État qui serait due, en partie, aux dépenses liées au service public, le discours qui appuie les mesures d’austérité devient majoritaire. En ce qui concerne le champ de la santé, la « crise » de l’hôpital public est le résultat d’un « processus long de [sa] mise en faillibilité, [qui le] place au bord du gouffre financier » et qui s’appuie notamment sur la « construction [...] d’un discours sur la crise économique et le manque de moyens ». C’est à cette époque que l’État va déployer une grande quantité d’outils de calcul et d’évaluation pour rationaliser le travail, maîtriser les dépenses publiques, et évaluer les performances dans tous les secteurs de l’éducation, de la recherche, du travail social etc. Concernant la santé, il est recommandé une réduction de la notion de diagnostic, du temps passé avec les patient.es et la classification des symptômes… La logique est comptable. Depuis cette période de rationalisation, le budget alloué à la santé n’a cessé de diminuer, de même que les cotisations patronales et les impôts sur les hauts revenus.

Concert le 3 octobre au Théâtre Dunois (Paris 13e) à 20h.
(7 Rue Louise Weiss, 75013 Paris)
Avec la même formation que sur leur nouveau disque :
Jean-François Pauvros avec Antonin Rayon et Mark Kerr :
Le titre de l’album : À tort et au travers

Après le concert du 3 octobre à 20h, celui de janvier prochain.
Ce sera le week-end du 23 et 24 janvier.
Colloque, débats et concert du trio Utgé-Royo…
Tout le programme sur le blog :
http://federation-anarchiste-groupe-commune-de-paris.over-blog.com

Au cinéma depuis le 9 septembre :
À MA PLACE de Jeanne Dressen
C‘est un appel, un cri de colère mêlé d’espoir, adressé à ceux et celles qui se révoltent et refusent d’accepter ce qui est présenté comme incontournable. Savannah est étudiante et issue de la classe ouvrière. Elle se cherche et s’engage dans le mouvement Nuit debout…

Autre film, Antigone de Sophie Deraspe
En salles depuis le 2 septembre 2020
L’adaptation du thème d’Antigone dans une réalité sociale contemporaine est une réussite. L’histoire de la famille d’Antigone a tous les codes de la tragédie, qui s’ouvre sur la mort des parents, l’exil et la mort du grand frère comme une fatalité.
La figure d’Antigone est celle de la rébellion contre la loi des humains et sa détermination sans concession suscite soit l’admiration, soit le rejet et l’incompréhension. L’amour qui l’unit à Hémon, comme dans la tragédie de Sophocle, ne la sauve pas, mais scelle un pacte entre eux. Le regard échangé avec la petite fille qu’Antigone croise dans l’aéroport la ramène au début de l’exil. C’est en quelque sorte une boucle de l’irrémédiable, mais c’est aussi une vision superbe de la révolte et du refus du conformisme.
Un très beau film sur la jeunesse, l’exil, l’immigration et l’incompréhension des institutions étatiques. À voir depuis le 2 septembre

Les chroniques rebelles avec du cinéma, chroniques, entretiens —, des livres, la revue Réfractions, le n° 44…
Du cinéma : un entretien avec Ana Dumitrescu, réalisatrice de Trio
une rétrospective de 5 films d’Ida Lupino en copies restaurées
Ailleurs, un film d’animation de Gints ZILBALODIS

JOSEP, un film d’animation de Aurel retraçant le périple de Josep Bartolí antifranquiste et artiste à partir de la Retirada en 1939…

Un entretien avec Mario Barroso, réalisateur de L’Ordre moral

Trio
Film d’Ana Dumitrescu
(en salles depuis le 16 septembre)

Trio un documentaire ? Par certains côtés. Fiction ? Aussi peut-être. Musical ? Certainement puisque la musique est en quelque sorte un fil d’Ariane…
Pour la réalisatrice, « Trio n’est pas un documentaire. Ce n’est pas non plus une fiction. Nous sommes dans un espace à part qui relève de l’essai cinématographique, c’est-à-dire de ces films qui sont à la frontière des deux genres. » Alors disons que c’est un récit musical et intime… Autrement dit, cela pourrait s’appeler il était une fois un homme, un violon, une femme et leur tribu… Et là commence, après une rencontre fortuite, un voyage à travers la vie d’un violoniste d’origine rom, son quotidien, sa musique et aussi les événements politiques qui ont marqué les trente dernières années de la Roumanie. Ce qui génère « une réflexion politique 30 ans après la chute du communisme, une réflexion sur être rom aujourd’hui en Europe, [et puis c’est également] un film sur la violence sociale. »

Trio ou le quotidien d’une famille, les traditions musicales rom, le lien entre hier et aujourd’hui et le parcours merveilleux dans la magie musicale qui se transmet et évolue.

Après Khaos, les Visages humains de la crise grecque, Même pas peur, deux films pour lesquels nous avions reçu Ana dans les Chroniques rebelles, voici qu’elle nous offre un voyage poétique et musical avec son nouveau film, Trio.
L’entretien est choral et a été réalisé dans le cadre du Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier en octobre dernier.

Ida Lupino, une femme cinéaste dans le Hollywood des années 1950
Rétrospective de 5 films en copies restaurées
Dans le film documentaire de Tom Donahue, Tout peut changer, et si les femmes comptaient à Hollywood ? le point important abordé est le manque de femmes dans la réalisation du cinéma hollywoodien, depuis le passage du cinéma muet aux Talkies, c’est-à-dire au cinéma parlant. Les moyens exigés étant plus importants, de fait les producteurs et les banques — en majorité des hommes — préféraient confier les réalisations de films à des réalisateurs. Ida Lupino est donc l’une des très rares femmes réalisatrices dans un monde dominé par des hommes, et cela depuis les années 1930.

Comédienne étonnante, scénariste et réalisatrice, elle possède une maîtrise de son métier de cinéaste qui l’a font admirer de quelques uns de ses collègues. C’est aussi la première femme à aborder des sujets du quotidien, mais tabous dans la société états-unienne des années 1950, le viol, la bigamie, la maternité non désirée…
MARTIN SCORSESE dit d’elle qu’elle « possédait d’extraordinaires talents, dont celui de la mise en scène. On se souvient de son travail d’actrice exigeant et rayonnant, mais ses magnifiques réussites de cinéaste sont un peu restées dans l’ombre, ce qui est injuste. Elle fut une véritable pionnière, et ses films sont de remarquables morceaux de musique de chambre traitant de sujets très hardis d’une façon très claire, presque documentaire. Ses films marquent une date dans l’histoire du cinéma américain. Les films de Lupino étudient les âmes blessées d’une façon très méticuleuse, et décrivent le lent et douloureux processus par lequel les femmes tentent de se battre avec leur désespoir, pour redonner un sens leur vie. Ses héroïnes sont toujours d’une grande dignité, à l’image de ses films. C’est une œuvre marquée par l’esprit de résistance, avec un sens extraordinaire de l’empathie pour les êtres fragiles ou les cœurs brisés. »

Pour son troisième film, Outrage, elle réussit un film noir qui traite de la sidération que peut provoquer le viol et des graves conséquences psychologiques d’une telle agression. Ida Lupino traite le sujet avec une sensibilité rare, sans voyeurisme ni complaisance.

Dans la foulée d’Outrage, à partir du 30 septembre, arrivent sur les écrans quatre autres films d’Ida Lupino : une rétrospective de son œuvre et une occasion de découvrir ou de redécouvrir le travail indépendant, engagé et féministe d’Ida Lupino. À signaler que deux des films — The Bigamist (Bigamie) et Never fear (Faire face) — sont inédits en France.

NEVER FEAR (Faire Face)
Un couple de jeunes danseurs répète la première de leur spectacle. Mais la jeune femme contracte la polio, qui met fin à sa carrière. « Encore une fois Ida Lupino casse la tradition du cinéma hollywoodien où les personnages en fauteuil sont soit bourreaux, soit victimes, soit excentriques, en faisant de son héroïne une simple femme dont le rêve est brisé par la maladie. »

THE HITCH-HIKER (Le Voyage de la peur)
Road movie en huis clos avec un tueur en série. Deux copains partent en vadrouille ayant pris pour prétexte une partie de pêche, seulement voilà, ils croisent sur la route un tueur qu’ils prennent en stop… Trois hommes en mal de virilité, deux maris roublards et quelque peu frustrés et un psychopathe.
Quasiment tout le début du film et les premiers crimes sont cadrés sur les pieds du meurtrier et de ses victimes, ce qui ajoute au climat angoissant. Ida Lupino réalise un film noir haletant qui plonge, avec finesse, dans les faiblesses psychologiques des personnages. Le Voyage de la peur ou la virilité passé au grill…

THE BIGAMIST (Bigamie)
Interprété à la fois par Ida Lupino et Joan Fontaine, le film raconte la vie d’un homme, partagé entre deux amours. Son secret est dévoilé par une enquête suite à la demande d’adoption du couple Joan Fontaine/Edmond O’Brien. Deux vies, deux villes, deux femmes… Et le piège se referme.

NOT WANTED (Avant de t’aimer)
C’est le film qui marque les débuts d’Ida Lupino dans la réalisation. Not Wanted démarre sur le vol d’un bébé par une jeune femme, Sally. Arrêtée par la police, elle raconte les raisons de son geste à la mère de l’enfant. Enceinte, abandonnée par son amant, et se sentant incapable d’assumer seule un bébé, elle l’a confié à une institution pour adoption. Mais rapidement elle regrette son geste et, désespérée, veut récupérer l’enfant à tout prix. Dans tous les films d’Ida Lupino, le contexte social est omniprésent de même que la critique de la société états-unienne.

L’Ordre moral
Film de Mario Barroso
(sur les écrans le 30 septembre)

L’ordre moral ou le récit d’une femme qui se libère de son milieu social, des apparences et des préjugés de classe. Librement inspiré de faits réels, l’Ordre moral raconte l’histoire de Maria Adelaïde Coelho da Cunha, héritière et propriétaire du journal Diário de Notícias. Ce n’est cependant pas un biopic, le film retrace le processus d’émancipation d’une femme, qui refuse le rôle assigné par la société et, de plus, fait montre d’une empathie vis-à-vis des « démuni.es », ce qui évidemment détonne par rapport à son milieu. Son attitude, considérée alors comme une déviance, donne droit à son mari de l’interner : avoir une liaison avec un homme plus jeune et qui n’est pas de sa classe sociale est impensable. Cela fait scandale.

Maria Adelaïde va cependant se rebeller et refuser cet ordre moral qu’on lui impose. Face aux pontes de la psychiatrie, elle démonte leurs arguments, les hypocrisies de la société et l’obligation des apparences, surtout pour les femmes. « J’avais décidé [explique Mario Barroso] que je ne voulais pas vraiment raconter cette histoire sous l’angle d’un amour torturé, d’une grande passion. Ce qui m’a fasciné, c’est cette femme pleine de force, qui s’est battue et a gagné, qui a eu le courage d’abandonner une famille, le confort matériel, et de partir. En fait, c’était une femme libre qui a tout donné pour vivre son désir de liberté. Elle a décidé de choisir sa vie, chose qui à l’époque était extrêmement difficile, comme la suite des évènements l’a prouvé. »

Maria de Medeiros incarne avec force cette femme luttant contre le patriarcat, la domination machiste et la violence sociale… Un film passionnant, une image superbe et une interprétation remarquable.
L’Ordre moral de Mario Barroso au cinéma le 30 septembre.
À signaler : la musique de l’Ordre moral est de Mário Laginha.
Entretien avec Mario Barroso

Ce 30 septembre est riche en sorties de films excellents : Deux films d’animation exceptionnels :
Ailleurs
Film d’animation de Gints ZILBALODIS
( au cinéma le 30 septembre)

À demi inconscient, coincé dans son parachute accroché à un arbre solitaire, un jeune homme regarde le paysage désertique alentour. Mais comment est-il arrivé sur cette île mystérieuse ?
Soudain, il perçoit un bruit sourd de pas qui se rapprochent à une cadence inquiétante… Apparaît alors une créature, énorme. Le garçon se dégage in extrémis et lui échappe de peu, mais le monstre le poursuit, inexorablement, au même rythme, mais parfois des barrières invisibles le bloquent. C’est ainsi pour une partie de l’île où le garçon trouve refuge et rencontre un compagnon. L’ile est visiblement interdite au monstre, alors comment rejoindre la civilisation ?

Un chef d’œuvre de l’animation, inclassable, en version internationale sans dialogues ni voix off, habité par une bande son qui mêle musique — plutôt climat musical —, et ambiances en totale osmose avec le récit. Le film se présente sous forme de plusieurs chapitres comme une quête initiatique ou une poursuite. Entre conte et thriller… C’est un voyage magique aux confins de l’imaginaire !

JOSEP
Film d’animation de Aurel
(30 septembre)

Février 1939. La Retirada : des milliers d’Espagnol.es fuient l’avancée des franquistes. Le gouvernement français les désarme et les parque dans des camps de concentration, prélude aux camps pendant l’Occupation.
Des fusils abandonnés à la frontière, une machine à écrire, la faim, le froid, la mort… La Retirada, « ça a le goût du sang » !

Des images terribles, le fascisme ordinaire et le besoin d’humilier. On ne peut éviter de faire le lien avec aujourd’hui et le traitement des migrant.es.
Deux hommes vont se lier d’amitié, l’un est gendarme, l’autre est dessinateur. De Barcelone aux camps, du Mexique à New York, l’histoire de Josep Bartolí, combattant antifranquiste du POUM et artiste témoin exceptionnel. Lui-même dessinateur, Aurel définit ainsi son film : « Montrer le dessin comme un cri. » C’est cela : un cri !

Autonomes
Film de François Bégaudeau

Autonomes est un film très actuel dans le contexte de la situation engendré par la pandémie du corona virus. Des exemples de « retour à la terre », ou plutôt des décisions de vivre autrement, de ne pas se conformer aux critères actuels de vitesse, de compétition. Un autre choix de vie, en rupture avec le modèle, les modèles en cours.
Un film documentaire qui génère des réflexions, cela se passe en Mayenne. Des histoires de solidarité et d’échanges : histoire de vivre autrement.
Au cinéma le 30 septembre.

Un Pays qui se tient sage
Film documentaire de David Dufresne
(30 septembre)

Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes sont l’objet d’une répression de plus en plus violente. Un pays qui se tient sage est un questionnement sur l’ordre social et la légitimité de l’usage de la violence par l’État.

La Femme qui s’est enfuie
Film de Hong Sangsoo
(30 septembre)

Après le très beau Hôtel by the River, la Femme qui s’est enfuie raconte le périple amical d’une jeune femme qui visite trois anciennes amies alors que son compagnon est absent. Mais chaque rencontre, chaque conversation est interrompue par un homme…

Et pour conclure ces chroniques :
Réfractions N° 44
Avis de tempêtes : la fin des beaux jours ?

Montage d’extraits lus par Nicolas Mourer : éditorial du N° 44, David Watson, Pablo Servine et Nicolas Gey.

Quand le Paradis devient l’Enfer...
Film de Zaida Bergroth

Vendredi 2 octobre 2020 à 20h00 au Reflet Médicis
Dévouée corps et âme à la gouroue Maria Åkerblom, la jeune Salomé fait la connaissance de Malin qui essaie de la sortir de son endoctrinement sectaire. Alors que les deux jeunes filles se rapprochent, la folie meurtrière de Maria se révèle au grand jour... Inspiré de faits réels et servi par un magnifique casting féminin, le film a notamment été sélectionné au Festival de Toronto.

Demain les flammes n° 4

Le fanzine Demain les flammes présente un sommaire composé avec Nicolas Marvey qui s’intitule « Babel » et offre quelques perspectives dans les méandres des langues produites ou détruites par la force du colonialisme et de ses affidés. Il propose une plongée dans quelques trajectoires singulières : l’épopée d’un Inuit dans des contrées terribles, la confrontation de deux mythologies dans le Pacifique, la voix d’un cantonnier sicilien qui entre en littérature, et enfin une déambulation géographique et intime par-delà les océans et les identités.
› Portfolio. Une adaptation graphique du mythe de Babel.
› Voyage chez les Kablunat
› Tahiti 1767. Une rencontre. Deux peuples. Deux versions.
› Le disque. Une adaptation sonore des « Lieux sous-cutanés ».
96 pages et un CD à Publico ou à commander à :
Demain les flammes / 3, rue des Cheminots / 31500 Toulouse
Demain les flammes devient aussi une maison d’édition qui publie des livres à partir de cet automne entre 2 et 6 par an, en fonction du temps, de l’énergie, des idées et des sous…