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Samedi 15 janvier 2022
Los Lobos de Samuel Kishi Leopo. Sunless Shadows Mehrdad Oskouei. Memory Box de Khalil Joreige et Joana Hajithomas. Funambules de Ilan Klipper. Little Palestine, journal d’un siège de Abdallah Al Khatib. Michael Cimino, un mirage américain de Jean-Baptiste Thoret
Article mis en ligne le 17 janvier 2022

par CP

Los Lobos
Film de Samuel Kishi Leopo (19 janvier 2022)

Sunless Shadows (Ombres sans soleil)
Mehrdad Oskouei (au cinéma depuis le 12 janvier 2022)

Memory Box
Film de Khalil Joreige et Joana Hajithomas (19 janvier 2022)

Rencontre avec les cinéastes

Funambules
Film de Ilan Klipper (19 janvier 202)

Little Palestine, journal d’un siège
De Abdallah Al Khatib (dans les salles depuis le 12 janvier)

Extrait d’un entretien avec le réalisateur

Michael Cimino, un mirage américain
Film de Jean-Baptiste Thoret sur les écrans le 19 janvier

Et nous en parlons avec Marc Olry de Lost Films

Los Lobos
Film de Samuel Kishi Leopo (19 janvier 2022)

Deux enfants, Max et Léo quittent le Mexique avec leur mère Lucia pour aller aux Etats-Unis. Si la famille s’attendait à une vie meilleure, le premier jour les fait déchanter avec la recherche d’un appartement, 500 dollars pour un gourbi, mais impossible de trouver quelque chose de convenable quand on est immigrée et sans le sou.
Los Lobos est filmé à travers le regard de Max et sa perception du « nouveau monde », l’immigration et le danger, sa mère absente pour travailler dans plusieurs jobs, l’absence du père, les voisins dont les enfants ne comprennent pas la langue et les règles. La seule présence durant des journées interminables, c’est la voix enregistrée de leur mère sur un magnétophone et celle du grand père.

Los Lobos ouvre l’univers de ces petits loups avec une idée merveilleuse de réalisation, celle d’animer soudain leurs dessins, une seconde couche de narration pour mieux comprendre les conditions de vie. Car finalement peu de choses sont révélées sur cet exil décidé par la mère, peu de choses sinon par quelques signes parfois fugaces, la drogue et le souvenir de disputes, que Max associe aux événements de la famille sans bien les comprendre. Pour les deux enfants une chose est certaine, c’est la promesse de leur mère de les emmener à Disneyland à la condition qu’ils s’expriment en anglais : « I want to buy a ticket to go to Disney ». C’est l’antienne et le rêve d’un autre horizon pour les deux enfants et échapper à l’attente de Lucia durant de longues journées.

L’enfermement, le fait de se sentir étranger, la curiosité, l’observation donnent au regard de Max, à 8 ans, une acuité saisissante. Los Lobos est aussi un constat des conditions de travail de la main d’œuvre immigrée, la misère régnante dans ces quartiers… Et avec la galerie de portraits, en images fixes, qui termine le film, on est loin du mythe de l’American Way of Life et de l’idée d’un pays des opportunités… Histoire de balayer les clichés grâce à la vision des petits loups sur les Etats-Unis. Mais ils veulent quand même aller à Disneyland !
Inspiré pour une part de l’enfance du réalisateur, Los Lobos finit cependant sur une touche d’espoir et d’ouverture, c’est un conte ancré dans la réalité…
Los Lobos de Samuel Kishi Leopo au cinéma le 19 janvier 2022

Sunless Shadows (Ombres sans soleil)
Mehrdad Oskouei (au cinéma depuis le 12 janvier 2022)

Après Des rêves sans étoiles, Merhrdad Oskouei poursuit une démarche cinématographique et une étude dans le centre carcéral pour mineures dans lequel il a filmé durant douze ans. « Mon grand-père et mon père ont été prisonniers politiques d’où ma grande fascination pour le monde carcéral », explique-t-il. Sunless Shadows (Ombres sans soleil) s’attache à un groupe de jeunes filles coupables ou complices du meurtre de leur père, de leur mari ou de l’un des hommes de la famille.
Dans son précédent film, Des rêves sans étoiles, Mehrdad Oskouei soulignait la responsabilité de la société dans les crimes et délits commis par de très jeunes filles, dans ce nouvel opus, il va plus loin encore dans l’analyse des causes et conséquences des actes de désespoir d’adolescentes acculées par une situation insupportable. La maltraitance, l’indifférence des autorités, l’humiliation des femmes est chose courante et la seule réponse est la répression et la loi du Talion en cas d’irréparable.

Au début du film, le réalisateur laisse Sara seule devant la caméra à laquelle l’adolescente confie ses pensées intimes, ses craintes et ses doutes avec une simplicité bouleversante, c’est un message d’amour à sa mère et à sa sœur incarcérées dans une autre prison. L’émotion est tangible, d’autant que ces femmes risquent la peine de mort et attendent le verdict depuis des années. Sara n’avait pas 15 ans au moment des faits et la condamnation dépend également du pardon du reste de la famille, comme l’explique l’une des mères : « mes deux fils n’ont pas fait leur deuil et ils veulent me voir la corde au cou ». Le film pose de nombreuses questions sur ce qui pousse les femmes, les adolescentes à en arriver à un tel acte, car après des années de prison, elles sont convaincues de n’avoir eu aucune autre solution pour sortir d’une spirale de violences. « C’est dur de tuer [confie l’une des mères], sur le moment on ne réalise pas, c’est une libération, c’est la fin de 23 ans de souffrances et d’humiliations », c’est aussi pour certaines une manière de protéger les femmes et les enfants des brutalités familiales. L’une des jeunes filles raconte comment, s’étant réfugiée au commissariat, couverte de sang et avec une jambe cassée, elle est accueillie par un refus d’enregistrer sa plainte. Il y a aussi cette adolescente mariée à 12 ans, enfermée et brutalisée par son mari, qui ne trouve aucun autre recours. Dans ce film, on voit les meurtres sous l’angle des criminelles : les femmes et les filles. La démarche du réalisateur est d’analyser « leur acte meurtrier sous différents angles, [il s’agit de] comprendre et découvrir leurs raisons et déterminer si l’acte lui-même avait été difficile à accomplir. Certaines disent qu’elles auraient dû divorcer plutôt que de tuer. » Mais qu’advient-il lorsque le divorce est refusé par le mari, sans que le consentement de la femme soit pris en compte ?

L’une des séquences du film les plus fortes est certainement celle où les jeunes filles échangent sur leurs condamnations, sur les raisons profondes de leur acte et sur ses conséquences. Elles parlent d’abord du rôle attribué aux femmes « cuisiner, nettoyer, faire des enfants » et bien sûr se taire… et subir les violences conjugales, « mais c’est fini le temps des cavernes ! » remarque l’une d’elles. Puis une autre se tourne vers la caméra et s’adresse au réalisateur « va filmer les parents qui nous marient beaucoup trop tôt », et cette loi du Talion qui date d’un autre âge, sans compter que la notion de « prix du sang » — 3000 euros réclamés pour être pardonnée par la famille à une gamine qui n’a pas un sou — tient de l’aberration absolue. La conclusion fuse alors : « c’est notre société qui est coupable ! ». Le film montre également que cet environnement fermé et entièrement féminin, au delà de l’enfermement, est aussi un refuge qui les protège d’une société dominée par les hommes.
Le film est dédié à Ayda qui s’est donné la mort quelques semaines après sa libération.
Sunless Shadows se termine avec Sara, face caméra, comme au début… métaphore d’un problème non réglé et sans fin : « Bonjour maman… »
Sunless Shadows de Mehrdad Oskouei sur les écrans depuis le 12 janvier.

Memory Box
Film de Khalil Joreige et Joana Hajithomas (19 janvier 2022)

Un jour de Noël, Maia et sa fille, Alex, reçoivent à Montréal où elles résident un colis en provenance de Beyrouth. Colis qui comporte des cahiers, des cassettes et des photographies, la correspondance de Maia adolescente, qu’elle a envoyé de Beyrouth pendant la guerre civile à sa meilleure amie réfugiée à Paris. Tandis que Maia refuse d’affronter ce passé brusquement resurgi, Alex s’y plonge en cachette et découvre l’adolescence tumultueuse et passionnée de sa mère dans les années 1980, de même que des secrets jusqu’alors ignorés d’elle.

Rencontre avec Joanna Hajithomas et Khalil Joreige durant le festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier, où le film a été présenté en avant première en octobre dernier. À cette occasion, une rétrospective de leurs œuvres était également projetée, de même qu’une installation réalisée dans le cadre du festival par les deux cinéastes donnait à voir plusieurs regards de réalisateurs et réalisatrices libanaises à propos du Liban et de la relation à l’image.
Memory Box de Khalil Joreige et Joana Hajithomas en salles le 19 janvier 2022.
Musiques : Bachar Mar Khalifé, Le Prophète.

Funambules
Film de Ilan Klipper (19 janvier 202)

Personne ne sait de quoi est faite la frontière qui nous sépare de la folie. Personne ne sait en quoi elle consiste. D’abord appelé les Fous dans la ville, Funambules est un film qui ne rentre dans aucune case, et est caractérisé par une démarche de recherche « la seule qui m’intéresse quand je fais du cinéma », déclare Ilan Klipper.
Lors du tournage de son documentaire Sainte Anne hôpital psychiatrique, il se demande comment les gens vivent hors les murs, dans la société. « Chacun avait à l’évidence une vie et une histoire en dehors de l’institution, l’un d’eux était même chercheur au Commissariat à l’Energie Atomique... L’envie de Funambules vient donc profondément de là. » Le titre Funambules exprime certainement mieux ce passage ténu entre normalité et folie. D’ailleurs, on peut se poser aussi la question sur cet état des protagonistes du film, cet autre côté du miroir : est-ce de la folie ou de la marginalité ?

Entre fiction et documentaire, Funambules donne à voir et à entendre des personnes dont l’univers rêvé tient lieu de réalité. Ils et elles ont accepté de participer au tournage, de raconter leur propre réalité et, comme le dit le réalisateur, ils et elles ont quelque chose en plus qui fait que le film prend une dimension poétique extraordinaire. Le film est un mélange déroutant de scènes prises sur le vif et de scènes composées, organisées. « Pour élaborer ma mise en scène [explique le réalisateur], je l’ai pensée avec les patients. J’ai compris que j’avais envie de trouver des gens avec un univers fort qui permettrait de mettre en place pour chacun un dispositif différent, en invitant à chaque fois un peu de fiction. »

Le film n’est certainement pas sur la folie, mais plutôt sur la marge, avec un processus narratif très intéressant qui consiste en une première partie réaliste, proche du documentaire et, petit à petit, entrer dans l’imaginaire des protagonistes. C’est une mentalisation progressive, qui présente les personnages et laisse le public s’imaginer qu’il regarde un documentaire classique avant de basculer peu à peu vers du fantastique.
Funambules est une réflexion profonde sur le regard que porte la société sur la marginalité qui passe aussi par le choix de où placer la caméra, comment filmer et jusqu’où pour éviter toute forme de voyeurisme. « Être voyeur pour moi c’est suivre un personnage sans savoir ce que tu filmes [dit Ilan Klipper], sans anticiper ce qui va se passer, en étant juste à l’affût. Dans ce cas, tu ne peux jamais mesurer ce que la personne te donne. Mais quand tu as organisé les choses, tu te mets plus naturellement à bonne distance et tu peux rebondir. Dans la même logique, je filme beaucoup avec des plans sur pied, posés, composés. Pas saisis au vol. »

Funambules, entre équilibre et déséquilibre, entre distance et fascination, est un film mosaïque d’où s’échappent des paroles : « Je suis dans un hôpital psychiatrique, dehors les gens vous mettent la pression »… « Tu es dans mon champ et ça me perturbe »… « Des sacrifices, j’en ai déjà fait, mais toujours le poing levé »… « Ma maladie, c’est des formes et des couleurs »… Pour conclure, Ilan Klipper évoque Alain Resnais, qui « expliquait chercher toujours à atteindre l’inconscient du spectateur. C’est ce vers quoi je tends aussi. Les formes fragmentaires le permettent. Je suis le premier à avoir besoin d’être surpris y compris comme spectateur, à ce qu’il y ait une forme de fragilité dans le cinéma. »
Funambules de Ilan Klipper au cinéma le 19 janvier.

Little Palestine, journal d’un siège
De Abdallah Al Khatib (dans les salles depuis le 12 janvier)

Extrait d’un entretien avec le réalisateur

Le camp palestinien de Yarmouk était auparavant un agglomérat d’immeubles inachevés, de bâtiments « provisoires », une ville verticale se hissant toujours plus haut, avec ses étages ajoutés au rythme des générations se succédant dans cette enclave palestinienne de la banlieue de Damas. En 2013, le régime syrien met en place un siège, bombarde le camp et affame la population. « Je suis d’un pays où les fenêtres donnent sur le manque de nourriture », dit la voix off.

Little Palestine. Journal d’un siège de Abdallah Al Khatib est un témoignage de l’intérieur, qui rapporte le quotidien dramatique des asségié.es, les réflexions, les faits sans rajouter à l’horreur présente sur les images s’agissant du regard d’un homme épuisé, celui des malades, des femmes cherchant à se nourrir dans des détritus, ou encore dans l’attitude des enfants qui, dans ce chaos immobile, résistent. Le film est également un hommage à la solidarité, au courage de nombreuses personnes, et aux enfants impressionnants par leur maturité face à la situation.

Lors de notre rencontre avec Abdallah, la première question a concerné sa relation à la caméra dans cette situation extrême, autrement dit : que signifiait “filmer” dans une situation de survie ? Il faut souligner l’importance de Little Palestine, qui, au delà de son caractère de témoignage exceptionnel, est aussi un grand film de cinéma.
L’entretien avec Abdallah Al-Khatib sera diffusé intégralement samedi prochain en compagnie de Zeina Toutounji qui a traduit notre entretien.

Michael Cimino, un mirage américain
Film de Jean-Baptiste Thoret sur les écrans le 19 janvier

Discussion avec Marc Olry de Lost Films

Dans ses films, Michael Cimino évoque les « blessures de l’histoire » [états-unienne], par exemple la guerre du Vietnam et ses séquelles avec son film Deer Hunter (Voyage au bout de l’enfer), et tout d’abord la conscription des ouvriers. La Porte du Paradis évoque la face dissimulée de la Frontière, la sauvagerie des riches éleveurs WASP dans l’Ouest des États-Unis vis-à-vis des immigrés venus cultiver un lopin de terre.

Entre l’obsession d’une image démocratique défendue par l’élite tout en préservant ses intérêts capitalistes, et les fondements du pays — génocide des Indiens, racisme et esclavage —, l’histoire états-unienne s’embrouille dans les contradictions de son roman national. « L’image d’une Amérique originelle et idéale enfouie dans les plis de l’inconscient du pays, Cimino n’a cessé de la traquer, et d’en constater en même temps l’inexistence », écrit Jean-Baptiste Thoret. Michael Cimino, s’il est un « idéaliste inconsolable », n’est cependant pas dupe lorsqu’il déclare que « Faire des films, c’est inventer une nostalgie pour un passé qui n’a jamais existé ».

Pour comprendre ses films, il faut voir et connaître les paysages, les espaces où ils ont été tournés, dit Cimino à Thoret en 2010, pour ensuite l’entraîner dans un « road-movie oral et enregistré ». Un reportage en roue libre et des enregistrements que, dix ans plus tard, Jean-Baptiste Thoret reprend pour repartir « sur les traces de Michael Cimino, à la recherche de son Ouest, cette Amérique réelle et fantasmée qui a traversé ses films, des espaces grandioses du Montana où il a tourné La Porte du paradis à la communauté de Mingo Junction, Ohio, cette petite ville sidérurgique qui a servi de décor à Voyage au bout de l’enfer. » À présent, elle illustre la dégringolade et le phénomène de la désindustrialisation. Cela donne un road-movie documentaire absolument captivant et aussi des images à couper le souffle, Michael Cimino, un mirage américain.

« En avril 2010, Jean-Baptiste Thoret prend la route avec Michael Cimino, de Los Angeles au Colorado. « Si vous voulez comprendre mes films, lui avait alors dit le réalisateur de Voyage au bout de l’enfer, vous devez voir les paysages où ils ont été tournés ». Ce road-movie oral et enregistré deviendra d’abord un profile publié dans les Cahiers du Cinéma puis un livre, Michael Cimino, les voix perdues de l’Amérique (Flammarion). Dix ans plus tard, Cimino n’est plus mais son fantôme continue de hanter certains replis de l’espace américain.

Tourné au cours de l’hiver 2020, Michael Cimino, un mirage américain, repart sur les traces de Michael Cimino, à la recherche de son Ouest, cette Amérique réelle et fantasmée qui a traversé ses films, des espaces grandioses du Montana où il a tourné La Porte du paradis à la communauté de Mingo Junction, Ohio, cette petite ville sidérurgique qui a servi de décor à Voyage au bout de l’enfer. »


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