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Samedi 26 mars 2022
Retour à Reims de Jean-Gabriel Périot. Aristocrats de Yukido Sode. Le Grand mouvement de Kiro Russo. Deux sous d’espoir de Renato Castellani. Azuro de Matthieu Rozé
Article mis en ligne le 30 mars 2022
dernière modification le 29 mars 2022

par CP

Retour à Reims
Film de Jean-Gabriel Périot (30 mars 2022)

Aristocrats
Film de Yukido Sode (30 mars 2022)

Le Grand mouvement
Film de Kiro Russo (30 mars 2022)

Deux sous d’espoir
Film de Renato Castellani (30 mars 2022)

Azuro
Film de Matthieu Rozé (30 mars 2022)

Retour à Reims
Film de Jean-Gabriel Périot (30 mars 2022)

Adapté de l’essai autobiographique de Didier Eribon, à la fois intime et politique, Retour à Reims de Jean-Gabriel Périot se réapproprie en quelque sorte ce récit historique grâce au montage impressionnant d’images et de sons — archives et extraits de films —, lié.es à la classe ouvrière et à son évolution perceptible au cours d’une période qui, finalement, peut paraître assez courte. Le film transmet un climat, une mémoire collective, réelle, vive, tangible, sans pour autant gommer le caractère personnel du récit, puisque le fil conducteur du film est une voix off, qui donne les repères du temps historique et familial. La perspective sociale et politique ainsi retracée sur plusieurs décennies et plusieurs générations, donne à percevoir le glissement orchestré de la disparition de régions ouvrières, qui favorisaient les échanges, les débats et les mobilisations de toute une classe sociale.

La grand-mère maternelle — l’indépendante, celle qui, à sa manière, refuse les codes imposés — ouvre le récit historique. C’est une femme qui désire vivre sa vie, s’amuser et d’ailleurs elle le paye très cher au moment de la Libération. Les scènes des femmes tondues rappellent la dimension de répression collective dirigée contre les femmes. Une phrase de la préface du réalisateur à un ouvrage d’Alain Brossat — Des peuples et des films — m’est revenue à l’esprit au sujet de la grand-mère maternelle… « Faire exister un peuple au cinéma, ce n’est pas représenter la foule, c’est créer une constellation fragile et éphémère de personnages (fictionnels ou documentaires) en effraction, en infraction — des personnages qui n’acceptent pas les règles du jeu ou refusent de vivre selon les règles du jeu. » La mère, elle, aura une toute autre trajectoire ; abandonnée enfant, elle est placée comme domestique et subit le harcèlement des filles pauvres, avec pour seule distraction le bal du samedi soir et, en prime, la hantise de « tomber enceinte » selon la formule d’une époque pas si lointaine, où il n’y avait ni information, ni moyens anticonceptionnels. Retour à Reims illustre parfaitement la condition des femmes par rapport à leur sexualité niée, culpabilisée et même diabolisée, on peut même ajouter que leur « émancipation » signifiait en réalité la double journée de travail. Par ailleurs, le déterminisme social diffère selon que l’on est une femme ou un homme ; la perception sociale, la construction de l’identité ne sont pas identiques.

Dans sa recherche d’archives, Jean-Gabriel Périot s’attache à montrer les images en gros plans des visages, des corps, des regards qui immédiatement évoquent le vécu, les conditions de travail, les différences de classes… « Les corps des travailleuses et des travailleurs, ces corps marqués, me bouleversent parce que je les connais, ils font partie de mon quotidien, et parce qu’à travers eux j’entraperçois une vie précise, je la sens. Il est d’autant plus important pour moi de les montrer qu’ils ont disparu des écrans. La publicité et les présentateurs et présentatrices de télévision, les stars, mais aussi les femmes et les hommes politiques, incarnent un corps social soigné et standardisé. Or la société est composée de corps différents, parfois malades et atteints, mais absents. » Cette absence de représentation de la classe ouvrière au cinéma, poursuit Jean-Gabriel Périot, date d’un « changement d’époque qui a commencé à s’opérer depuis le début des années 1980 (et qui se reflète évidemment au cinéma), un aspect à ne pas sous-estimer quand on parle de représentations du peuple est celui de la composition sociologique de ceux qui fabriquent les films. » Ceux et celles qui interviennent dans le processus cinématographique ont diverses sensibilités politiques correspondant au reste de la société, la « mode » consensuelle et l’arrivée de nouveaux supports vont jouer sur l’effacement de la représentation ouvrière en opposition aux décennies précédentes.

Il est donc intéressant d’observer depuis quelque temps le retour sur les écrans des films qui reviennent à un cinéma de critique sociale, qui parlent de lutte de classes et dans lesquels les habituels sans-voix s’expriment. Depuis janvier, sont sortis en salles Luzzu d’Alex Camilleri, Municipale de Thomas Paulot, L’Horizon d’Émilie Carpentier, Un Peuple d’Emmanuel Gras, À demain mon amour de Basile Carré-Agostini pour ne citer que quelques films. Quant au générique de fin de Retour à Reims [fragments], il est illustré au son par la Semaine sanglante, interprétée par Marc Ogeret, avec le fameux refrain : « Ça branle dans le manche ! Les mauvais jours finiront. Et gare à la revanche quand tous les pauvres s’y mettront ! »

De l’essai autobiographique de Didier Eribon, Jean-Gabriel Périot choisit d’en changer les prémices pour son adaptation… Ce n’est plus un homme, mais une femme qui raconte son histoire en voix off. Pourquoi ?
Entretien avec le réalisateur.
Retour à Reims [Fragments] de Jean-Gabriel Périot au cinéma le 30 mars

Musiques illustrant cet entretien : La Semaine sanglante, orchestration du Trio Utgé-Royo. Chansons féministes — c‘est moi la femme et Si je veux quand je veux. On ne voit pas le temps passer, Jean Ferrat. La vie s’écoule, la vie s’enfuit, Pour en finir avec le travail. On en a plein le dos, Kalune. La Semaine sanglante, Marc Ogeret.

Aristocrats
Film de Yukido Sode (30 mars 2022)

Hanako est encore célibataire à presque 30 ans, ce qui ne convient pas à sa famille riche et traditionnelle. Celle-ci organise une suite de rencontres arrangées auxquelles la jeune femme se soumet, dans le même milieu bien évidemment, car toute union en dehors de sa classe serait considérée comme une mésalliance. En rencontrant l’un des prétendants possibles, elle en tombe amoureuse, Koichiro semble plus attentionné que les autres et remplit toutes les conditions pour les deux familles. Cependant, elle s’aperçoit très vite qu’il n’est pas dans l’optique d’un quelconque romantisme, surtout après la rencontre avec la belle famille et un interrogatoire en bonne et due forme, tandis que la belle-mère édicte les règles auxquelles elle doit se soumettre et en aucun cas transgresser. Le mariage est un placement pour le mari, et une vitrine pour la famille. Hanako s’aperçoit également que son époux entretient une relation avec Miki, une jeune femme récemment installée à Tokyo pour ses études.

« J’ai réalisé mon film juste avant les Jeux Olympiques qui devaient se dérouler en 2020 et ont été repoussés en 2021 à cause de la pandémie [explique Yukido Sode]. Mon projet était de filmer Tokyo à ce moment crucial, ce qui me permettait de montrer la mainmise des hommes sur les décisions concernant les JO et par extension sur le reste de la société. Les femmes n’ont aucun droit de regard alors qu’elles aussi vivent là. Je filme aussi la ville à travers les points de vue de personnes appartenant à des classes qui ne la vivent pas de la même manière. Leurs regards sur Tokyo sont diamétralement opposés. C’est un certain type d’aristocratie qui possède tous les pouvoirs. » L’adaptation du roman de Mariko Yamauchi a donc permis à la réalisatrice de parler de cette caste repliée dans sa tour d’ivoire, d’ailleurs dans la ville, des frontières, même invisibles, existent, qui donnent des repères sur l’appartenance sociale. Tokyo « est quadrillée, séparée en zones et quartiers distincts », ce qui n’encourage pas les rencontres et les échanges hors de son quartier. Pourtant, comme le précise la réalisatrice, « on a enfin commencé à exprimer ouvertement que la société japonaise – qui est considérée, à tort, comme n’ayant pas de classes sociales – en avait peut-être, quand même ! Les discriminations de classe, et entre hommes et femmes existent bel et bien, et les femmes en sont évidemment les premières victimes. Cette prise de conscience de l’existence de ces différences de classe sociale, et que certaines sont très clairement privilégiées, est très récente […]. C’est un thème très actuel car on réalise qu’il n’existe pas ou plus d’ascenseur social. »

Le respect des traditions, des convenances et des apparences sont donc les principes à sauvegarder dans toute cette société quadrillée, des traditions d’autant plus strictes du côté des femmes bien entendu, dont l’une des règles principales est de rester à la place qui lui est assignée. Ce constat, Hanako en souffre malgré sa belle maison et ses privilèges, qu’elle commence à percevoir comme trop chers payés, dans tous les cas lui barrant la route à toute forme de réalisation personnelle.

Bien que tout sépare les deux jeunes femmes, Hanako, prenant conscience du côté factice de son union, provoque une rencontre pour comprendre ce qu’elle à attendre de son mariage, sinon jouer les potiches. Miki se méfie tout d’abord, et précise avoir rompu et cessé toute relation avec Koichiro, ce dernier n’étant intéressé que par sa personne et sa réussite sociale. Libérée de ce lien affectif décevant, elle s’est lancée dans un projet avec une amie d’enfance, toutes deux sont lucides et sans illusion concernant les relations homme/femme. La jeune génération, du moins certaines et certains semblent vouloir s’émanciper des traditions transmises et imposées. Les femmes sont évidemment moins bien considérées que les hommes, pour preuve, « dans le cinéma japonais, les personnages féminins n’existent en majorité que pour aider les hommes à accomplir de grandes choses. D’autres ont l’obligation, pour mériter le statut de personnage principal, soit de posséder un talent particulier soit d’avoir accompli un exploit incroyable. Il est très rare que des femmes “ordinaires” conduisent un récit. »

Les films de réalisatrices japonaises sont rares, on connaît Naomie Kawase, mais les cinéastes femmes sont minoritaires, alors Aristocrats est une belle surprise, qu’il s’agisse de l’histoire, de la peinture sociale vue avec finesse et acuité des oppositions entre les castes, de la direction des comédiennes et comédiens. « J’ai voulu montrer comment ces deux femmes apprennent à se détacher de ce rôle qui leur a été assigné et comment elles vont démarrer de zéro dans un cadre inédit pour elles. Ce but est bien plus réaliste à atteindre que de passer d’une classe à une autre. Leur rencontre fortuite déclenche quelque chose en elles et désormais elles vont essayer de vivre leur vie comme elles l’entendent. Je tenais à ce concept de sororité. C’est en partie en avançant ensemble que ces femmes arrivent à s’émanciper. » Tout semblait les opposer, mais elles n’ont plus l’envie ni le temps pour l’hostilité.
Aristocrats de Yukido Sode en salles le 30 mars.

Le Grand mouvement
Film de Kiro Russo (30 mars 2022)

Tourné en super 16, le Grand mouvement a d’emblée le grain qui confère à l’image l’authenticité spécifique de la pellicule. De plus, les vues de la ville — qui tient un rôle central dans le film — sont explorées à travers une multitude de « points de vue », plans extérieurs, de loin, vues aériennes, présence des travaux et des destructions de quartiers, on frôle les buildings de La Paz, le rythme s’accélère, les plans se déforment à la manière des peintures de Dali que la caméra capte comme un miroir… Le prologue c’est la ville dans tous ses états, avec en fond sonore une symphonie des bruits urbains, de distorsions… Embouteillages, funiculaires, travaux… La Paz est une ville qui littéralement bruit, un paradoxe du chaos organisé… les installations électriques, les images déformées, reflétées en totale distorsion comme si on étirait l’image, il y a les sons, mécaniques, les humains sont absents, à peine suggérés, secondaires, la ville avale tout et s’érige le personnage du film. Enfin, on bute sur des affiches arrachées, en zoom…

Le réalisateur résume ainsi sa démarche : « le cinéma est pour moi une recherche constante, esthétique et politique. Le Grand Mouvement, c’est quelque chose d’organique, mais qui implique le cinéma en tant que langage. […] Le cinéma est la forme du “faire voir”, ou du “faire apparaître” l’autre […]. Dans le milieu artistique bolivien, il existe une tendance forte concernant la représentation de la ville. […] Plus que les histoires, je conçois le cinéma à travers des scènes. Pour le Grand Mouvement mon objectif était de faire rencontrer un double point de vue sur la ville, l’un intime et l’autre extérieur. La ville est d’abord montrée comme un organisme vivant et indépendant. » Une ville à la fois décadente et en éternelle construction.
Fondu au noir et générique.
C’est alors seulement qu’apparaissent les rumeurs de la foule et les manifestations… Après sept jours de marche, les mineurs arrivent dans la ville. L’un d’eux, Elder, est à bout de force. Pour lui, la ville est associée à la faiblesse et à la maladie. La misère fait face à la richesse dans une disparité inéluctable et banale.

Max, une sorte de chaman des bas fonds échappe à la ville et, dans la nature qui la surplombe, il arpente les chemins, regarde les plantes, les touche en murmurant des incantations dans un langage imperceptible. La nuit, un chien blanc court dans la forêt, que lui seul semble voir — réalité ou image mythique —, le chien enseigne à Max des endroits dissimulés de la ville. Les femmes du marché sont tour à tour moqueuses et le taquinent sur le fait de se laver, mais certaines savent qu’il a accès à des connaissances ou à des secrets, on ne sait pas…

« Rendre visibles les invisibles », Kiro Russo y réussit parfaitement par les images en exposant « l’aliénation et le sacrifice des corps, individuel et collectif, à travers la force de travail. » Toutefois les croyances mystiques et ancestrales sont présentes dans cet univers d’hommes et de femmes, côtoyant un capitalisme omniprésent. Beaucoup de visages sont filmés en gros plan, l’obscurité est mouvante, et soudain une musique rythmée engendre une chorégraphie surréaliste, une danse collective magnifique des gens du peuple. Danse des hommes, danse des femmes, danse de Max … Une séquence nocturne inouïe.

Tandis que Max apporte une offrande à un arbre dans la nature, en contre bas la ville est tentaculaire et envahissante, entourée de rochers escarpés impressionnants, comme des sentinelles. L’orage.
Pancha Mamita fait appel à Max pour soigner Elder qui succombe peu à peu à une maladie inconnue, possédé par la ville qui le vampirise. Incantations dans une langue magique, le souffle renaît, faible. Montage de gros plans, hachoir de viande, les plans de coupe de la ville se succèdent, accélérés.
Une bande son phénoménale et un film qui parfois se veut expérimental, magique à coup sûr, pour dépasser une histoire, une réalité, qui par ses ramifications et ses chemins de traverse échappe justement à la réalité.
Le Grand mouvement de Kiro Russo au cinéma le 30 mars 2022.

Deux sous d’espoir
Film de Renato Castellani (30 mars 2022)

À la fin de son service militaire, Antonio revient au village où, une fois passée l’allégresse du retour, il est confronté à une réalité très dure. Au chômage, comme la plupart des hommes de génération, il est supposé être soutien de famille pour sa mère et ses deux sœurs, de plus il rêve d’épouser Carmela. Au lieu de se décourager, Antonio se lance dans la recherche d’un travail et devient tour à tour sonneur de cloches, afficheur et donneur de sang… Mais malgré sa détermination, rien n’aboutit et même tout se complique…

Le film, palme d’or à Cannes en 1952, est truffé d’anecdotes, de rebondissements, de personnages hauts en couleurs dans cette Italie du Sud pauvre de l’après Seconde Guerre mondiale. « Renato Castellani aborde le néoréalisme avec une touche toute personnelle : il est vu comme un but à atteindre plutôt qu’un style. À la recherche de la plus grande authenticité, le cinéaste va chercher ses interprètes dans les rues et base son scénario sur les récits d’un soldat », cela donne un film ancré dans un naturel quasi documentaire et sans artifices. Avec l’idée qu’il vaut mieux rire d’une situation désespérée. À découvrir dans une copie restaurée.
Deux sous d’espoir de Renato Castellani au cinéma le 30 mars.

Azuro
Film de Matthieu Rozé (30 mars 2022)

C’est l’été dans le Sud de la France. Le temps se divise entre chercher un peu de fraicheur, faire des siestes et aller à la plage. La chaleur est écrasante et l’orage se fait attendre. Dans ce décor méditerranéen, deux couples et une amie qui se connaissent depuis longtemps, une adolescente qui râle parce qu’elle n’a pas de réseau et son petit frère qui est peut-être le seul à apprécier ces vacances. Tous et toutes sont avachies au soleil ou boivent des Campari dans le village coincé entre la mer et la montagne. Des vacances routinières et ennuyeuses, rythmées par quelques vannes et disputes. Les vacances soudain troublées par l’arrivée d’un bateau à l’horizon, conduit par un homme mystérieux, attentionné et séducteur… Et voilà que l’ennui s’étoffe d’aventures, de suspicions et de mensonges…

Adapté du roman de Marguerite Duras, les Petits chevaux de Tarquinia, le film est peut-être un peu surjoué, sauf pour Maya Sansa, Nuno Lopes, le séducteur mystérieux, et l’adolescente qui ne se gêne pas pour dire ce qu’elle pense de ces adultes, seulement préoccupés d’eux-mêmes. Pour reprendre le commentaire d’Annie Gava dans le magazine Zibeline, « Jeanne (Rose Timbert) doit s’occuper de son demi-frère et trouve très vains ces adultes qui ne pensent qu’à leur gueule. “Si vous n’étiez pas là, le monde tournerait quand même !” leur lance-t-elle. Et puis il y a ce bateau, objet de tous les regards. À son bord, un homme. Il n’a pas de nom, sait nager en fumant et, venu d’on ne sait où, séduit tout le monde, en particulier Sara.
Dans
Azuro, premier long métrage de Matthieu Rozé, il y a aussi des pompiers, un feu qui s’étend peu à peu, rougissant l’horizon, un orage qui se fait attendre, un voyage en Italie prévu pour aller voir les petits chevaux de Tarquinia. Tourné en pellicule, [le film] nous embarque dans une histoire d’amour et de désir, de fidélité et d’infidélité, colorée de bleu, de jaune et de rouge. Le bleu de la mer, le rouge du désir qui se transmet aux vagues, le jaune doré des rochers et des corps. »
Merci Annie.

JOURNÉE DE LA CRÉATION
Mardi 29 mars au Cinéma des Cinéastes

La 4ème édition se déroulera donc au Cinéma des Cinéastes (7 avenue de Clichy), avec pour thème Politique et Cinéma.
Pour la quatrième année, L’ARP (Société civile des Auteurs Réalisateurs Producteurs) organise une journée consacrée à la création cinématographique et audiovisuelle avec des cinéastes, scénaristes, comédien.ne.s, producteur.trice.s… afin d’offrir à la création et à celles et ceux qui y participent un espace d’échanges dans toute sa diversité et sa richesse.


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