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Samedi 14 mai 2022
Nos vies valent plus que leurs crédits. Face aux dettes, des réponses féministes Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen. Junk Head de Takahide Hori Un dyptique cinématographique de Kôji Fukada : Suis-moi, je te fuis et Fuis-moi, je te suis. L’Été nucléaire de Gaël Lepingle. Birds of America de Jacques Lœuille
Article mis en ligne le 15 mai 2022

par CP

Nos vies valent plus que leurs crédits
Face aux dettes, des réponses féministes

Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen (Le passager clandestin)
Entretien avec les deux autrices

Un dyptique cinématographique de Kôji Fukada
Suis-moi, je te fuis (au cinéma le 11 mai)
Fuis-moi, je te suis (le 18 mai)

L’Été nucléaire
Film de Gaël Lepingle (11 mai 2022)

Conversation autour du film de Jacques Lœuille au cinéma le 25 mai,
Birds of America

Coupez !
Film de Michel Hazanavicius (17 mai 2022)

Nos vies valent plus que leurs crédits
Face aux dettes, des réponses féministes

Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen (Le passager clandestin)
Préface de Silvia Federici, Verónica Gago et Luci Cavallero

« Une lecture féministe de la dette
La pandémie a accéléré la crise planétaire. La menace envers la vie s’étend, révélant des politiques destructrices à l’œuvre depuis de nombreuses années. Toutefois, nous tenons à souligner qu’aujourd’hui la dette est le véritable fléau qui touche des millions de personnes dans le monde, en particulier les femmes, les lesbiennes, les travesti·es et les personnes trans. Ce livre que nous avons le plaisir de préfacer s’intègre au sein d’une constellation d’interventions féministes qui, ces derniers temps, se sont attachées à montrer l’antagonisme actuel entre la dette et la vie, l’exploitation de nos énergies personnelles et collectives par la dette, mais aussi la nécessité de combattre le capitalisme financier pour libérer nos vies de la violence.
La dette est l’expression d’un moment de grande concentration du capital et de son bond en avant. Même pendant la pandémie, alors que la plupart des activités étaient suspendues, le capitalisme financier ne s’est pas arrêté. Bien au contraire, la pandémie a rendu possibles une augmentation des dettes et même l’apparition de nouvelles dettes, intensifiant les mécanismes de dépossession et d’extraction déjà à l’œuvre depuis plusieurs années. L’endettement des ménages s’est diversifié et accru face à l’urgence de la crise sanitaire, car les dettes “non bancaires”, celles liées à la nourriture, aux médicaments, aux loyers, à l’électricité, à l’eau, au gaz et à la nécessité de connexion, ont augmenté très rapidement. Ce phénomène est encore plus marqué dans les foyers monomarentaux – dans lesquels c’est une femme qui a la charge des enfants –, où l’endettement a permis d’intensifier l’exploitation différentielle de certains corps.
Lire l’histoire de l’endettement, des origines du capitalisme à nos jours, ainsi que le fait ce livre permet de comprendre un ensemble de répétitions historiques et de phénomènes qui se produisent simultanément. Comme le proposent les autrices, la dette doit être analysée en tant que mécanisme en relation avec la propriété foncière, les processus de marchandisation du travail et l’accroissement des flux migratoires. Il s’agit là de pistes, à la fois politiques et méthodologiques, pour comprendre comment la dette est liée aux processus de dépossession et d’exploitation. Par ailleurs, comme nous l’avons constaté au sein des mouvements féministes à travers le monde, ces connexions deviennent intelligibles parce que des luttes mettent en évidence le fait que la dette est une violence.
En Argentine, nous avons proposé Une lecture féministe de la dette, accompagnée d’un slogan commun à clamer dans les rues : “¡Vivas, libres y desendendeudadas nos queremos !” (“Nous voulons être vivantes, libres et désendettées !”). Au Chili, les féministes dénoncent “¡Nos deben una vida !” (“Ils nous doivent une vie !”). À Porto Rico, “¡Nosotras contra la deuda !” (“Nous sommes contre la dette”). Aux États-Unis, “Strike Debt !” (“Grève de la dette !”). Différents mouvements féministes, antiracistes et populaires rejettent le système de la dette, faisant partout de la lutte contre la dette publique et des ménages un sujet de slogans mais aussi une façon de lire les violences contemporaines.
 »
Lecture d’un extrait de la préface par Odila Caminos.

Nos vies valent plus que leurs crédits. Face aux dettes, des réponses féministes de Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen (Le passager clandestin)
Dettes et féminismes sont deux mots qui constituent deux des plus grands défis croisés d’aujourd’hui. Car force est de constater que depuis quelques temps, l’ambiance est au backlash, au retour en arrière, en ce qui concerne le droit des femmes dans le monde entier et à tous les niveaux. L’austérité, la contrainte au développement et l’incitation à l’endettement privé attaquent les droits sociaux des femmes, accentuent leur pauvreté, durcissent et aggravent les inégalités entre les sexes et sapent les conquêtes féministes. Or, le livre de Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen offre un panorama des luttes, des résistances à la financiarisation du monde, autrement dit de mettre à la Une le slogan « People not profit ! » ou encore « mettre la vie au centre ». Le non-paiement féministe des dettes, tant publiques que privées est essentiel ; c’est une « analyse écoféministe indispensable pour insuffler un nouvel élan à l’économie et privilégier la durabilité de la vie [plutôt que] celle des marchés. »
Entretien avec les deux autrices

Une petite rectification, le film d’animation de Takahide Hori, Junk Head, sort le 18 mai, mercredi prochain, comme me l’a fait remarquer Francis Gavelle de Longtemps je me suis couché de bonne heure, et contrairement à ce que j’ai dit la semaine dernière. Sans doute étais-je pressée de faire entendre notre conversation sur le film…

Junk Head
Un film de Takahide Hori (18 mai 2022)

« À mon sens, l’élément le plus important d’un film est la vision du monde qu’il propose, puis ses personnages, puis son récit. La science fiction est un genre qui permet de s’amuser à créer une réalité alternative, et cette réalité, cette vision du monde est la clé de l’œuvre. » Voilà une mise au point du réalisateur de Junk Head qui met dans l’ambiance de son film, une fable fantastique, une quête d’humanité dans un monde qui l’a perdue à force d’être robotisé, aseptisé, où la cybernétique tient lieu de mode de vie, et où les manipulations génétiques occupent une telle place que la population, quasi divine, a même oublié les moyens de se reproduire…
Vision du sommet de la pyramide sociale où l’on s’inquiète, déjà que la nature semble avoir disparu, alors on envoie en mission un volontaire dans les strates inférieures de la pyramide pour enquêter sur les modes de vie du peuple d’en bas. La capsule de l’humain divin s’écrase au milieu du monde des abîmes habités par des clones humains… Commence alors une suite d’aventures et de transformations pour Parton devenu Junk Head…
La réalisation du film a duré sept ans, un projet fou de construction de décors, de fabrication de figurines, de milliers de prises de vues… et l’œuvre d’un type tout seul, surprenante, fascinante et originale.

Restons au japon avec un dyptique cinématographique de Kôji Fukada
Suis-moi, je te fuis
(sorti le 11 mai)

Et Fuis-moi, je te suis (à découvrir le 18 mai)

Deux films qui analysent le rapport amoureux, mais bien au-delà de la romance, ce film double en renverse les codes habituels basés sur le prisme masculin des histoires d’amour où, et cela de manière internationale, les images stéréotypées des femmes font flores, par exemple, la soumise convenable et dans les clous, et la femme fatale par qui tous les maux arrivent. La faute d’Ève on connaît …
Il faut dire que la nouvelle génération japonaise de cinéastes est très intéressante de ce point de vue — à savoir bousculer les normes —, il n’y a qu’à penser à deux films sortis récemment, Aristocrats de Yukido Sode, ou Contes du hasard et autres fantaisies de Ryusuke Hamaguchi. Les femmes ne tiennent plus les mêmes rôles, elles s’émancipent. Kôji Fukada n’est pas en reste du côté mélange des genres pour secouer les schémas narratifs classiques — Harmonium en 2016, L’Infirmière et le Soupir des vagues en 2019 — histoire de mêler les catégories et de changer le regard sur les personnages genrés.

Inspiré d’un manga, réalisé d’abord pour la télévision en une série, dont le succès a donné l’idée aux producteurs d’en faire deux longs métrages. Une véritable gageure que celle de transformer une série en films pour le cinéma.
Suis-moi, je te fuis met en scène Tsuji, indécis amoureusement entre deux de ses collègues jusqu’à ce qu’il rencontre Ukiyo dont il sauve la vie à un passage à niveau. Cette rencontre le trouble d’autant plus que la jeune femme, qui sollicite son aide, ment, sublime la réalité et ne cesse de disparaître. Les deux collègues délaissées ont beau le prévenir sur cette relation et sa toxicité, il n’en est pas moins séduit par Ukiyo, ses sublimations et sa fuite incessante. Dans Fuis-moi, je te suis, Tsuji semble avoir décidé d’oublier définitivement son attirance pour choisir d’épouser l’une de ses collègues. Le temps a passé. Mais à nouveau les choses se compliquent, il avoue à sa fiancée vouloir sauver Ukiyo de ses galères, celle-ci éclate littéralement : « entre une mère impotente et les dettes de mon père, je n’en peux plus ! ». Et c’est au tour du jeune homme de disparaître.

Les années passent… Ukiyo le recherche et les rôles sont alors inversés.
Une particularité des deux films est également de décrire les rapports sociaux dans le cadre du travail, la surveillance et ses obligations banalisées. Intéressant de voir combien l’entreprise s’immisce dans la vie privée des employé.es. Le personnage de Ukiyo bouscule le protocole et comme le souligne Fukada, « elle symbolise à mes yeux ces personnes qui ne sont pas marquées par un déterminisme, font face aux événements en ayant l’instinct de se protéger. Dans une société aussi machiste que le Japon, c’est quelque chose qui la rend insaisissable pour les hommes, qui en deviennent irrémédiablement fascinés. » D’ailleurs, elle ne cesse de s’en excuser auprès des hommes qui aimeraient la voir endosser le rôle de femme fatale, ce serait peut-être plus simple pour lui coller une étiquette. « Pour moi [ajoute-t-il], le sujet profond ici est la place des femmes dans un monde d’hommes, comment elles peuvent en être blessées mais aussi comment certaines arrivent à prendre leur situation en main, à exister par-delà les stéréotypes de genre. »
Suis-moi, je te fuis (sorti le 11 mai) et Fuis-moi, je te suis (à découvrir le 18 mai) de Kôji Fukada parlent donc des relations hommes-femmes et d’aliénation sociale. Dommage que l’on ne puisse les voir à la suite l’un de l’autre, comme au Japon.
Dyptique cinématographique de Kôji Fukada
Suis-moi, je te fuis (au cinéma le 11 mai)
Fuis-moi, je te suis (le 18 mai)

L’Été nucléaire
Film de Gaël Lepingle (11 mai 2022)

Plans larges d’un paysage plat bordé de centrales nucléaires et de champs d’éoliennes. Un homme court, casque sur les oreilles… Il regarde soudain son téléphone… Douze appels, mais ne peut répondre, sans doute par absence de réseau … Générique : L’Été nucléaire
Victor ne sait rien encore sur l’accident nucléaire qui vient de se produire alors que sa compagne, enceinte, tente vainement de le joindre pour le prévenir de l’évacuation de la zone. Le réalisateur Gaël Lepingle est documentariste, il a vécu dans la région orléanaise et se souvient des accidents de 1980 et 1987, les plus graves en France : « je me suis souvent demandé : qu’est-ce qui se passerait s’il y avait un problème ? Sachant que la question nucléaire exacerbe un sentiment de défiance envers le pouvoir politique, à cause des mensonges sur Tchernobyl et d’une information souvent brouillée sous les précisions technologiques. C’est un film qui joue sur l’invisible, puisque le danger radioactif ne se voit pas. Donc c’est un peu un film de fantôme sans fantôme : la menace nucléaire oblige à réinterroger tout ce qu’on voit, tout ce qu’on sent. C’est là, dans l’air, tout proche, mais on ne sait pas. » Victor croise des ami.es au bord de la route, un banal accident de voiture, mais personne n’a idée de se qui vient de se passer. Le groupe s’abrite dans une ferme avoisinante, désertée brusquement semble-t-il. La télévision leur donne alors les premiers détails sur l’accident et les risques de radioactivité pour ceux et celles qui n’ont pas été évacué.es. Que faire ? Calfeutrer toutes les ouvertures de la maison, tenter de joindre l’extérieur ?

Le constat est terrible dans une telle situation : les informations sont contradictoires, le doute s’installe quant aux déclarations des autorités et l’inquiétude envahit le groupe. En 24h, les certitudes s’envolent et la tension domine dans un huis clos imposé : l’enfermement dans la maison et de même dehors en raison du nuage invisible. « Les grandes plaines de Champagne, où se trouve la centrale de Nogent-sur-Seine, se caractérisent par leur aspect vallonné et la monoculture sur des étendues gigantesques, sans habitations, avec ces grands ciels qui sont à la fois beaux et menaçants. Plastiquement ça fait penser au cinéma états-unien à cause du gigantisme, mais [explique le réalisateur] c’est en France, on n’a rien triché ! Le scope et le 35mm se sont imposés notamment à cause des scènes en extérieurs, pour “impressionner le vide”. Les rues désertes, les maisons abandonnées, apparemment rien n’a changé et pourtant tout a changé. C’est une leçon du cinéma fantastique, de faire surgir la menace du réel le plus banal. »

Une histoire ordinaire dans un contexte de danger permanent, d’où l’importance du film qui perd son caractère d’exceptionnalité, comme le souligne Gaël Lepingle « On a commencé le tournage le jour de l’incendie de l’usine de Lubrizol à Rouen, terminé le montage en plein Covid, et le film sort juste après que la France a été recouverte de poussières de sables du Sahara plein de Césium 137 et que Poutine agite la menace nucléaire. On n’est quasiment plus dans le film d’anticipation, malheureusement. Un jour ça va arriver, et c’est effrayant. Alors oui, j’aimerais que le film permette de repointer les risques liés au nucléaire, de faire revenir le débat. À part Malevil, je ne comprends pas que le cinéma français ne se soit jamais saisi du sujet. Ce n’est pas un sujet anodin. Je n’ai pas voulu faire un film apocalyptique de plus, mais montrer les dangers déments d’une industrie qui fait partie de notre histoire et presque de notre identité. »
Le choix de protagonistes jeunes, au début de leur vie d’adulte, dans un milieu modeste renforce le caractère à long terme des répercussions de la catastrophe. Entre documentaire et fiction, le film est un thriller politique à voir absolument.
L’Été nucléaire de Gaël Lepingle en salles depuis le 11 mai.
Musiques BOF À plein temps

Conversation autour du film de Jacques Lœuille au cinéma le 25 mai,
Birds of America

Coupez !
Film de Michel Hazanavicius (17 mai 2022)

En ouverture du Festival de Cannes (du 17 au 28 mai), sort synchrone en salles le film de Michel Hazanavicius, Coupez !
Coupez ! c’est un film de zombies, un film Z dirigé par un réalisateur, interprété par Romain Duris, qui se la joue grave et hurle qu’il veut de la sincérité. Film de commande, japonais, destiné à une plateforme, tourné dans les Yvelines, petit budget avec une équipe technique pas vraiment motivée, mais bon faut bien bosser. COUPEZ ! est en fait le remake d’un film japonais de Shin’ichirō Ueda, lui-même tiré d’une pièce de théâtre : Ghost in the box (fantômes dans la boîte). Et pour en rajouter une couche, la productrice japonaise supervise le tournage du film pour faire respecter le contrat : 30 minutes en un plan séquence. Bref la totale ! Ça c’est la première partie du film : le fameux plan séquence et les personnages qui deviennent des zombies suite à une malédiction et des expériences sur les humains.

30 minutes après, bond en arrière : on retourne à la genèse du film, quelques semaines auparavant, la préparation d’un film Z — rapide et pas cher —, les galères, et là on est pas déçu.e. Je récapitule : c’est le tournage d’un film dans le film qui raconte lui-même un tournage de film, remake d’un film japonais qui raconte le remake d’un film japonais, avec des acteurs qui jouent des acteurs, des technicien.nes, ect. Faut suivre : Bérénice Béjo en maquilleuse à la hache, Grégory Gadebois qui n’arrête pas de gerber, un chef op sexiste qui dit à son assistante que 30 minute de plan séquence, c’est impossible pour une femme, d’où la réflexion de celle-ci : « ah ouais, et tu comptes faire le point avec ta bite ? »… Bref le film est émaillé de rebondissements, de dialogues inattendus et drôles.

« J’aime bien ce matériau de base [raconte le réalisateur], un plateau de tournage, qui est une espèce de micro société un peu exacerbée où les caractères se révèlent souvent de manière spectaculaire. Je m’y suis donc mis pendant le premier confinement, et j’ai commencé à rassembler quelques notes et à travailler sur une histoire qui tournait autour de l’idée d’un plan-séquence. » Si le décor principal fait penser au centre commercial de Zombie de George Romero (1978), « mon film n’est pas du tout un film de zombies, on ne peut pas dire que ce soit Dernier train pour Busan... » ajoute Michel Hazanavicius. Peut-être, mais on peut y voir quand même un clin d’œil à Dead dont die de Jim Jarmush. Coupez ! est certainement un coup de chapeau à ceux et celles qui fabriquent des films, les équipes techniques et artistiques, les stagiaires, tout le monde. « Des films bricolés aux films sans moyens, faits avec plus d’énergie que d’argent », Coupez ! est un film gore et déjanté, drôle et foutraque avec pour conclusion : « C’était bien, rapide, pas cher et dans la moyenne ! »
Tout pour les plateformes ? No comment ! comme dirait l’autre. Coupez ! de Michel Hazanavicius le 17 mai au cinéma… comme si vous étiez à Cannes !


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