Chroniques rebelles
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Samedi 27 août 2022
Nos vies valent plus que leurs crédits Face aux dettes, des réponses féministes de Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen. Ce monde connecté qu’on nous impose de Nicolas Bérard. Every Thing Everywhere All at once des Daniels. Les Cinq diables de Léa Mysius. Les Petites Marguerites de Véra Chytilova
Article mis en ligne le 9 septembre 2022
dernière modification le 14 août 2022

par CP

Nos vies valent plus que leurs crédits
Face aux dettes, des réponses féministes

Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen
Préface de Silvia Federici, Verónica Gago et Luci Cavallero (Le passager clandestin)

Ce monde connecté qu’on nous impose
Le comprendre et le combattre

Nicolas Bérard (Le Passager clandestin)

Every Thing Everywhere All at once
Film des Daniels (Daniel Kwan et Daniel Scheinert) (31 août 2022)

Nos vies valent plus que leurs crédits
Face aux dettes, des réponses féministes

Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen
Préface de Silvia Federici, Verónica Gago et Luci Cavallero (Le passager clandestin)

« Une lecture féministe de la dette
La pandémie a accéléré la crise planétaire. La menace envers la vie s’étend, révélant des politiques destructrices à l’œuvre depuis de nombreuses années. Toutefois, nous tenons à souligner qu’aujourd’hui la dette est le véritable fléau qui touche des millions de personnes dans le monde, en particulier les femmes, les lesbiennes, les travesti·es et les personnes trans. Ce livre que nous avons le plaisir de préfacer s’intègre au sein d’une constellation d’interventions féministes qui, ces derniers temps, se sont attachées à montrer l’antagonisme actuel entre la dette et la vie, l’exploitation de nos énergies personnelles et collectives par la dette, mais aussi la nécessité de combattre le capitalisme financier pour libérer nos vies de la violence.
La dette est l’expression d’un moment de grande concentration du capital et de son bond en avant. Même pendant la pandémie, alors que la plupart des activités étaient suspendues, le capitalisme financier ne s’est pas arrêté. Bien au contraire, la pandémie a rendu possibles une augmentation des dettes et même l’apparition de nouvelles dettes, intensifiant les mécanismes de dépossession et d’extraction déjà à l’œuvre depuis plusieurs années. L’endettement des ménages s’est diversifié et accru face à l’urgence de la crise sanitaire, car les dettes « non bancaires », celles liées à la nourriture, aux médicaments, aux loyers, à l’électricité, à l’eau, au gaz et à la nécessité de connexion, ont augmenté très rapidement. Ce phénomène est encore plus marqué dans les foyers monomarentaux – dans lesquels c’est une femme qui a la charge des enfants –, où l’endettement a permis d’intensifier l’exploitation différentielle de certains corps.
Lire l’histoire de l’endettement, des origines du capitalisme à nos jours, ainsi que le fait ce livre permet de comprendre un ensemble de répétitions historiques et de phénomènes qui se produisent simultanément. Comme le proposent les autrices, la dette doit être analysée en tant que mécanisme en relation avec la propriété foncière, les processus de marchandisation du travail et l’accroissement des flux migratoires. Il s’agit là de pistes, à la fois politiques et méthodologiques, pour comprendre comment la dette est liée aux processus de dépossession et d’exploitation. Par ailleurs, comme nous l’avons constaté au sein des mouvements féministes à travers le monde, ces connexions deviennent intelligibles parce que des luttes mettent en évidence le fait que la dette est une violence.
En Argentine, nous avons proposé Une lecture féministe de la dette, accompagnée d’un slogan commun à clamer dans les rues : “¡Vivas, libres y desendendeudadas nos queremos !” (“Nous voulons être vivantes, libres et désendettées !”). Au Chili, les féministes dénoncent “¡Nos deben una vida !” (“Ils nous doivent une vie !”). À Porto Rico, “¡Nosotras contra la deuda !” (“Nous sommes contre la dette”). Aux États-Unis, “Strike Debt !” (“Grève de la dette !”). Différents mouvements féministes, antiracistes et populaires rejettent le système de la dette, faisant partout de la lutte contre la dette publique et des ménages un sujet de slogans mais aussi une façon de lire les violences contemporaines.
 »

Nos vies valent plus que leurs crédits. Face aux dettes, des réponses féministes de Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen (Le passager clandestin)
Dettes et féminismes sont deux mots qui constituent deux des plus grands défis croisés d’aujourd’hui. Car force est de constater que depuis quelques temps, l’ambiance est au backlash, au retour en arrière, en ce qui concerne le droit des femmes dans le monde entier et à tous les niveaux. L’austérité, la contrainte au développement et l’incitation à l’endettement privé attaquent les droits sociaux des femmes, accentuent leur pauvreté, durcissent et aggravent les inégalités entre les sexes et sapent les conquêtes féministes. Or, le livre de Camille Bruneau et Christine Vanden Daelen offre un panorama des luttes, des résistances à la financiarisation du monde, autrement dit de mettre à la Une le slogan « People not profit ! » ou encore « mettre la vie au centre ». Le non-paiement féministe des dettes, tant publiques que privées est essentiel ; c’est une « analyse écoféministe indispensable pour insuffler un nouvel élan à l’économie et privilégier la durabilité de la vie [plutôt que] celle des marchés. »
Entretien avec les deux autrices

Ce monde connecté qu’on nous impose
Le comprendre et le combattre

Nicolas Bérard (Le Passager clandestin)

Toujours aux éditions du Passager clandestin, sort le nouveau livre de Nicolas Bérard, qui enquête depuis plusieurs années sur les questions de l’énergie, des ondes et de la « smart city ». Ainsi, après Sexy linky, 5g mon amour. Enquête sur la face cachée des réseaux mobiles qu’il avait présenté dans les chroniques rebelles, Nicolas Bérard revient avec Ce monde connecté qu’on nous impose. Le comprendre et le combattre.
Savez-vous que nous consultons en moyenne 221 fois par jour notre téléphone ? De là à penser que l’addiction au téléphone mobile est profonde… Il n’y a qu’à observer le nombre de personnes hyper connectées dans la rue, dans les transports, dans tous les lieux de vie, complètement coupées du monde et le regard plongé dans leur petit écran comme si leur vie en dépendait. Bien sûr il y a les jeux, les films… mais on ne nous fera pas croire que les messages reçus ou envoyés ont tous une importance capitale ?! Il n’en demeure pas moins que l’objet met sous totale influence les geeks, et les autres aussi à présent, à tel point que dans la nuit, on peut voir des milliers de petites lumières produites par les écrans sillonner les trottoirs… des lucioles ? Non des téléphones toujours à portée de main et des zombies le regard fixé sur ces objets qui développent une dépendance maladive. Au cinéma même, beaucoup restent accroché.es à leur petit écran au lieu de regarder le film… Et on peut observer des scènes absurdes : des personnes au restau se faisant face, parlant à leur téléphone et ne s’adressant pas la parole. Un comble !

Ah la pub est habile, le smartphone est la condition pour rester jeunes (comme si c’était une qualité !), faire des selfis (je me demande toujours où toutes ces photos vont finir ? Ah oui : face book et compagnie)… Une fatalité du meilleur des mondes ? Non, car au sein même de cette société connectée de force, mais sans contact, des hommes et des femmes consacrent de leur temps et de leur énergie à résister à la numérisation de nos vies. Partout en France, ils et elles s’opposent à la construction des antennes 5G de la future «  smart city », alertent sur les dangers de la surexposition des enfants, et des adultes aussi, aux écrans, en dénoncent les ravages et refusent la « dématérialisation » des services publics… Il faut bien constater que c’est un outil génial pour le patronat à des fins de compression du personnel, décourager les moindres revendications, plaintes ou demande d’information. Alors, par exemple, ils et elles troquent leurs smartphones contre des téléphones « bêtes » pour ne pas finir complètement lobotomisé.es.
Dans ce nouveau livre, Ce monde connecté qu’on nous impose. Le comprendre et le combattre. Nicolas Bérard fait un état des lieux de la société hyperconnectée qu’on nous impose et propose d’aller à la rencontre de ces technorésistant·es. Autant d’exemples et de pistes d’actions pour nourrir nos imaginaires, trouver des allié·es et entrer en action.
C’est un livre en partenariat avec le journal L’âge de faire, auquel Nicolas Bérard participe, c’est un manuel de lutte contre la 5G et son monde… Alors pour vivre libres, déconnectons-nous !
En attendant que Nicolas Bérard vienne nous en parler dans les chroniques…

Georges Brassens, Le Temps ne fait rien à l’affaire

Christine Monot : lectures guatémaltèques et mexicaines
Musiques : Martel

Every Thing Everywhere All at once
Film des Daniels (Daniel Kwan et Daniel Scheinert) (31 août 2022)

Voilà un film qui déménage, mélangeant réalité, fantasmes, mondes parallèles avec des comédiennes et des comédiens qui s’éclatent, sans oublier le clin d’œil aux Monthy Python.
Evelyn Wang, interprétée par Michelle Yeoh, est gérante d’une laverie dans un quartier populaire, elle s’en sort mal, mais surtout ce qui la mine ce sont les impôts et l’épée de Damoclès brandie par le fisc, fermer la boutique ! Elle panique avant d’aller au centre des impôts et se sent complètement dépassée et même coupable de tout face à une institution pour le moins kafkaïenne. Côté famille, ce n’est pas non plus facile, son père, en fauteuil roulant, est exigeant et son compagnon charmant d’inefficacité. Quant à sa fille, elle a quitté le logis familial, et forme un couple homosexuel avec sa copine, mais Evelyn, un peu coincée, ne veut surtout pas que son père l’apprenne.

La veille de la rencontre avec la contrôleuse des impôts (extraordinaire Jamie Lee Curtis), Evelyn s’angoisse, cherche en vain des justificatifs, se mélange les pinceaux, et le lendemain c’est encore pire. En compagnie de son père en fauteuil roulant et de son compagnon, elle se sent bien seule pour affronter la loi et le regard terrible de la contrôleuse. Est-ce le fait d’une montée d’adrénaline face à une machine inexorable ? Bref, elle pète les plombs et est soudain propulsée dans des univers parallèles, le multivers, où elle n’est plus une, mais plusieurs « Evelyn » — toutes différentes —, et la voilà, enfin l’une d’elles est censée sauver la planète des forces obscures qui la menacent. Complètement déboussolée par l’exploration vitesse V des vies qu’elles auraient pu vivre, ou bien qu’elle vit mais ailleurs, l’Evelyne de la laverie, la blanchisseuse, n’a qu’une idée en tête, protéger sa famille.
Et cette dame « ordinaire » se transforme à son propre étonnement en une super woman, adepte confirmée des arts martiaux et mettant en déroute la sécurité du bâtiment… Puis se retrouve vivant avec la contrôleuse des impôts, toutes les deux ayant des doigts en forme de tentacules molles… Vous avez compris, le film a basculé dans l’improbable et dans le tout-est-possible !

Le découpage du film en séquences annoncées dans le titre, ponctue le récit, riche en clins d’œil cinématographiques (2001 Odyssée de l’espace), en rebondissements et autres morphings inattendus. Les deux réalisateurs s’en donnent à cœur joie dans les fins supposées, qui déroutent, mais n’interrompent pas pour autant le récit et le boostent parfois dans la veine comique et dans l’absurde. Les bagarres chorégraphiées, on n’y échappe pas, peut-être aurait-il fallu un peu d’épuration, à la manière de Wong Kar Wai, mais ce n’est pas le style du film, qui joue sur la profusion farfelue et la perte de repères de l’héroïne, Evelyn. C’est ainsi qu’elle retrouve son compagnon, totalement transformé, dans la séquence « people » et sa fille en Bad Girl dans un décor de palais indien : le monde du bagel… C’est la trouvaille surprenante et drôle : « quand on met tout dans un bagel » qui aspire tout, vous voyez ce qui arrive ! La malheureuse Evelyne va en voir de toutes les couleurs, mais son mari l’encourage par un : « tu es capable de tout parce que tu es mauvaise en tout ».
Et puis, en glissant dans un autre monde, la mère et la fille sont transformées en roches, côte à côte, au bord d’un précipice… deux roches qui communiquent entre elles, dans leur enveloppe de pierre… Vive la famille ! serait la morale de l’histoire ?

Le film des Daniels mêle allègrement doubles fictifs venant d’une autre galaxie, aliens, pistes hypothétiques et retournements éclairs, c’est un film sans théorie, tout en mouvements et… bien sûr, tout est dans le bagel !
Every Thing Everywhere All at once, un film des Daniels au cinéma le 31 août 2022.

Marianne Faithfull, Why D’ya Do It ?

Les Cinq diables
Film de Léa Mysius (31 août 2022)

Le film s’ouvre, avant le générique, sur des cris d’horreur et un brasier devant lequel paraissent des jeunes filles en costumes de scène. Ces images en prélude reviennent à la fin comme une boucle et une révélation. Générique, les Cinq diables, l’image d’un village encaissé dans les montagnes, dans une lumière bleue.
Joanne donne des cours dans une piscine, sa fille Vicky l’accompagne. La fillette a un don étrange, elle capte les odeurs et les reproduit méticuleusement, en particulier celle de sa mère, qu’elle adore sans partage. À l’école, Vicky est harcelée par les autres enfants en raison de son métissage et reste à l’écart. Lorsque Julia, la sœur de son père s’installe pour quelque temps dans la famille, le malaise surgit. Vicky la pressent comme une menace et se lance dans l’élaboration de son odeur. L’opération la transporte dans les souvenirs de sa mère, avant sa naissance, et lui révèle un drame resté secret : un incendie, une amie de sa mère au visage brûlé et le rôle de Julia.

La narration déstructurée livre, à travers la découverte de Vicky, les détails du secret à l’origine de sa naissance. « Les Cinq diables parle de transmission [explique Léa Mysius] et c’est vrai que le pouvoir magique de Julia et Vicky se transmet de femme en femme comme le montre l’image finale. C’est sûrement que comme beaucoup de féministes actuelles je suis hantée par la figure de la sorcière et la puissance invaincue des femmes. » Le pouvoir magique de Vicky lui permet d’intervenir dans le passé de sa mère et donc d’exister, sans doute est-ce pour cette raison qu’elle demande à Joanne si déjà elle l’aimait avant sa naissance.

La réalisatrice dit avoir fait le choix de tourner en pellicule 35mm pour la magie : « Les Cinq diables parle d’invisible et il y a de l’invisible dans la pellicule alors qu’avec le numérique, tout est visible. » La bande son et la musique originale apportent également une part de mystère dès le début du film. De même, la jeune comédienne, Sally Dramé, dans le rôle central de Vicky, est étonnante de naturel et apporte au film une part de véracité.
Les Cinq diables de Léa Mysius au cinéma le 31 août 2022.

Joan Baez, Diamonds and Rust

Les Petites Marguerites
Film de Véra Chytilova (en version restaurée au cinéma le 31 août 2022)

« Nous prenions plaisir à donner de l’espace à l’autre pour que chacun ait la possibilité de s’exprimer dans une liberté totale », une phrase de Věra Chytilová qui résume parfaitement la démarche de son film, Les Petites Marguerites. On le qualifie d’ailleurs de film culte du Printemps de Prague.
Pourquoi s’est-elle lancé dans le cinéma ? Mais c’est une évidence, les films ne lui plaisaient guère : « Je les trouvais ennuyeux, trop scolaires, trop parfaits. Car moi-même, je suis imparfaite. Ce qui m’amuse, c’est l’improvisation, c’est d’inventer d’autres choses encore que ce qui est dans le scénario. À chaque tournage, j’ai toujours été à l’affut de ce qui se passait autour, à la recherche d’éléments parlants quant au sujet traité. J’ai toujours su ceci : qu’il n’y a pas de règles. Et que je dois tout savoir à l’avance, mais principalement pour ne pas avoir à le respecter. » C’est parfaitement clair et inspirant, et la réalisatrice ajoute : « Les erreurs ne me dérangent pas. Ce qui me dérange, c’est l’ennui. Quand les choses sont trop répétitives. Quand on refait une prise, j’exige des acteurs qu’ils essaient quelque chose de différent, qu’ils la refassent à leur manière. Ils ne doivent pas être prêts à répondre : je déteste quand on voit qu’un acteur attend son tour. Je le tuerais. Car il doit être à l’écoute. Je veux voir des êtres humains à l’écoute, qui m’entendent, qui réagissent. »

L’histoire des Petites Marguerites… Deux jolies filles, Marie 1 et Marie 2, qui s’ennuient ferme, alors pour échapper à la monotonie ambiante et s’amuser, elles se font inviter au restaurant par des hommes d’âge mûr, puis elles s’arrangent pour les larguer. Mais bientôt elles se lassent de ce petit jeu et décident de passer à la vitesse supérieure, histoire de se moquer d’une société absurde et de basculer dans le subversif, sans poser de limites au désordre et au scandale en public.
Être libres, insolentes et fuir ainsi l’ennui amènent à des délires, qui dérangent les valeurs de la société, et c’est là que l’humour décapant intervient et n’a rien perdu aujourd’hui de sa force. Esprit potache ? Cela va bien plus loin, cela sape les codes et la norme, d’ailleurs, Věra Chytilová « sera interdite de travail », le système totalitaire bannissant ainsi une de celles qui représentait la révolution cinématographique tchécoslovaque. « Lorsque je me suis rendue aux Etats-Unis pour la première Semaine du cinéma tchécoslovaque, au Lincoln Center [raconte la réalisatrice], j’ai fait la connaissance d’Andy Warhol. Je me suis rendue à la Factory et lui et ses amis étaient très surpris d’apprendre que nous avions un scénario pour Les Petites Marguerites. Que tous les dialogues avaient été écrits. Une improvisation qui ignore où elle va et dans quel sens elle va ne m’intéresse pas. [Cependant] il faut rester libre au moment de l’élaboration, être à l’affut de sa propre évolution, dans le cours d’une journée, dans le cours de sa vie. Il y a des moments où on est stupide, et sans idée. C’est alors qu’on va regarder le scénario. Mais celui-ci n’est qu’une bouée de sauvetage ». Belle leçon de cinéma !

Aujourd’hui, découvrir ou revoir Les Petites Marguerites, c’est se nourrir d’un esprit surréaliste et subversif, s’amuser des frasques inventives des deux jeunes femmes qui refusent tout contrôle et ce faisant, comme le dit la réalisatrice, « touchent aux frontières de l’existence et détruisent certaines valeurs. »
Les Petites Marguerites de Věra Chytilová au cinéma le 31 août.


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