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Samedi 8 octobre 2022
Panique à l’université. Rectitude politique, Wokes et autres menaces imaginaires de Francis Dupuis-Déri. Les Harkis de Philippe Faucon. Azor d’Andreas Fontana. Un bon début de Agnès Molia et Xabi Molia. Une Femme iranienne de Negar Azarbayjani. 44e CINEMED
Article mis en ligne le 10 octobre 2022
dernière modification le 9 décembre 2022

par CP

Panique à l’université
Rectitude politique, Wokes et autres menaces imaginaires

Francis Dupuis-Déri (LUX éditions)

Rencontre avec Francis Dupuis-Déri (première partie)

Les Harkis
Film de Philippe Faucon (12 octobre 2022)

Azor
Film d’Andreas Fontana (12 octobre 2022)
(chronique le 22 octobre)

Sont cités :

Harka
Film de Lotfy Nathan (19 octobre 2022)

Un Couple
Film de Frederick Wiseman (19 octobre 2022)

Le Pharaon le sauvage et la princesse
Film de Michel Ocelot (19 octobre 2022)

Panique à l’université
Rectitude politique, Wokes et autres menaces imaginaires

Francis Dupuis-Déri (LUX éditions)

Entretien avec Francis Dupuis-Déri

« Les polémistes les plus célèbres et même les plus hautes autorités politiques répètent que les campus sont envahis, dominés et détruits par d’effroyables wokes, inconnus il y a un an à peine. Ceux-ci ont remplacé les épouvantables “islamo-gauchistes” ayant pris la place des terrifiants social justice warriors, qui s’étaient substitués aux monstrueux adeptes [du politiquement correct]. Qui sait si on ne ressortira pas bientôt […] les abominables “judéo-bolchéviques” ? »
Les polémistes que Francis Dupuis-Déri étudient dans son livre, n’utilisent pas ces termes dans le but d’encourager la réflexion et de clarifier la pensée. Non, ils les transforment en mots piégés, que les spécialistes de la propagande définissent comme toute expression qui sert à déclencher un sentiment de panique, de répulsion ou de colère à l’égard d’individus et de groupes qu’on veut étiqueter comme dangereux. Ainsi ces termes permettent de critiquer, de dénigrer l’enseignement et la recherche dans certains champs d’études ainsi que les prises de paroles étudiantes, en particulier féministes et antiracistes. Quelques uns des sujets incriminés sont la socialisation et la sexualité, le couple et la famille, la santé, le travail gratuit et salarié, les créations et représentations culturelles et artistiques, les rapports à l’État, les violences sociales, policières et sexistes, les migrations, le colonialisme et le postcolonialisme, le développement international, la guerre et la paix, l’éthique, l’ontologie, l’environnement, etc. Et comme « les paniques morales carburent à l’exagération, à l’hyperbole et à l’outrance pour mieux fabriquer une menace diabolique. L’agitation politique n’en est que plus efficace. »
Étrange coïncidence, en ce moment est affichée sur les kiosques à journaux la couverture du mensuel, L’Incorrect, pour ne pas le nommer, qui parle des wokes et de la perte des valeurs de la France… Cette revue a été fondée pour rapprocher la droite et l’extrême-droite… Et dans une autre revue proche, Valeurs, Philippe de Villiers « dit tout sur le “roman national”, le “wokisme” », etc. Nous voilà donc dans le sujet et la paranoïa ambiante dont joue les réactionnaires.
Première partie d’une rencontre avec Francis Dupuis-Déri dont nous diffuserons l’intégralité très bientôt.
Les musiques qui ont illustré l’entretien : How To Walk in Freedom, La Jungle ou le zoo de Jean Ferrat, Ballad of a Thin Man de Bob Dylan, Il est cinq heures, chanson détournée de l’album Pour en finir avec le travail, Enfin Bande de cons de Frasiak.

Les Harkis
Film de Philippe Faucon (12 octobre 2022)

Le film de Philippe Faucon commence en 1959, à un moment crucial de la guerre d’Algérie, une guerre coloniale qui semble devoir se prolonger tout en laissant deviner les signes d’une future indépendance. Mais rien ne filtre encore de la part du gouvernement en « métropole », les tractations sont secrètes et contradictoires, tandis que la population de fellahs, de paysans, est prise en otage entre l’impossibilité de cultiver les champs — quand les récoltes ne sont pas détruites —, et de nourrir leurs familles, le devoir de soutenir la guérilla pour l’indépendance, les descentes punitives dans les villages et les bombardements de l’armée française qui torture et exerce une pression pour enrôler ces paysans comme « supplétifs ». La guerre plaçait donc les fellahs, les laissés pour compte, dans une situation dramatique et sans issue, pris d’un côté comme de l’autre dans une spirale de la violence. En 1959, Salah, Kaddour et d’autres jeunes Algériens sont contraints de rejoindre l’armée française, en tant que harkis.
Le film se déroule en trois temps : 1959, l’engagement des personnages dans les harkis et les premières évocations d’autodétermination ; 1960, tentatives de pourparlers ; 1962, le cessez-le-feu est signé, c’est l’indépendance. Les harkis sont désarmés. Le choix fait trois ans auparavant (contraint, pour certains) se transforme en piège. Évoquer « cette époque à l’écran suppose d’aborder une période d’une pratique extrême de la violence. Les questions qui se posent alors sont : vers quelle représentation de cette violence veut-on aller (si on décide de ne pas l’occulter) et pourquoi ? »

Dans son film, Philippe Faucon évoque des points rarement abordés et les traite dans toute leur complexité, par exemple les raisons de l’engagement des Algériens dans l’armée française et leur manipulation. En premier lieu, la misère due à la guerre, qui broie littéralement des paysans pour la plupart analphabètes, ce qui en passant donne une idée du système éducatif colonial réservé aux autochtones dans l’Algérie française. Une fois engagés, les hommes sont à peine formés et envoyés dans les missions à risques, comme dans les guerres précédentes. Le terme « supplétif » implique d’ailleurs une différence de traitement au sein de l’armée. « J’ai le souvenir d’une lecture [rapporte le réalisateur] où un officier s’indigne et doit insister parce que, réclamant un moyen d’évacuer des blessés, on lui demande de préciser s’il s’agit de militaires français ou de harkis. On ne veut pas risquer la perte d’un hélicoptère ou d’un équipage pour évacuer des supplétifs. » En second lieu, sauver sa peau et échapper aux pratiques de terreur et à la torture, la terreur étant également utilisée par le FLN. Une autre raison encore est la revanche : « on ne doit pas occulter [ajoute Philippe Faucon] que l’une des causes, certainement importante, de l’engagement des harkis côté français (en dehors des raisons de survie, de non-choix ou parfois d’adhésion) a été les violences de certains éléments du FLN, qui ont poussé beaucoup d’Algériens à rejoindre les harkas après l’assassinat de proches. Et on ne doit pas non plus occulter que les harkis ont été, pour certains d’entre eux, des instruments parfois zélés de la répression. »

Autre point important très bien décrit dans le film, la condescendance de la hiérarchie militaire et des autorités françaises vis-à-vis des supplétifs et même le racisme, qui a justifié l’abandon des harkis à leur sort en 1962. Un abandon préparé avec cynisme, les harkis restent sans information, leurs armes sont saisies à leur insu, les dossiers de rapatriement des harkis doivent être remplis en langue française. Dans le film, la patrouille de harkis est envoyée au bled de manière à les couper des rumeurs de l’indépendance prochaine, sous le commandement d’un jeune lieutenant qui d’ailleurs s’oppose à ses chefs pour obtenir le rapatriement en France des hommes de son unité et de leurs familles. « Le scénario est construit autour de cet évènement effectivement porteur d’une tragédie annoncée [explique Philippe Faucon] : on a armé des gens contre d’autres, qu’on a ainsi enfermés dans une situation très risquée pour eux. Puis, quand il s’est avéré que ces gens représentaient, avec leurs familles, un trop grand nombre de personnes à faire venir et installer en France (s’ajoutant à l’exode des Européens d’Algérie), alors on a tenté de restreindre ce nombre. »

Les personnages du film représentent différents cas d’engagement, Salah finira par crier dans une manifestation « Vive l’Algérie ! » ; Kaddour enrôlé en même temps que Salah, aura moins de chance et sera assassiné ; Krimou, torturé, a trahi ses anciens compagnons et vit dans une situation de schizophrénie. En 1962, la population voit les harkis comme les instruments de la répression coloniale qu’elle a subie, et beaucoup sont liquidés. « Il ne s’agit pas de ne pas prendre parti [souligne Philippe Faucon], mais de trouver à dire la complexité, d’éviter les simplismes, les manichéismes, d’exprimer le plus possible toutes les vérités. Ce qui n’est pas simple, car les vérités peuvent être multiples et rester en conflit. »

Les Harkis, après La Trahison, fait suite à une analyse essentielle sur cette période violente de la colonisation et ses conséquences trop souvent édulcorées, sinon niées. Des conséquences à long terme puisque les familles rapatriées en France ont été placées dans des camps, à l’écart de la population, jusque dans les années 1970. Ce qui est indiqué sur le générique de fin. Au sujet des camps, on peut voir le film d’Alain Tasma, Harkis, qui se déroule en 1972, dans le Sud de la France.
Les Harkis de Philippe Faucon est un film essentiel pour tenter de cerner la complexité d’une situation générée par l’occupation et la guerre coloniale, qui devient également une réflexion critique et universelle sur la guerre.

Le film est en salles le 12 octobre et il est à souhaiter qu’il suscite des débats. Dans cet entretien, il était intéressant de revenir sur le contexte historique et social de l’époque, mais également sur la construction du récit cinématographique.
Les Harkis de Philippe Faucon au cinéma le 12 octobre.

Pour accompagner l’entretien avec Philippe Faucon, vous aurez reconnu Houria Aïchi qui chante Mon âme est en peine, puis un instrumental de son album Hawa, enfin Idir dans Targit.

Azor
Film d’Andreas Fontana (12 octobre 2022)

Yvan De Wiel, banquier privé genevois, se rend dans une Argentine en pleine dictature pour suppléer à l’absence de son associé, disparu du jour au lendemain sans laisser de traces, hormis d’inquiétantes rumeurs. Accompagné par son épouse, il est d’abord un peu mal à l’aise, mais très vite le pragmatisme prend le dessus, d’autant qu’il y a compétition entre lui et un autre banquier pour des arrangements avec des membres de la junte militaire. C’est donc sans aucun état d’âme, malgré l’oppression qui sévit et le climat social délétère, que ces deux « professionnels » de la finance se font les complices d’une forme de colonisation et ne sont guère embarrassés par les tractations et les nécessaires connivences avec les membres de la dictature au pouvoir. Certes leurs méthodes sont différentes, mais le résultat revient au même : la complicité avec un régime dictatorial et corrompu. « Concernant la dictature argentine [souligne Andreas Fontana], il faut distinguer deux choses : d’un côté, il y a le rapprochement des grandes banques suisses avec les dirigeants de la Junte militaire, qu’il faut voir comme une opération pragmatique de la part du monde de la finance suisse. Bien qu’assez cynique, c’est une alliance qui respecte le cadre fixé par la législation internationale. De l’autre, il y a les cas avérés de fraude fiscale et de blanchiment d’argent. »

Très bien documenté et se basant sur les procédures ouvertes par Carla Del Ponte lorsqu’elle était procureure générale de la Confédération, le film se déroule entre salons luxueux, piscines et jardins sous surveillance qui, malgré le luxe de façade, dispense en crescendo un climat oppressant. Même si la dictature n’est pas directement montrée, seulement évoquée, la disparition de l’associé, celle de la fille de grands propriétaires engagée politiquement, les allusions et les non dits génèrent un suspens : Yvan de Wiel va-t-il réagir face à ce dont il est progressivement témoin ? « Filmer un banquier entre les murs d’une banque n’a pas d’intérêt. Le vrai territoire du banquier privé [souligne le réalisateur], c’est là où il va chercher son client, en majeure partie à l’étranger. L’idée que le banquier privé pouvait être pris pour un pionnier, pour un colon qui allait conquérir un monde inconnu, m’a paru très intéressante : comme un film de conquistador. Et on connaît la violence qu’a engendré l’arrivée des conquistadores. » Dans cet univers, avec ses codes et son langage, la culture discrète et le rapport intime des banquiers avec leur clients, Andreas Fontana y voit un véritable territoire » de cinéma. « J’ai compris quelque chose d’essentiel à leur sujet : pour les banquiers, il n’y a pas de conflits de conscience ; il n’y a que des conflits d’intérêts. La morale est une affaire comptable ou administrative. »

Les banques ont toujours tenu un rôle particulier en Suisse : « le secret bancaire était en cela une décision très politique, et offensive : pour la pénétration des réseaux suisses à l’international, cela s’est révélé être un mécanisme très puissant... On ne se rend pas forcément compte, aujourd’hui, du rôle qu’a joué la Suisse dans certains processus [commente Andreas Fontana]. Par exemple, en Argentine pendant la dictature : ce n’était pas juste que deux ou trois banquiers ont senti qu’il y avait un coup à faire. Il y avait une vraie stratégie qui consistait à redynamiser les relations, qui étaient assujetties aux aléas politiques du pays. Quand les militaires sont arrivés au pouvoir, il y eut un moment d’euphorie : “Nos amis sont au pouvoir, allons-y !” » Toutefois, le film évite la reconstitution pour s’attacher plutôt à l’évocation d’une époque, en partant « des lieux où se déroulent les négociations avec les banquiers. Une maison au campo, une villa avec piscine... Dans ces espaces privés, le temps ne passe pas, le présent n’a pas beaucoup d’importance. Le rapport à l’Histoire, l’aptitude à s’inscrire dans une relation au passé, agissent, pour ces gens-là, comme un marqueur de classe ».

Cela donne un film extrêmement original, et si le scénario d’un film est pour le réalisateur un « prétexte narratif, pour explorer des univers », aborder la dictature militaire argentine au prisme des banques privées et des opérations « légales » ou pas, illustre parfaitement des sujets qui, le plus souvent, passent à la trappe. Dans Azor, « la tension du scénario repose avant tout sur un mystère qui attire, mais que l’on ne résout pas [ou plutôt,] plus on s’approche du mystère, moins on le résout. » De même, le personnage d’Yvan De Wiel, sans cesse boosté par sa compagne, est très fluctuant, entre performance et servilité pour répondre aux demandes des « clients », et quels clients ! Notamment l’un des religieux qui fricote avec le régime, inspiré par « Adolfo Servando Tortolo, un archevêque argentin (1911-1998) qui recevait des familles pour les rassurer, avant de transmettre les informations à la junte. » Il faut rappeler qu’en Argentine « un pan de la conférence épiscopale a appuyé les exactions commises durant la dictature. » Par ailleurs, les banques n’ont jamais assumé ni regretté les tractations avec la junte et les conséquences qui en ont découlé pour l’oppression de la population : « J’ai l’impression [conclut le réalisateur] que c’est à nous, à ma génération, d’assumer la responsabilité de ce qui s’est produit durant les heures sombres du 20ème siècle. Je ne me sens pas coupable, mais je ressens la nécessité de réfléchir à tout cela. »
Azor d’Andreas Fontana est un film passionnant, il est sur les écrans le 12 octobre 2022.

Un bon début
Film de Agnès Molia et Xabi Molia (12 octobre 2022)

Considéré.es comme irrécupérables, une quinzaine d’ados va bénéficier d’un dispositif public et expérimental, unique en France : une classe de troisième mise en place il y a dix ans. Le temps d’une année scolaire, des élèves parfois virés de tous les collèges de l’agglomération, vont peu à peu reprendre confiance en eux et elles, boosté.es par Antoine et une équipe d’enseignants et enseignantes qui y croient. Souvent ce sont des jeunes déscolarisé.es, surpris que l’on puisse s’intéresser à leur cas. Cette classe unique se trouve à Grenoble, du nom de « Starter », a ouvert ses portes à deux cinéastes, Agnès Molia et Xabi Molia, pendant un an. Un bon début raconte cette année, la rencontre avec ces jeunes, fragiles, mais pour qui tout peut changer. Un an pour se reconnecter au monde et préparer le brevet.

Parallèlement, ils et elles entreprennent des stages pour voir si l’un des métiers peut déclencher une envie…« Une année dans un univers marqué par l’extraordinaire [expliquent les cinéastes], celui de jeunes qui vivent déjà dans les marges de la société française. Alors c’était important pour nous de pouvoir discerner au préalable ce qui était habituel, récurrent, “normal” dans une année Starter, et les situations qui représentaient au contraire de véritables imprévus. Quand on a commencé à tourner, on savait un peu de quoi on allait parler, et surtout dans quel cadre : un lieu précis, le temps d’une année. Mais impossible de deviner comment ces adolescent.es réagiraient à ce cursus scolaire particulier. On ignorait ce qu’on allait raconter, à quelles métamorphoses on allait assister, ni même quels seraient les protagonistes du film.  »
Ce n’est pas une école « au rabais », Antoine croit dans ces jeunes, les pousse à s’exprimer à oublier les désillusions et le repli sur soi. Il les emmène à des représentations de théâtre contemporain, leur fait analyser les discours dans les médias : « L’idée, c’est d’abattre les cloisons autour d’eux. »
« Starter est un lieu où la parole circule beaucoup. En un sens, c’est d’abord un film de parole, de mots qui s’élaborent, qui éveillent, qui percutent, qui adoucissent. […] Avant de tourner, on savait qu’il fallait être attentifs […], que l’on soit capable de saisir : le chant, la boxe, l’errance, la joie pure sur une balançoire... mais aussi, plus simplement, la durée d’un plan rapproché sur un visage silencieux. » Réparer des blessures, reconstruire sa vie, une relation avec les parents, c’est aussi « une force intérieure qui est très belle à voir. »

Mais on se demande alors pourquoi ce lieu est-il unique ? Pourquoi l’expérience s’arrête-t-elle à la classe de troisième ? Pourquoi ne donne-t-on pas les moyens à des profs de mener des expériences similaires ? Cela amène à une réflexion sur le manque de moyens, d’attractivité d’un système éducatif normé, où sont écartées l’imagination, la créativité et l’enthousiasme…
Un bon début de Agnès Molia et Xabi Molia au cinéma le 12 octobre 2022

Une femme iranienne
Film de Negar Azarbayjani (12 octobre 2022)

Resortie le 12 octobre du film de Negar Azarbayjani, Une Femme Iranienne, en soutien de la réalisatrice et de toutes les artistes iraniennes du film.
Rana se trouve dans l’obligation de conduire un taxi, à l’insu de sa famille afin de rembourser la dette pour laquelle son mari est en prison. Elle rencontre une jeune femme riche et rebelle, qui attend désespérément un passeport pour quitter le pays afin d’échapper à un mariage forcé.

Sont cités (Voir le 22 octobre) :
Harka
Film de Lotfy Nathan (19 octobre 2022)

Un Couple
Film de Frederick Wiseman (19 octobre 2022)

Le Pharaon le sauvage et la princesse
Film de Michel Ocelot (19 octobre 2022)

L’immensità d’Emanuele Crialese
en ouverture du 44e Cinemed le 21 octobre

Le réalisateur, qui a présenté son film à Venise, livre un récit autobiographique de son enfance à Rome dans les années 1970… (Sortie en salles le 11 janvier).
Le festival international du cinéma méditerranéen à Montpellier, cette année propose en compétition et en panorama de nombreux films, longs et courts métrages, des documentaires, mais aussi des rétrospectives, avec Iciar Bollain et son nouveau film, Les Repentis, rétrospective également des films de Simone Bitton, d’Abdellatif Kechiche, un focus sur le nouveau cinéma géorgien… Enfin une rétrospective du cinéma de Francesco Rosi.
Des rencontres, des débats, des découvertes dont nous ferons le retour… Donc du 21 au 29 octobre, le CINEMED !


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