Chroniques rebelles
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Samedi 19 juillet 2008
René Lefeuvre pour le socialisme et la liberté. Joe Hill, les IWW et la création d’une culture libertaire révolutionnaire. Réfractions n° 20.
Trois entretiens réalisés au cours des journées du Salon du livre libertaire, les 31 mai et 1er juin 2008.
Article mis en ligne le 19 juillet 2008

par CP

René Lefeuvre pour le socialisme et la liberté
Documentaire de Julien Chuzeville (40 mn, 2008)

Joe Hill. Les IWW et la création d’une contre culture ouvrière révolutionnaire
de Franklin Rosemont, traduction de l’anglais par Frédéric Bureau.

Parution en octobre aux éditions CNT-RP

Réfractions n° 20
De Mai 68 au débat sur la postmodernité. Enjeux actuels de l’émancipation

René Lefeuvre pour le socialisme et la liberté, documentaire de Julien Chuzeville (40 mn, 2008)

Le documentaire de Julien Chuzeville, René Lefeuvre pour le socialisme et la liberté , retrace l’itinéraire de René Lefeuvre, militant socialiste révolutionnaire et éditeur des Cahiers Spartacus.

René Lefeuvre est mort en 1988 et a joué un rôle important pour la prise de conscience politique et l’engagement de nombreux militants et militantes.
Il a fondé la revue Masses en 1933 et publié la première brochure des Cahiers Spartacus en 1936 : 16 fusillés à Moscou de Victor Serge.

Son idée était de diffuser des textes pour une réflexion critique sur le système et pour lutter contre l’exploitation et la domination. De très nombreux textes ont été publiés sur la révolution espagnole par exemple, mais aussi les écrits de Rosa Luxembourg, de Daniel Guérin, Paul Mattick, Flores Magon, Stirner, Dommanget, Marcel Cerf, Pannekoek, Berneri, Souvarine et bien d’autres.

Le but étant de « contribuer à la compréhension critique du monde dans lequel nous vivons en vue d’aider ceux qui en sont les principales victimes à le transformer. »

Les Amis de Spartacus poursuivent la tâche de René pour ces éditions pas comme les autres.
On peut trouver le documentaire de Julien Chuzeville à Publico, 145 rue Amelot. Le DVD (10 euros) est accompagné d’un livret sur René Lefeuvre et est publié par les Amis de Spartacus.

Joe Hill. Les IWW et la création d’une culture libertaire révolutionnaire
de Franklin Rosemont, traduit de l’anglais par Frédéric Bureau. Parution aux éditions de la CNT-RP en octobre 2008.

Émission conjointe sur radio libertaire dans les émissions Chroniques syndicales/Chroniques rebelles le 29 novembre 2008 à l’occasion de la parution du livre Joe Hill. Les IWW et la création d’une contre culture ouvrière révolutionnaire de Franklin Rosemont.

De Mai 68 au débat sur la postmodernité. Enjeux actuels de l’émancipation

Réfractions , N° 20

Troisième entretien avec Monique Boireau-Rouillé et Eduardo Colombo qui nous présentent le n° 20 de la revue Réfractions  :

De Mai 68 au débat sur la postmodernité. Enjeux actuels de l’émancipation

« Dix ans et vingt numéros… Les anniversaires sont habituellement l’occasion de réjouissances, mais aussi de bilans. Le fameux quarantième que tout le monde célèbre cette année semble davantage appeler les seconds que les premières.

Quant à nous, nous avons aussi de bonnes raisons de nous réjouir. Pas seulement pour avoir relevé le défi de faire vivre et mûrir la revue qui nous tient à cœur, mais aussi parce que ces dix années ont vu l’intensification des luttes radicales, nettement anti-capitalistes et à forte connotation libertaire.
D’où la nécessité de faire le point sur une double évolution, celle des revendications de Mai 68, et celle de l’engagement anarchiste. Or, dans les deux cas, une grille de lecture semblait particulièrement pertinente, celle de l’opposition entre modernité et postmodernité. De nombreuses analyses récentes des luttes et résistances partent, en effet, du constat que les bouleversements politiques et économiques internationaux ont modifié profondément les rapports de domination, ainsi que les projets mobilisateurs pour un changement de société. Et souvent ce changement s’exprime sous les termes de l’abandon du modèle moderne et de son remplacement par un modèle postmoderne de pensée et d’action.

Mai 68, à cet égard, s’inscrit dans une époque charnière, encore porteuse des exigences d’émancipation et de justice sociale de la modernité, et voyant apparaître une multitude de formes nouvelles de pensée, du structuralisme à la « French theory » et à la philosophie du désir, convergeant avec des revendications d’épanouissement personnel axées sur la jouissance et la créativité.

Avec un certain retard, ces nouvelles manières de penser les luttes ont influencé certains mouvements anarchistes, au point de faire apparaître, depuis les États-Unis, l’idée d’un « postanarchisme » ou d’un anarchisme postmoderne, se réclamant de ces nouvelles références théoriques à la place des références traditionnelles de l’anarchisme » Réfractions n° 20 :

De Mai 68 au débat sur la postmodernité. Enjeux actuels de l’émancipation

refractions.plusloin.org