Chroniques rebelles
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Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, ministre des libertés policières de Jean-Jacques Reboux (Après la lune)
Samedi 3 février 2007
Article mis en ligne le 9 décembre 2008

par CP

Exposition–Manifeste de 41 artistes du 7 février au 4 mars.

Sur la disparition de Mehdi Ben Barka et les crimes d’État.

Projection de J’ai vu tuer Ben Barka de Serge Le Péron

Vous avez certainement vu dans le métro, dans le RER ou ailleurs cette affiche avec des lettres et des mots éclatés : violence, injures, harcèlement, racket… et avec ce slogan, visiblement adressé aux « jeunes » :
« La violence, si tu te tais elle te tue ».

La violence et les jeunes, dans la rue, les écoles, dans les banlieues… Les banlieues — ces zones abandonnées pour certaines d’entre elles — les banlieues comme si la violence n’existait que là !
Or, à la lecture de la Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, ministre des libertés policières de Jean-Jacques Reboux, on découvre encore une fois que la violence est aussi du côté des « gardiens de la paix » comme on dit, et cela dans le plus parfait arbitraire qui soit et avec la « bénédiction » de la hiérarchie policière et de l’État.

La lettre ouverte de Jean-Jacques Reboux est un cri d’alarme parce qu’on le sait bien, ce type de mésaventure peut arriver à chacun et chacune d’entre nous.

Ce petit livre soulève une foule de questions et offre aussi un glossaire « de la police, de ses coutumes, de son répertoire, et des différents moyens offerts par la société pour nous protéger des abus de certains de ses membres dévoyés ».

« La violence, si tu te tais elle te tue ». Hé bien, vous vous en doutez, nous ne nous tairons pas sur les bavures, sur les abus de pouvoir et sur l’impunité des policiers.

« Qu’est-ce que ce pays où la police à tous les droits ! la France est-elle encore un pays de droit ? » Jean-Jacques Reboux, Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy, ministre des libertés policières.

« La violence, si tu te tais elle te tue ».

Je me souviens d’un samedi, en allant à Radio libertaire, j’ai été poussée par un policier en civil, arme à la main, qui a plaqué un type au sol et qui, en lui écrasant la tête contre le trottoir, hurlait : « Bouges pas ou je t’éclates la tête ! ».

Samedi après-midi, au milieu de passants, de gosses… Est-ce que cela la sécurité qu’on nous propose ?
« La violence, si tu te tais elle te tue ».

Exposition–Manifeste de 41 artistes du 7 février au 4 mars. Sur la disparition de Mehdi Ben Barka et les crimes d’État.
Projection de J’ai vu tuer Ben Barka de Serge Le Péron
41ème ANNIVERSAIRE DE L’ENLEVEMENT ET DE L’ASSASSINAT DE
MEHDI BEN BARKA

L’Institut Mehdi Ben Barka-mémoire vivante,
La Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme,
La Ligue Française des Droits de l’Homme, Mémoire-Vérité-Justice sur les assassinats politiques en France,
L’ENTREPÔT présentent
Une projection-débats.
Avec un film de Serge le Péron, co-réalisé par Saïd Smihi :
J’ai vu tuer Ben Barka.

Le Mercredi 14 février à 19h 50, film suivi d’un débat centré sur « L’affaire Ben Barka »,
présenté par Solange Barberousse (membre fondateur de M.V.J. : Mémoire-Vérité-Justice sur les assassinats politiques en France), avec les interventions de Serge le Péron ( Réalisateur du film), de Bachir Ben Barka (Institut Mehdi Ben Barka) et de Maître Maurice Buttin (avocat de la famille Ben Barka depuis 1965).

Musique : Didier Debril, Questions sans réponses

Exposition–Manifeste de 41 artistes du 7 février au 4 mars. Sur la disparition de Mehdi Ben Barka et les crimes d’État.

Le Vendredi 16 février à 19h 50, film suivi d’un débat centré sur le « Maroc et les Droits de l’Homme » :
présenté par Solange Barberousse (membre fondateur de M.V.J. : Mémoire-Vérité-Justice sur les assassinats politiques en France), avec les interventions de Saïd Smihi, (Co-réalisateur du film), de Saâd Ben Barka (Institut Mehdi Ben Barka), de Abderrahim Afarki ( ancien prisonnier politique et militant des Droits de l’homme au Maroc) et de François Della Sudda (Membre du comité central de la Ligue Française des Droits de l’Homme).

Le Mercredi 28 février à 19h 50, le film sera suivi d’un débat organisé par Le Monde Diplomatique et centré sur la « disparition de Ben Barka, les assassinats politiques : impunité des Etats et droit international »
présenté par René Gallissot (membre fondateur de M.V.J. : Mémoire-Vérité-Justice sur les assassinats politiques en France), avec les interventions de Serge le Péron ( Réalisateur du film), de Patrick Baudouin ( Président d’honneur de la F.I.D.H., avocat) et de Louis Joinet (Expert indépendant des Nations Unies, chargé de la rédaction du projet de convention contre les disparitions forcées).

L’ENTREPÔT : 7, rue Francis de Pressensé - 75014 Paris.
Métro Pernety

Semaine du Cinéma Marocain,
du 12 au 18 Février. Programme :
WWW.lentrepot.fr