Chroniques rebelles
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Socialisme ou Barbarie. Un engagement politique et intellectuel dans la France de l’après-guerre de Philippe Gotraux (éditions Payot-Lausanne)
Samedi 20 juin 1998
Article mis en ligne le 14 décembre 2008

par CP

Socialisme ou Barbarie. Un engagement politique et intellectuel dans la France de l’après-guerre de Philippe Gotraux (éditions Payot-Lausanne)

Socialisme ou Barbarie , une revue, un groupe associés par beaucoup à Cornélius Castoriadis, une revue et un groupe d’extrême-gauche surtout connus pour leur prise de position critique et radicale, très à contre-courant du contexte politique de l’après-Seconde Guerre mondiale.

Longtemps considérés comme un groupe marginal et une revue confidentielle, leur influence n’en est pas moins très marquante dans les courants intellectuels et militants de 1949 à 1967, date de son auto-dissolution, et d’ailleurs bien au-delà. Il faut souligner que la situation des militants de l’extrême-gauche n’est pas facile dans le contexte politique de l’après-guerre, avec la toute puissance du parti communiste.

Critiques acerbes du stalinisme, de la bureaucratisation et du capitalisme d’État en URSS, ses membres ou militants et militantes ont été une des composantes essentielles qui a permis de sortir de la perspective communiste hégémonique qui a dominé les années de l’après-guerre au plan politique et idéologique.

Le rayonnement et l’importance de Socialisme et Barbarie a continué après 1967, notamment dans le mouvement du 22 mars, et également dans des groupes qui ont animé mai 68.

Cornélius Castoriadis en est sans doute l’une des figures les plus médiatisées, mais il s’agit aujourd’hui de s’attacher aux militants de S ou B, de parler de leur engagement et du rôle qu’a joué le groupe, de son action aussi et des suites qu’ils ont donné à leur propre engagement. Il reste incontestablement de Socialisme ou Barbarie un travail de réflexion critique.

Et c’est de cette réflexion critique, de l’engagement et des militants qu’il est question aujourd’hui dans les Chroniques rebelles avec Michel (1949-1967), Garros (1950-1967) et Henri Simon (1952-1958).