Chroniques rebelles
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Rap rebelle. Revues avec Antoine et Karim
Samedi 31 octobre 1998
Article mis en ligne le 11 janvier 2009

par CP

Le rap, il paraît que c’est passé de mode ?
Que c’est complètement récupéré ?
Que ça ne parle que de fric, de violence et de sexe ?
Et les rappeurs sont des machos, des gangsters, des dangers ou des caricatures du système ?
On demande à voir et surtout à écouter !!!
Le rap rebelle, ça existe encore !

Des rappeurs qui chantent contre la domination, l’exploitation, la violence d’État, le racisme, des rappeurs qui dénoncent la télé et ses programmes pour lobotomisés, la justice à deux vitesses, les expulsions, il y en a encore, mais ils dérangent… alors plus facile de crier au danger et de nous répéter que dans les banlieues, ceux et celles qui s’expriment sont des barbares contre le système bien sûr.

Aujourd’hui, les chroniques rebelles ont invité des rappeurs pour nous parler de leur musique, de leurs projets, de leur perspective et de leur manière de voir le hip-hop.

Et pour commencer ces chroniques sur le rap rebelle, Arrested Development, un des groupes importants avec A Tribe Called Quest et The Last Poets, du rap alternatif, du hip hop contestataire aux États-Unis. C’est extrait de la bande originale du film Malcolm X.

"Ce morceau est dédié à tous mes ancêtres qui furent violés, tués et pendus en raison de leur quête de la liberté et de la dignité. Ils sont morts pour moi et pour vous. C’est pour eux que même aujourd’hui, nous parlons encore de révolution."