Chroniques rebelles
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Salon du livre libertaire
Samedi 8 et dimanche 9 mai 2010
Article mis en ligne le 11 mai 2010

par CP

Samedi 8 mai et dimanche 9 mai 2010

En direct du Salon du livre libertaire

Espace d’animation des Blancs Manteaux

48, rue Vieille-​​du-​​Temple

75004 Paris

Avec Jean-Pierre Levaray.

« Eh oui, j’ai tué mon patron. Il ne pouvait pas en être autrement. J’avais perdu mes plus belles années entre les murs de son entreprise, j’avais vu quelques copains y mourir, j’y avais usé ma santé, mais ça n’a pas empêché qu’un jour je reçoive ma lettre de licenciement. J’ai fait partie de la dernière charrette. Jeté comme un Kleenex, ni plus ni moins. Le restant de ma vie cassée, vidée. Il fallait bien que quelqu’un paie et je n’ai pas eu de mal à savoir qui. Je suis allé dans son antre, là où il dirige tout. Je l’ai traqué, suivi. J’ai appris à connaître son milieu, à rencontrer son entourage et ses congénères… Et un jour, plutôt une nuit… »

Tue ton patron de Jean-Pierre Levaray est le récit d’une révolte qui se nourrit de la réalité quotidienne, de l’air du temps, compressions de personnels, salarié-es jeté-es comme des kleenex…

Et le patron qui magouille pour gagner plus en exploitant plus et en volant plus. Mais les laissés-pour-compte, de plus en plus nombreux, ne sont pas tous résignés à se laisser bousiller la vie en disant merci aux patrons voyous servi par un système fait sur mesure, pour eux et leurs privilèges.
Tue ton patron ! Et la peur change de camp…

Sourates pour Doubaï de Jean-Manuel Traimond (ACL)

À paraître fin mai aux éditions de l’Atelier de création libertaire

Émission dans les chroniques rebelles le 5 juin 2010.

Mais où va l’argent ? de Marie-Louise Duboin (éditions du Sextant)

D’où vient la monnaie ? Quel est son rôle ? Qui décide de la création monétaire ? Comment le crédit est-il attribué ? Ces questions, peu soulevées tant l’argent et son omniprésence nous semblent naturels, méritent de l’être. Car qui sait aujourd’hui qu’il suffit d’une simple écriture pour créer du crédit ex nihilo et que cet énorme pouvoir est aux mains d’organismes d’intérêts privés ? Que même l’État s’est privé de cette possibilité de financement dans l’intérêt général ?

Soleil Capitaliste
Entretiens au cœur des multinationales d’Isabelle Pivert (éditions du Sextant)

Pour la première fois, des cadres dirigeants et un syndicaliste évoquent l’évolution du capitalisme depuis vingt ans. Loin des discours convenus des responsables politiques et des médias, loin de la propagande des multinationales (mais parfois certains l’ont complètement intégrée), certaines paroles poignantes touchent, d’autres troublent ou effraient autant par leur sincérité que par le rejet qu’elles inspirent. Car ce qui "se joue" là, sous nos yeux, et avec notre consentement, c’est la soumission totale des êtres humains au service du capital et de la technique.

Le programme et la main de Bernard Demiaux (éditions du Sextant)

La Compagnie Jolie Môme

Les éditions Spartacus

Les éditions Agone

Les éditions ACL (Atelier de création libertaire)

Les éditions du Monde Libertaire et les éditions Après la lune

Les éditions LUX

Avec Laura Castellanos.

Laura Castellanos est journaliste. Elle a notamment écrit pour les quotidiens mexicains La Jornada, El Universal, Reforma et pour la revue Gatopardo. Sa série d’entretiens réalisés avec le sous-commandant Marcos a été publiée sous le titre Corte de caja en 2008.

Avec Jean-Pierre Garnier.

Vider la ville des pauvres demeure une constante de la politique des villes. La stratégie consiste à exclure ceux et celles qualifié-es d’« exclu-es » qui font désordre dans les centres-villes — comment dit-on ? — « gentrifiés », rénovés, embourgeoisés… Pour ensuite favoriser l’installation d’une nouvelle petite bourgeoisie, qui adhère évidemment au système et dont « La volonté de se distinguer à tout prix du “commun” va de pair avec un suivisme constant à l’égard des courants idéologiques en vogue, soumission qui peut aller jusqu’à l’obéissance aux injonctions émanant des représentants de l’ordre établi, à charge pour les “créateurs” et autres “concepteurs” de trouver le style qui aidera à faire passer la servilité pour de l’anticonformisme. »

Jean-Pierre Garnier, après la présentation à Publico de son livre Une violence éminemment contemporaine (Agone), le 24 avril, évoqua son nouveau terrain d’analyse et de critiques : le « développement durable ».
Un article, « Le développement durable » : polluer moins, pour polluer plus longtemps, paraît dans le prochain n° de la revue libertaire internationale en ligne Divergences (15 mai 2010 / Divergences.be)

Dans les discours, depuis quelque temps, revient une nouvelle formule "magique" sans doute recommandée par la "com" et ses nouveaux prêtres et prêtresses : le « développement durable » — gimmick et nouveau hochet pour détourner l’attention des problèmes sociaux et de la paupérisation des populations. Le capitalisme devient écolo et se recycle !
Dépolluer, ça rapporte et il y a du fric à se faire tout en se rachetant une conscience sociale !

À propos des féminismes

Avec le nouveau numéro de la revue Réfractions