Chroniques rebelles
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Samedi 20 septembre 2014
Les disparus de la cité fleurie de Fred Morisse. Les dialogues sauvages…
Les éditions Chant d’orties
Article mis en ligne le 23 septembre 2014
dernière modification le 24 septembre 2014

par CP

Quel mystère plane sur la Cité Fleurie ? Depuis plusieurs semaines ses habitants disparaissent les uns après les autres sans laisser la moindre trace.

Les disparus de la Cité Fleurie

Fred Morisse (éditions Chant d’orties)

Et

Des livres qui font rêver les enfants, mais aussi les adultes

Pour un mystère, il y a un mystère dans cette Cité Fleurie, des gens disparaissent, comme ça, du jour au lendemain… Enlevés, partis, séquestrés, vendus ? On imagine tout puisque — comme dans le film d’Hitchcock, une Femme disparaît —, les disparu-es ne sont plus là, mais pire, on n’en parle plus et leurs traces sont effacées comme si leur existence même avait été un rêve ou une hallucination.

Mais que cache cette énigme !

Théo, notre détective en herbe, veut en savoir plus d’autant que le mutisme de tout le monde l’intrigue… Et puis on ne la lui fait pas ! Pas question de gommer la mémoire des amis, celle de Ludmila surtout ! Je crois qu’il est un peu amoureux…

Théo se lance donc à la recherche des disparu-es, d’abord tout seul, à l’instinct, et puis Tonton Nasser lui offre des bouquins de Conan Doyle et d’Agatha Christie. Si Théo n’était pas vraiment jusque là branché lecture, une fois le nez dans les bouquins, il les dévore. Alors évidemment, les aventures de Sherlock Holmes, ça donne des idées, d’autant qu’il a trouvé son Docteur Watson en la personne de son copain Sakho, celui qui aime les animaux et veut devenir vétérinaire…

Et voilà Théo plongé dans des pérégrinations pour débusquer des suspects, les coupables de ces disparitions à répétition. Il est parfois en planque avec sa loupe, crée un blog, colle des affichettes pour retrouver les disparu-es. Il n’est pas au bout de ses surprises !

Portraits cocasses, vie dans la cité, contexte social, Roms, sans-papiers, dialogues ciselés, dessins de l’avancée de l’enquête, énigmes au « quartier en pets »… Tout y est pour ne pas abandonner le récit d’un Théo, à la fois candide, amoureux et malin…

La Cité Fleurie, on l’imagine bien, les flics un peu balourds, les potes et le Kebab frites de Noredine, la Cité Fleurie quoi ! Encore un bouquin qu’on lit comme on regarde un film !

Mais derrière l’aventure, le sujet est grave, actuel et prémonitoire d’une barbarie larvée, mais chut ! Silence ! De crainte de vous mettre sur la piste… Nous sommes dans la Cité fleurie… de toutes les couleurs ! Et comme le confie Monsieur Valma à Théo : « Les vraies fleurs de la cité ce sont ses habitants, aux mille couleurs et aux mille parfums. »

Avec Fred Morisse, Béatrice Guillemard, Cristine Hudin, Florence de l’émission Des cailloux dans la tête (Radio Libertaire)

NILDA FERNANDEZ est au Vingtième théâtre le 29 septembre

Renseignements/résa :

Edito 06 12 25 52 85 ou SRC 01 48 65 97 90

FRASIAK en concert

en trio acoustique guitare / piano / percussions

au Vingtième Théâtre à PARIS (75020)

le lundi 06 octobre 2014 à 20H00

Renseignements/résa :

Edito 06 12 25 52 85 ou SRC 01 48 65 97 90

SERGE UTGÉ-ROYO

Lundi 17 & mardi 18 novembre – « Mutins ! » 2014

Pour accompagner Serge Utgé Royo les 17 et 18 novembre : Frasiak, Annick Roux, Bernard Joyet et quelques autres… Des surprises ! À parier que Michel Bühler et Jérémie Bossone, qui n’a soit-disant «  rien à dire », y feront un passage.

Le titre : «  Mutins ! », évidemment et complètement ! Deux jours antimilitaristes durant lesquels Serge Utgé-Royo invite des artistes sur la scène du Vingtième Théâtre, des artistes qui chantent les mutins et leur refus de la guerre. Et pour finir en résistance et en beauté, le 19 novembre, une mise en espace par Armand Gatti de la Nueve.

Il fallait bien ça pour enrayer la récurrence de commémorations, souvent indécentes, et faire la nique à cette débauche de flons flons autour de la guerre de 1914-1918... La grande boucherie… L’horreur des peuples s’enterrant dans les tranchées de la souffrance et de la mort est magnifiée en couleurs, et c’est une orgie d’images doublée d’une ignorance crasse de l’histoire et des enjeux à ce premier conflit meurtrier.

Avec l’Union pacifiste.

Et le 8 novembre, nous en parlerons à 13h30 dans les chroniques rebelles de Radio Libertaire, puis à Publico à partir de 16h30.

L’adresse : 145 rue Amelot, Paris 11ème.



Trop jeunes pour mourir

Ouvriers et révolutionnaires face à la guerre 1909-1914

de Guillaume Davranche (L’insomniaque/Libertalia)

Ils étaient trop jeunes pour mourir, ces militants de la Fédération communiste anarchiste (FCA) qui, à l’orée des années 1910, s’activaient sans répit pour empêcher la catastrophe. À 20 ans, la grande poussée ouvrière de 1906 les avait fait vibrer. La CGT était leur seconde famille, la grève générale leur horizon. Face à l’État, ils proclamaient leur volonté de « saboter la mobilisation » si la guerre éclatait. Et ils s’y préparaient, en effet, malgré une répression de plus en plus brutale.

Souscription (http://www.editionslibertalia.com/trop-jeunes-pour-mourir)

Guillaume Davranche sera dans les Chroniques rebelles le samedi 20 décembre