Gens de Gaza
Film documentaire réalisé par le groupe de production Foumonde
Avec Sarah et Franck
Et
Annemarie Jacir
Réalisatrice de When I Saw You et du Sel de la mer
Saleh Bakri
Comédien dans ces deux films présentés dans le cadre
du Festival Ciné Palestine
Premier festival du cinéma palestinien qui se déroule à Paris
jusqu’au 7 juin
Gens de Gaza ou donner la parole à ceux et à celles qui en sont privées. Des gens dont l’humanité se réduit trop souvent dans les médias à des données chiffrées, de victimes ou de menaces.
Qu’il s’agisse du jeune garçon, privé d’enfance, ou de la jeune femme expliquant ce que signifie la peur prégnante que l’on éprouve quotidiennement dans la Bande de Gaza, tous les témoignages donnent la dimension réelle du vécu de la population gazaouie enfermée dans un ghetto, gardé par des militaires qui n’ont aucune approche humaine des Gens de Gaza. Pour ces militaires, ce sont des cibles, des dangers potentiels, des terroristes selon la propagande, mais certainement pas des civil-es qui rêvent de paix, de liberté, de vivre, tout simplement.
Gens de Gaza — peut-on qualifier le film de documentaire ? —, il est construit autour de témoignages des habitants et des habitantes de Gaza — toutes générations confondues —, qui décrit leur quotidien sous l’occupation et le blocus, leur résistance et le combat pour leurs droits et leur dignité.
« En fait, ce n’est pas vraiment un documentaire mais plutôt la mise en scène de la parole d’un peuple qui a forgé son discours au fil de dizaines d’années de souffrance et de résistance. »
Le film crée un sentiment de proximité entre le public et les témoins, à l’écran et, par là, permet de mieux appréhender la situation dramatique de cette partie du monde, qui est sans doute l’une des plus médiatisées, mais où rien ne change, sinon en pire, comme par un effet de banalisation de l’insupportable. En revenant de Gaza et des Territoires palestiniens occupés, on dit souvent aux personnes : « c’est difficile à croire, il faut y aller ».
Et Gens de Gaza donne à voir une réalité sans subterfuge de dramatisation…
Gens de Gaza pose des questions.
Un autre film, Diaries, de la réalisatrice et productrice May Odeh, fait écho à la démarche de Gens de Gaza. En effet, Diaries donne la parole à trois femmes vivant dans la Bande de Gaza, trois jeunes femmes qui décrivent un double enfermement : le premier, provoqué par l’occupation israélienne et la politique de blocus, et le second, intérieur, venant des pressions du pouvoir religieux et des difficultés qu’il génère. Diaries est programmé dans le cadre du premier festival de cinéma palestinien à Paris.
Projection du film documentaire Gens de Gaza
Mercredi 3 juin à 19h30
à Publico, 145 rue Amelot 75011
Projection suivie d’un débat avec Ayman T. Qwaider et Franck
When I saw you de Annemarie Jacir
Festival Ciné Palestine
Premier festival du cinéma palestinien
qui se déroule à Paris jusqu’au 7 juin
À l’occasion du Premier festival de cinéma palestinien à Paris, les chroniques rebelles reçoivent Annemarie Jacir, réalisatrice de When I Saw You et du Sel de la mer, et le comédien Saleh Bakri, son interprète — connu internationalement pour ses rôles dans Girafada, conte politique de Rani Massalah, ou encore dans La source des femmes de Radu Mihaileanu, Le temps qu’il reste de Elia Souleiman et La visite de la fanfare de Eran Kolirin, entre bien d’autres films…).
Le Sel de la mer de Annemarie Jacir
Les deux longs métrages réalisés par Annemarie Jacir, interprétés par Saleh Bakri, sont présentés dans le cadre du festival Ciné Palestine :
When I Saw You a été projeté hier en ouverture de festival, et Le Sel de la mer sera sur l’écran du cinéma le studio à Aubervilliers, le 7 juin à 14h.
Annemarie Jacir est une cinéaste complète, puisqu’elle est également productrice, scénariste, monteuse et défend l’idée d’un cinéma palestinien indépendant.
Festival Ciné Palestine
Premier festival du cinéma palestinien
à Paris jusqu’au 7 juin
Certifiée Halal
Film de Mahmoud Zemmouri
Certifiée Halal ou les droits des femmes bafoués, vus à travers le prisme de la comédie populaire. Sortie nationale du film le 13 mai.
L’humour fait peur, il faut croire. Le film est programmé dans peu de salles parisiennes. L’ironie et le rire sont certainement une gêne pour certains exploitants !?