Chroniques rebelles
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Samedi 28 mai 2016
Refu(s)ge. Pièce radiophonique de Marina Damestoy et la Cie La Boîte blanche
Article mis en ligne le 1er juin 2016

par CP

Refu(s)ge

Marina Damestoy et la Cie La Boîte blanche

Refu(s)ge est un projet théâtral en forme de scénario issu du triptyque A M O (trois figures de la résistance des femmes : Antigone, Médée, Ophélie).

Les séquences rythmées transposent l’Antigone de Sophocle dans l’actualité politique concernant les migrants. Safia est Antigone et décide d’agir en faveur des sans-papiers en bravant les règles de l’État et ses lois. Désobéissance civile jusqu’où…

Une pièce en version radiophonique de Marina Damestoy, Refus(ge), inspirée de l’Antigone de Sophocle, transposée aujourd’hui dans le contexte dramatique de la migration.

Avec pour interprètes : Nicolas Lambert, Victor Ponomarvev, Françoise Cousin, Pénélope Perdereau, Xavier Béja, Franck Mass, Etienne Parc, Claire Ruppli, Amine Khaled, Marie Coustaury, Marina Damestoy, Maëlle Bertrand, Philippe Lemoine.

En dernière partie de l’émission, nous parlerons d’un nouvel album : Tony Hymas joue Léo Ferré, d’une découverte cévennole : deux poèmes de Mahamoud Darwich dits par David Martin sur une musique d’Alain Planchard et enfin de cinéma, avec un film documentaire L’Heure de la libération a sonné de Heiny Srour (1974) qui a été restauré et sort le 15 juin prochain.

Tony Hymas joue Léo Ferré

Amitiés différées, amitiés différentes, « amitié » dit Ferré. La musique est un lieu de rencontres profondes en des espaces et des temps aux libres proximités.

Pour Tony Hymas, la rencontre avec Léo Ferré a eu lieu « avec le temps  », elle est devenu profonde, l’œuvre du chanteur, du poète, du compositeur rejoignant à l’endroit des plus fortes confidences celle du pianiste et compositeur. Il y avait tant d’avant signes : Tony Hymas chroniqueur de la Commune dans son De l’origine du monde ou rhapsodie de la Résistance avec ses Chroniques de résistance, Léo Ferré auteur de l’Affiche rouge, des Anarchistes, tous deux mettant en musique Baudelaire, tous deux passionnés de Beethoven, Ravel, tous deux porteur d’une traduction poétique du réel, de la vie indispensable.