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Samedi 17 février 2024
Walk Up de Hong Sangsoo. Il fait nuit en Amérique de Ana Vaz. Universal Theory de Timm Kröger. Une Vie de James Hawes. Bye bye Tiberiade de Lina Soualem. Regards sur la Palestine occupée.
Article mis en ligne le 22 février 2024

par CP

Walk Up
Film de Hong Sangsoo (21 février 2024)

Il fait nuit en Amérique
Film de Ana Vaz (21 février 2024)

Universal Theory
Film de Timm Kröger (21 février 2024)

Une Vie
Film de James Hawes (21 février 2024)

Bye bye Tiberiade
Film de Lina Soualem (21 février 2024)

Palestine. Retour sur quelques repaires historiques en compagnie d’Annie Fiore, journaliste de terrain, autrice notamment de La Grande marche du retour et de Rêves d’indépendance .

Walk Up
Film de Hong Sangsoo (21 février 2024)

Hong Sangsoo nous entraîne dans une suite de rencontres et de souvenirs qui commence par la visite à une ancienne amie d’un réalisateur célèbre, incarné par son comédien fétiche. Il est accompagné par sa fille qui désire se lancer dans le métier de décoratrice d’intérieur qu’exerce cette amie. Celle-ci leur fait visiter l’immeuble qu’elle gère, un restaurant est installé sur deux étages, son atelier est au sous-sol, et tout en haut réside un artiste.
À travers des conversations à première vue banales, ou des propos éméchés échangés après quelques bouteilles partagées, pointent des éclats de phrases critiques, profondes sur la société, ses codes qui limitent les individus. Les discussions se tiennent pour la plupart au cours de repas, Hong Sangsoo réalise en quelque sorte un panorama social défilant au hasard des différents étages de l’immeuble, décrivant ainsi les rapports humains intergénérationnels, les perceptions de chacun et chacune, leurs commentaires sur la vie et les autres, la cuisine, le vin, la création, les compromis, les changements.

Et voilà que des révélations surgissent dans une trame de mouvements et d’évocations, sous les dehors du quotidien. Comme à son habitude Hong Sangsoo dévoile les travers, les interdits, les mensonges sur un ton léger, qui fait de Walk Up un film doux, ironique et profond.
Walk Up de Hong Sangsoo au cinéma le 21 février 2024.

Il fait nuit en Amérique
Film de Ana Vaz (21 février 2024)

Le film est réalisé en pellicule 16mm avec des bobines périmées récupérées dans une société de production publicitaire, ce qui donne le grain de l’image parfois très sombre, cela faisant partie de la démarche de la réalisatrice : « cela m’intéressait [dit-elle] de travailler avec le déchet de films de la société de consommation. »
Il fait nuit en Amérique est un film d’expérimentations sur la destruction de la nature, sur des animaux chassés de leur habitacle, des animaux malades de la ville : Brasilia ! « J’ai découvert des cadavres d’animaux sauvages qu’on ne voit habituellement pas en ville, [raconte Ana Vaz]. Le premier était un bébé fourmilier que j’ai trouvé à côté d’une route. [Alors] j’ai commencé une enquête pour découvrir pourquoi les cadavres se multiplient près des villes au point d’avoir atteint le nombre élevé de 450 par mois autour de Brasilia. Cette recherche a donné le film qui est lui-même devenu le rituel funéraire en hommage à ce premier animal. » Durant dix jours, Ana Vaz tourne avec son équipe, « dans une écoute et un regard extrêmement intense de ce qui [les entoure]. Nous dépendions du rythme autonome des animaux dont nous ne savions jamais quand ils apparaitraient dans la ville. »
C’est d’abord un lent pano sur une image bleue, puis zoom avant et tout s’accélère jusqu’au fondu au noir… Générique.
Extérieur nuit. Brasilia, les routes et leur enchevêtrement accaparent la nature, les animaux sauvages perdent leur territoire et, piégés en ville, se retrouvent au zoo. Les voitures, les phares alternent avec les animaux. La nuit venue, « tamanduas, loups à crinière, chouettes et renards des savanes côtoient biologistes, vétérinaires et soigneurs dans un sombre scénario où les défis de la préservation de la vie tissent une toile de perspectives croisées. » Le jour se lève, les opossums couchés dans l’herbe s’éveillent, une chouette observe, une loutre géante, un singe traverse la route, un autre se promène sur un mur, un serpent est signalé près d’une maison. Sauvetage d’un animal malade, déshydraté, c’est le résultat du rapprochement des animaux sauvages des villages et des fermes. L’expansion du milieu urbain envahit et détruit leur habitat, faisant des animaux sauvages des réfugiés de la nature. Mais une fois recueillis et soignés, se demandent les vétérinaires du zoo, pourront-ils retourner à la nature ? Rien n’est moins certain. Des animaux sont souvent retrouvés blessés sur la route, d’ailleurs écraser les tamanoirs est une tradition : « tous les animaux qui arrivent ici sont des rescapés. Que faire avec eux ? »

Le paysage urbain domine tout, les voitures, les immeubles, l’éclairage invasif, les routes… Du béton partout. Incompatibilité de la ville et de la nature, tandis que défile à l’écran une série de photos en noir et blanc des animaux du zoo. « Dans la plupart des zoos au Brésil, 90 % des spécimens proviennent d’espèces rescapées : les zoos deviennent des camps de réfugiés. » La destruction de la nature provoque la lente extermination des espèces sauvages, les animaux sont chassés de leur habitacle, et malades se réfugient en ville pour tenter de survivre.

Brasilia, la capitale du pays, construite en 1957 pour être une utopie de démocratie est devenue le siège du coup d’état de 1964 et de la dictature militaire qui a duré jusqu’à 1988. « Mon film [précise Ana Vaz] s’adresse aussi à cette histoire, en partant de notre présent et en remontant jusqu’au projet messianique de la ville. Aujourd’hui, les animaux fuient en raison de la destruction du cerrado brésilien et de la faune et la flore qui sont menacées par les projets de conquête et d’intoxication par la monoculture : la culture du soja qui occupe toute cette région, mais aussi la monoculture dans le sens colonial, c’est à dire l’uniformisation, l’extermination de formes de diversités de vie. »
Il fait nuit en Amérique de Ana Vaz au cinéma le 21 février.

Universal Theory
Film de Timm Kröger (21 février 2024)

Un film étrange et déroutant qui se déroule dans un paysage enneigé de montage où se tient un congrès de physique improbable, puisque le principal protagoniste en est absent. À cela s’ajoute une histoire d’amour, dans des temps décalés entre un jeune chercheur, Johannes, et une musicienne d’un autre âge, sur fond de conspiration et de scission des atomes.
Ce film est « censé se ressentir comme un rêve ; une image qui peut-être aussi déconcertante que divertissante et qui évoque le cinéma d’antan. » Peut-être en raison de la superbe image en noir et blanc, qui brouille ou immatérialise parfois le récit en posant la question d’un univers pluriel, qui pourrait à certains moments permuter, mais pas pour tout le monde. En fait, Timm Kröger revient à la base même de l’histoire en définissant Universal Theory comme « un film sur la physique, l’inspiration, les faux souvenirs, les vrais rêves et les fantômes qui se cachent derrière ce que nous appelons “notre histoire”. »
Le film démarre à Hambourg en 1974. Extrait d’une émission de télévision dans les couleurs télévisuelles de ces années-là… Un animateur bidon, dans le style talk show, pose des questions à l’auteur d’un roman qui, agacé, et avant de quitter brusquement le plateau, s’adresse à la caméra en lançant un message — « Où que tu sois Karin fais-moi signe ».
Douze ans plus tôt, et cette fois en noir et blanc, deux enfants se retrouvent bloqués dans une grange à la suite d’une avalanche et découvrent, caché sous une trappe, un souterrain menant au centre de la montagne.

Rêve et réalité se mêlent entre les descentes de ski, l’intérieur d’un hôtel suranné, l’apparition d’hommes mystérieux à la mine patibulaire, la rencontre de professeurs de physique se vouant une antipathie ancienne, l’évocation de recherches datant de l’époque nazie sur l’uranium, enfin sur un chemin montagneux Karin récite une prière en hébreu. Nous sommes dans les années 1960, avec des réminiscences aux années 1940, ou bien l’espace temporel est-il double ? Johannes est persuadé d’avoir rêvé sa théorie sur la physique et d’être investi d’une mission : la transmette et la mettre en œuvre. Face à lui, son directeur de thèse, en bon pragmatique, ne croit pas un mot des idées de son étudiant et fait tout pour le dissuader de continuer ses recherches dans ce sens. Celles-ci et les faits étranges qui interviennent seront la base d’un roman puisque ses recherches ne sont pas reconnues…

Rêve et réalité : Karin, la mystérieuse pianiste, dont Johannes est tombé amoureux, est-elle réelle ou vient-elle d’un autre univers ? Elle en sait bien plus que lui sur son avenir et sur ses travaux ; pour Johannes, Karin est un fantôme qu’il rencontre dans un monde parallèle. Son image apparaît furtivement à la fin du film dans les phares d’une voiture passant sur la route. « Le terme de multivers est utilisé par les
 scientifiques pour décrire l’idée selon laquelle, au-delà de l’Univers observable, d’autres univers
pourraient également exister. » Les différentes théories ont en commun de « suggérer que l’espace et le temps que nous connaissons ne sont pas la seule et unique réalité. » Le film de Timm Kröger tourne autour de cette notion, de même qu’il mêle plusieurs genres cinématographiques, pour construire un récit original, déconcertant et étonnant.
Universal Theory de Timm Kröger est en salles le 21 février 2024.

Une Vie
Film de James Hawes (21 février 2024)

Prague, 1938. Alors que la ville est sur le point de tomber aux mains des nazis, un banquier londonien, Nicholas Winton, décide avec un groupe de personnes d’organiser plusieurs convois d’enfants pour les soustraire à des conditions de vie épouvantables et à l’imminence de l’invasion nazie. 669 enfants échapperont ainsi à la déportation et seront accueillis dans des familles anglaises. À l’exception d’un neuvième convoi, le plus important, la déclaration de guerre entre l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France ayant fermé les frontières, le train ne quittera pas Prague.
Le film retrace cette histoire, restée méconnue jusqu’en 1988, lorsque Nicholas Winton est invité à témoigner dans une émission de télévision en public. James Hawes témoigne qu’il connaissait très peu de choses sur Nicholas Winton à part l’extrait des archives télévisuelles, mais précise que l’intention n’était de faire de cet homme modeste un héros, même s’il a bénéficié par la suite de reconnaissance : « Nicky était le premier à rappeler qu’il n’était pas seul, et on se souvient aussi de Trevor, Doreen, Martin et de tous les autres ». Trevor Chadwick, par exemple. Résidant à Prague, il a pris encore plus de risques pour obtenir des visas, affronter les nazis et négocier avec la Gestapo. « Tout comme Nicky, il n’a jamais parlé de ce qu’il avait vécu. Après avoir traversé ensemble ce périple insensé, les deux hommes se sont perdus de vue, hantés à jamais par ce qui est arrivé au neuvième convoi et aux enfants disparus. »

Une Vie est un film classique, « académique » diront certains, mais il délivre une histoire bouleversante de personnes ordinaires qui s’élèvent contre l’horreur d’une situation, car l’initiative du sauvetage est celle d’un groupe d’individus et non de l’État britannique. La force du film vient également de l’interprétation d’Anthony Hopkins, qui campe un Nicholas Winton âgé, modeste, mais toujours déterminé, également des autres comédiennes et comédiens tout aussi étonnants, enfin des décors naturels dans lesquels le film a été tourné à Prague, comme le précise le réalisateur : « On s’est démenés pour se rendre sur les lieux mêmes des événements et engager des personnes sur place, en particulier issues de la communauté juive. La plupart des enfants fréquentaient des écoles juives de la ville, et si la plupart n’avaient jamais tourné, il nous semblait capital de choisir de jeunes interprètes partageant les mêmes origines et la même histoire que ceux qu’ils sont censés incarner ». Il était fondamental pour le réalisateur de tourner dans d’authentiques sites de Prague, le quai de la gare où les enfants ont dit au revoir à leurs familles avant de partir pour l’Angleterre. Il faut souligner la différence de traitement de l’image entre les deux périodes, sans qu’il y ait de rupture dans le récit, on peut mesurer ainsi le talent de l’équipe technique : « Quand un film se déroule sur deux époques, c’est toujours compliqué. Mais il faut se laisser porter par le personnage et l’atmosphère de la période. Pour Nicky âgé et hanté par ses regrets, on s’est dit qu’on pouvait utiliser une caméra assez statique, des couleurs douces, des plans larges où évolue le personnage, seul ». Et pour 1938, précise le réalisateur, « le personnage affronte une tension constante, il est engagé dans une course contre la montre, il fait face à l’urgence de la situation, et on a donc insufflé des couleurs vives. On a tourné à l’épaule la plupart du temps car Nicky est engagé dans une mission et que la caméra voyage avec lui, collée à son épaule ».

James Hawes, dont c’est le premier long métrage, s’est inspiré du livre de Barbara Winton sur son père et a fait des recherches dans les archives et la correspondance de ce dernier, ce qui nourrit le personnage qui est ébranlé par les Accords de Munich et l’abandon des Tchèques par le reste de l’Europe avec des conséquences épouvantables pour les réfugié.es d’Allemagne, d’Autriche et des Sudètes. Nicholas Winton a été témoin des leurs conditions de vie, ce qui l’a poussé à agir. « Je suis européen, socialiste et agnostique » déclare-t-il dans le film en affirmant que chaque vie vaux d’être sauvée.
Le film aborde ici une situation qui a bien des échos avec aujourd’hui en montrant le potentiel d’humanité chez des personnes simples, leur refus d’accepter sans réagir les atrocités dont nous sommes aujourd’hui les spectatrices et les spectateurs.
Une Vie de James Hawes en salles le 21 février 2024 .

Bye bye Tiberiade
Film de Lina Soualem (21 février 2024)

Bye Bye Tiberiade de Lina Soualem est un film magnifique et engagé sur la mémoire, personnelle qui rejoint celle de tout un peuple.

Il y a 30 ans, Hiam Abbas a quitté son village palestinien Deir Hanna, en Galilée, où elle a grandi avec son arrière grand-mère, sa mère et ses sept sœurs, pour poursuivre son rêve de devenir actrice, en France. Sa fille Lina Soualem interroge l’exil choisi, ou non d’ailleurs, de sa mère et la façon dont les femmes de sa famille ont pu influencer son imaginaire, sa prise de conscience et son itinéraire.

Cette rencontre avec Lina Soualem et Hiam Abbas, en compagnie de Cédric Lépine de Médiapart, a eu lieu le 22 octobre et en voici quelques extraits…

Bye bye Tiberiade de Lina Soualem sort en salles le 21 février.

Palestine. Retour sur quelques repaires historiques en compagnie d’Annie Fiore, journaliste de terrain, autrice notamment de La Grande marche du retour et de Rêves d’indépendance.
Et traitement médiatique de ce que vit actuellement la population de Gaza
Annie Fiore a couvert la période de la première Intifada (1987-1993), puis les années post-Oslo (1993-2000) pour différents journaux : Le Monde Diplomatique, L’Humanité dimanche, Révolution, Jeune Afrique Économie et Témoignage Chrétien entre autres.

Sous le titre Gaza « une démission de médias occidentaux », le mensuel CQFD de février publie un entretien avec Sarra Grira, rédactrice de Orient XXI à propos d’un éditorial qu’elle a signé avec Alain Gresh.

L’utilisation du mot guerre
« Une guerre, c’est entre deux armées. Or, là, ce ne sont ni deux pays ni deux États qui s’affrontent, mais une armée occupante qui se déchaîne sur le territoire qu’elle occupe ; la plus puissante armée du Proche-Orient, soutenue par une des plus puissantes armées au monde, les États-Unis, contre une milice armée qui a commis des crimes de guerre dans un contexte colonial. Parler de “guerre Israël-Hamas”, alors qu’une très large majorité des victimes sont des civils, dans un territoire en grande partie devenu inhabitable, c’est minimiser la réalité. »

La présence des journalistes sur place
« L’accès à la bande de Gaza est interdit pour les journalistes internationaux, sauf lors de “visites guidées” encadrées par l’armée. Quel·le journaliste peut accepter ça sans en informer le public ? Dans les premiers jours du conflit, aux côtés des médias arabes, je lisais surtout les médias israéliens Haaretz et +972, bien plus critiques que la presse française. Et pour les journalistes palestinien·nes, c’est comme s’ils n’existaient pas, ou comme si les médias français s’en méfiaient alors même que certains étaient des journalistes “fixeurs” ou des correspondant·es pour ces mêmes médias… »

Les journalistes palestinien.nes ?
« Avoir un·e journaliste ukrainien·ne pour parler de la guerre en Ukraine, ou arménien·ne pour parler du Haut-Karabagh, ne pose pas de problème pour les rédactions. Et c’est légitime : connaissant le sujet, le terrain et la langue, ce sont les personnes les plus indiquées pour aller sur le terrain. Mais pourquoi les journalistes arabes ne seraient pas légitimes pour parler de la Palestine ? Et c’est pareil en France ! L’Association des journalistes antiracistes et racisé·es (AJAR) a fait un communiqué pour dénoncer le fait que les journalistes racisé·es, ou arabes, voient leurs paroles discréditées quand il s’agit de la Palestine. En tant que journaliste arabe, j’ai aussi vécu ça par le passé à France24 : on nous embauche parce qu’on est arabophones, qu’on connaît la région et qu’on a plus facilement accès au terrain, mais cela devient un élément qui discrédite notre travail quand le sujet concerne la Palestine. »

L’utilisation du mot génocide
« On a attendu avant d’utiliser ce terme. On ne voulait pas que ce soit un usage émotionnel ou un positionnement politique ou militant, ce qui aurait contribué à banaliser un terme lourd dans un contexte de surenchère aux discours horrifiés. Au fil des semaines, la question du “génocide” s’est imposée, et on a fait appel à des personnes qui maîtrisent cette notion juridique. Puis, mi-décembre, on a publié un article de Ziad Majed qui, textes juridiques à l’appui, explique pourquoi on va désormais parler de génocide à Gaza ; non seulement en raison de l’ampleur du massacre et du déplacement de population, mais également en réaction à la volonté délibérée et l’intention avérée de cibler un groupe – les Palestinien·nes – pour ce qu’ils sont. Il précise aussi que les États peuvent avoir un intérêt à réfuter ce terme pour ne pas avoir à agir conformément à la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. »


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