Tamara Erde : [1] J’ai déjà travaillé sur l’histoire d’Israël-Palestine à partir de plusieurs thématiques, avec des documentaires et des fictions. Et ce film sur l’enseignement comparé est en fait parti d’un questionnement produit par l’absence d’informations sur l’histoire et la population (...)
Shirel Amitaï : Avec ce film, j’ai choisi de parler de paix. Et cette période particulière a été le dernier moment où l’on pouvait parler de paix. La paix avec les autres, avec ses propres fantômes. Je voulais partir de la petite histoire pour parler de cette histoire et de ce désir.
Pendant (...)
On récolte ce que l’on sème. C’est le second film documentaire d’Alaa Ashkar. Après Route 60, d’où émergeait, en filigrane, une prise de conscience de la spécificité des règles auxquelles est soumise la population palestinienne en Israël — estimée aujourd’hui à 20 % —, Alaa Ashkar poursuit ici (...)
Christiane Passevant : Quelles ont été les conditions du tournage et sa durée ?
Mohammad Ali Atassi : Le tournage s"est fait sur six à sept mois et les conditions ont varié. Au début, j’ai tourné avec Ziad seul et sans équipe de tournage, c’est-à-dire avec les moyens du bord. Les premières (...)
Le film commence par des ambiances sonores d’épicerie ou de café. La caméra filme en contre-plongée une caméra de surveillance, avec la caisse au premier plan. Des voix diffuses. Puis une rue, la nuit, les bruits ont cessé. Seule la présence de la voix off de Rami Nihawi au téléphone : « il (...)